Université Lumière-Lyon 2
Département d'études du monde anglophone
Thèse pour obtenir le grade de docteur de l'université Lumière-Lyon 2
Discipline: anglais
présentée et soutenue publiquement le 18 décembre 2003
'A Quill Worn to the Pith in the Service of the Church': satire et religion dans l'œuvre de Jonathan Swift
sous la direction du professeur Alain Bony et du professeur Frédéric Ogée
devant le jury composé de
M. Alain Bony, professeur à l'université Lumière (directeur)
Mme Madeleine Descargues, professeur à l'université de Valenciennes
M. Jeffrey Hopes, professeur à l'université du Maine
M. Frédéric Ogée, professeur à l'université de Paris 7 (co-directeur)
M. Jean Viviès, professeur à l'université Aix-Marseille 1 (président)

Avant-propos

Le chapitre 5 de la deuxième partie est la reprise, partiellement corrigée, d’un article paru dans le Bulletin de la Société d’Études Anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles (BSÉAA) 53 (novembre 2001), lui-même issu d’une communication faite lors du Congrès de la SAES à Montpellier en mars 2001. Le titre de la première partie correspond à un passage, légèrement modifié, d’un sermon de 1583, de John Whitgift, sermon dans lequel l’archevêque de Cantorbéry affirmait : « Railers shall not inherit the kingdom of God ». Celui de la seconde partie reprend les termes du titre de l’ouvrage de Peter Steele : Jonathan Swift: Preacher and Jester (1978). Quant au titre de la troisième partie, il est du à l’article de Louis Landa : « Jonathan Swift: Not the Gravest of Divines », paru dans Jonathan Swift, 1667-1967. A Dublin Tercentenary Tribute (1967).

Je dois aux circonstances d’avoir un instant redouté de ne plus avoir de directeur de recherches, pour finalement achever ce travail sous les regards de deux lecteurs plus qu’attentifs. Je tiens à remercier très sincèrement le Professeur Frédéric Ogée d’avoir accepté de superviser la fin de ce travail ; ses relectures diligentes et minutieuses m’ont été d’une aide précieuse. Quant au Professeur Alain Bony, sa rigoureuse exigence et le remarquable intérêt de ses travaux ont été une incitation constante à approfondir ma réflexion. Qu’il reçoive ici le témoignage de mon admiration et de ma reconnaissance.

Je souhaite également, sans avoir la place de les nommer ici, remercier tous ceux qui, chacun à leur manière, m’ont aidée et soutenue tout au long de mes recherches : amis, proches, et surtout mes parents, sans lesquels mon parcours n’aurait jamais été ce qu’il est. Ce travail leur est dédié.

Avertissement

The hidden comedian mimics the official priest. [Swift’s] entire career can be described as the partnership of a clown and a preacher. (Ehrenpreis, 1967, pp. 276-277)