5.3. Dans le savoir enseigné

Nous n’avons pas trouvé trace d’utilisation de flèches courbes dans les ouvrages d’enseignement avant 1948.

Figure 10 − Illustration par Pauling de l’orientation ortho / para en 1948.
Figure 10 − Illustration par Pauling de l’orientation ortho / para en 1948.
Figure 10 − Illustration par Pauling de l’orientation ortho / para en 1948.
Figure 10 − Illustration par Pauling de l’orientation ortho / para en 1948.

à part ces deux représentations, toutes les formes limites de résonance sont représentées sans flèches courbes.

Tout comme Pauling, Eistert (1949) se réfère "aux organiciens anglais" et nommément à "Robinson" pour la représentation des flèches courbes, auxquelles il attribuait le nom de "flèches recourbées". Il les utilise pour l’écriture des formes limites de résonance :

‘"…on écrit seulement une formule limite et le plus souvent la plus simple correspondant à la formule de structure usuelle ; dans celle-ci, on indique le déplacement des paires d’électrons par des flèches recourbées, par exemple pour les pyrones : ’

 » , (Eistert 1949, p.67).

Dans tout le reste du livre, l’auteur représente les formes mésomères ainsi que les mécanismes sans flèches courbes.

Ces deux exemples permettent de répondre à l’une des questions posées dans notre introduction : cette représentation a été élaborée dans le cadre de travaux de recherche et c’est seulement plus de 20 années plus tard que les premiers ouvrages destinés aux étudiants ont pu en bénéficier.