Corpus 7 : L’influence italienne dans la ville de Lyon / guide français

Locuteur - le guide français / 30 visiteurs français
Lieu - la ville de Lyon
Situation de communication - visite organisée par l’Office du Tourisme de Lyon. Le lieu de départ est le théâtre des Célestins
Durée d’enregistrement - 2 h 30
Date de visite - 29 janvier 1999

(Seuls quelques extraits sont transcrits)

G : Voilà les quelques souvenirs que l’on a et qui s’attachent finalement à la présence donc de ce couvent des Célestins ici à Lyon je vous parlerai des (Patzi ?) vous avez une petite rue qui est vraiment très petite qui ne fait que seize mètres de long c’est peut être la plus petite qui existait à Lyon aujourd’hui qui évoque la présence de ces fameux Patzi ++ …

G : Alors maintenant je m’en voudrais de ne pas évoquer avec vous ce qui a été la tradition théâtrale à Lyon il faut pas imaginer que le théâtre a démarré à Lyon avec la création du premier théâtre de variété il existait bien avant ……..

G : Puis je m’en voudrais de ne pas évoquer Molière quelque temps après Molière au dix septième siècles viendra ici à Lyon xxx de l’une de ces premières pièces l'Etourdi vous savez l'Etourdi en italien c’est l’Introvertito et que le nom donc le nom d’une pièce qui sera créée par un auteur italien qui s’appelle Nicolo Barbierri tout ceci pour vous montrer même si c’est pas concret l’influence de l’Italie déjà à cette époque là ++ il faut dire néanmoins que Lyon à cet époque c'est-à-dire à la fin du moyen âge au début de la renaissance parce que la renaissance l’époque qui suit xx donc le moyen âge Lyon est une est toujours considéré comme étant une ville de passage c’est une ville finalement d’échanges qui est située entre les les flandres l’Europe du nord mais aussi le la me/ la méditerranée et les nombreux artistes qui déjà venaient dans notre pays ne faisaient que s’arrêter à Lyon + comment se fait-il que des artistes comme Fra. (Jacondo ?) Léonard de Vinci un peu plus tard Henri Ade Sarto le pré matisse Ressaut ne laisseront aucune souvenir aucun témoignage de leur passage à Lyon on sait qu’ils sont passés à Lyon mais aucun souvenir de ce passage c’est vrai ils étaient attirés finalement par le roi par la cour de France hein et il est vrai aussi que Lyon finalement était situé encore entre deux centres qui étaient beaucoup plus privilégiés qui était la région d’Avignon Avignon au quatorzième siècles vous savez la cour pontificale vont s’y installer dans le même temps ce sont finalement c’est le la cour du type de Bourgogne qui était extraordinaire donc à Dijon vous savez donc ces artistes italiens se sont étaient attirés par ce centre et c’est là aussi qu’ils ont laissé quelques unes de leurs plus belles œuvres et Lyon continue à être un chemin une voie de passage et vous avez quelqu’un de célèbre en Italie qui s’appelle Benvenuto Cellini qui était à la fois un médailleur orfèvre et qui nous dira quand même qui nous fera part de ses impressions à Lyon parce que lui on sait il s’arrêtera quelques jours à Lyon il le dit et c’est probablement les impressions que partageaient beaucoup de ses compatriotes à l’époque et il disait je me suis arrêté à Lyon pour me reposer quatre jours et je m’y suis distrait avec quelques uns des amis il faut imaginer quelques beaux lyonnais de l’époque mais je m’y suis surtout fait rembourser Philippe Strozzi alors ce nom donc de banquier italien évoque donc la présence des italiens comme banquiers et me permet de vous parler de Lyon en tant que centre financier économique commercial extrêmement prépondérant à l’époque Lyon finalement à l’époque n’était pas connu pour son humanisme encore bien que xxx mais surtout parce que c’était un centre d’échanges comme je vous l’ai dit situé entre finalement les pays du nord les pays du sud vous savez que en quatorze cent quatre vint quinze seront confirmés vous m’entendez bien bon en quatorze cent quatre vingt quinze seront confirmés quatre foires franches ça veut dire que les foires avaient toute sorte de privilèges parce que ça se déroulait annuellement donc à Lyon quatre foires une qui se tenait donc à la Toussaint une autre au xxx une troisième à Pâques une quatrième donc à la à l’Asomption ces foires qui duraient quatre jours chacune étaient suivies de ce qu’on appelle El canto c'est-à-dire les foires des paiement à l’occasion de ces foires on venait euh accepter ou au contrairement je dirais ne pas accepter les lettres de change ++ et ces/

T : xxxxx

G : les foires avaient lieu ici à Lyon

T : oui oui mais xxx

G : alors le problème est finalement à Lyon on avait pas de marché couvert une chose qui est tout à fait étonnante c’est qu’autrefois dans tous les pays du nord on avait des marchés couverts on avait de grandes halles et les foires se déroulent entre le point du change hein vous imaginez la rue Mercière la rue Grenette et puis la place du change actuelle alors il faut imaginer ces marchands qui devaient disposer sur des tréteaux des étals leurs marchandises et il faudra attendre finalement mille six cent trente d’avoir une loge de change et la loge de change qui sera après beaucoup plus aménagée par Sonflot en dix sept cent quarante sept mais je vous en parlerai tout à l’heure d’accord donc ils étaient ici et là il n’y avait pas un lieu fixe qui est tout à fait contraire à ce qui se déroulait ne serait-ce qu’en Suisse ou ne serait-ce qu’en Europe du nord et c’est pas faute de d’avoir demandé d’ailleurs à ce qu’on leur construise donc un marché mais bon ce ne sera jamais suivi de des réalisations alors je je euh alors donc ces foires ces foires qui sont franches vont attirer beaucoup d’étrangers un lieu de grande délégation italienne parmi ces italiens il y avait bien sûr beaucoup de florentins …

G : D’accord quels étaient les marchandises échangées à cette époque beaucoup d’épices vous savez que les épices étaient nécessaires pour agrémenter la cuisine la cuisine de l’époque était très fade donc il y avait un commerce très ++ de poivre …

G : Alors on va quitter la place des Célestins et on va nous rendre maintenant place des Jacobins vous allez voir qu’il y a un petit lien de ce que je viens de vous dire et les Jacobins hein alors on y va pardon alors on y va passer peut être par là (le groupe se déplace et une touriste discute avec le guide au sujet du haut parleur que les guides peuvent porter pour se faire entendre mieux par les touristes) …

G : Donc là on va faire un sit-in devant Pronuptia (petit rire) oui on va se mettre là tiens dans le petit coin on fait un sit-in devant Pronuptia devant les robes des mariées hein +++ bon là je vais essayer de parler très fort parce que tout à l’heure vous étiez gênés par le bruit de l’eau là on va être gêné par la circulation alors on était alors mais surtout n’hésitez pas à me dire si vous m’entendez pas bien je suis là pour répéter hein dans la mesure de mes moyens alors nous sommes ici place des Jacobins …

G : Et dans cette fameuse chapelle Thomas de de Gadagne fera placer une magnifique peinture qui se trouve aujourd’hui au Louvre et qui vous présente l’incrédulité de Saint Thomas cette peinture est l’œuvre d’un peintre célèbre qui est Salviati hein je vous montrerai d’ailleurs ici j’ai un polycope enfin une photo qui va vous montrer ce que pouvait être ou c’est pas très ++ ça vous donne une idée incrédulité de Saint Thomas Saint Thomas qui est en train de toucher la plaie du Christ hein d’accord +++ il faut surtout reconnaître que c’est finalement l’œuvre d’un italien fia/ c’est ce qui est le plus important alors il faut savoir donc cette peinture …

G : Voilà alors on va si vous voulez bien on va quitter maintenant la place des Jacobins nous allons regagner tranquillement la Saône et on fera un petit arrêt à proximité de la rue Mercière où je vous parlerai des des marchands euh des bouquinistes des marchands imprimeurs italiens qui ont été très importants à Lyon contrairement à ce qu’on peut imaginer aujourd’hui (Silence le groupe se déplace)

T : est-ce que vous vous rappelez le nom de la personne qui faisait partie de la troupe de Molière et dont le père avait une boutique sur la place des Jacobins

G : non je ne savais même pas que …

(Discussion sur le même sujet entre le touriste et le guide)

T : pourquoi vous dites Jacobins égale Dominicains on peut dire la même chose si on parle des Jacobins ou des Dominicains

G : parce que les Dominicains ici se faisaient xxx appeler Jacobins ou si vous voulez parce que les gens comprennent mieux je dis les Jacobins et les Dominicains c’est la même chose voilà

T : xxxx

G : parce que place des Jacobins c’était la place des Dominicains finalement mais c’est vrai que c’est pas très logique vous comprenez c’était exactement le même ordre religieux oui (silence le groupe se déplace)

G : Alors je vais vous lire donc quelques lignes qui évoquent l’arrivée de la reine Eléonore en quinze cent trente trois la reine Eléonore était la seconde épouse deFrançois premier elle séjournera dans la ville quelques temps accompagnée des dauphins et voilà ce qui est dit donc sur son entrée ici à Lyon …