Structures existentielles

Le pronom on est un pronom indéfini renvoyant à une personne ou à un ensemble de personnes d’extension variable, que le locuteur ne peut ou ne veut pas identifier de façon plus précise (Riegel et all, 1994).

Exemple de production d’étudiant : “ on a une perte d’eau ” (E7). Cette indétermination rend ce pronom apte à fonctionner comme substitut de tous les autres pronoms personnels en rejetant leur référent dans l’anonymat.

Cette structure peut s’employer au futur : "On va avoir",

Exemple de production d’étudiant : “ on va avoir les différentes étapes qui permettent d’arriver à la formation de cet acétal ” (E’1,)

Ou bien au conditionnel : "on aurait",

Exemple de production d’étudiant : “ on aurait par exemple une réaction d’hydrolyse ” (E5,)

Le pronom il sert à désigner n’importe quel objet de pensée, mais lorsqu’il désigne une personne, celle-ci est généralement une « non-personne » (Riegel et all, 1994). Il impersonnel présente les propriétés de position caractéristiques de la fonction sujet, mais est dépourvu de la contrepartie référentielle associée aux sujets canoniques. Le il impersonnel fonctionne comme « une forme postiche » (un pur régisseur verbal, référentiellement vide) destinée à occuper la place canonique du sujet non pourvue ou devenue vacante (Riegel et all, 1994).

Le pronom il (Il neige) fonctionne comme une marque morphologique de la construction impersonnelle et non comme un véritable pronom. Il faut distinguer ordinairement les verbes toujours impersonnels de ceux qui admettent des constructions impersonnelles. La classe des verbes toujours impersonnels comprend les verbes météorologiques (pleuvoir, neiger, geler, bruiner, etc.), le verbe falloir (Il faut essayer), les locutions verbales il y a, il s'agit de, il est question de, etc., ainsi que les verbes être et faire dans des emplois du type Il est tard, Il se fait tard, Il fait beau. Par ailleurs, un certain nombre de verbes peuvent être construits impersonnellement (Il s'est vendu un grand nombre d'exemplaires de ce livre).

Il y a est un présentatif (voici, voilà) suivi d'un groupe nominal (Riegel et all, 1994),

Exemple de production d’étudiant : «  il y a tout d’abord une attaque nucléophile » (E1).