Chapitre 2. LA PAROLE ET LE DISCOURS : LA QUESTION DE LA « VOIX » DU SERMONNAIRE

La question du recours dans les sermons swiftiens à la rhétorique au sens propre d’art de la persuasion, est précédée d’une interrogation plus fondamentale qui est celle de l’enchevêtrement de la voix propre du sermonnaire et de la Parole qu’elle transmet. Comment dévoiler sans l’obscurcir une Parole dont l’origine divine fonde la radicale altérité ? Et quelles sont les modalités d’inscription de la subjectivité du sermonnaire dans le message dont il est le véhicule et le transmetteur ?