Catégorisation par niveaux de savoir

Les transcriptions des étudiants ont été catégorisées selon les sept catégories suivantes (cadre théorique p. 49 – 54) :

  • Objet reconstruit,  les atomes, les molécules, les liaisons, les électrons etc. (Oxygène, Hydrogène, époxyde, doublet…), les représentations symboliques (O, H, H2O+, …) et les formes composées (atome de carbone, le carbone de carbonyle, le doublet d’électrons,…)
    Lors de la catégorisation, une phrase contenant des objets reconstruits est considérée comme une catégorie, cependant chaque objet n’est pas considéré une catégorie. Les phrases contenant des objets reconstruits et appartenant à une autre catégorie (Propriétés, Théorie,…) ne sont pas prises en compte.
    • Exemple de production d’étudiant : « on a ensuite une réaction de protonation acido-basique intramoléculaire entre l’hydrogène fixé sur l’oxygène qui vient d’attaquer et le groupement hydroxyle issu de l’acétone » (E1, étape 3)
    • Cette phrase ne sera pas considérée dans la catégorie Objet reconstruit bien qu’elle contienne des objets reconstruits (hydrogène et oxygène), puisqu’elle contient une propriété de l’événement reconstruit réaction (réaction de protonation acido-basique intramoléculaire).
    • Dans cette catégorie, les objets désignés par leurs fonctions tel que : cétone, alcool, éthane-diol, carbonyle, groupement hydroxyle,… ne seront pas prises en compte puisque les noms des fonctions sont du niveau des propriétés.
  • Propriétés des objets et des évènements, carbonyle stable, H2O+ un bon groupement partant, réaction d’acétalisation, etc. Dans les phrases employées par les étudiants, les propriétés sont soit des adjectifs : une réaction catalysée, une réaction favorisée, etc. soit des noms de fonctions des objets ou des évènements : cétone, alcool, substitution, addition, etc.
  • Théorie, dans cette catégorie sont regroupées les phrases argumentatives (la cause, la conséquence et l’effet), les phrases explicatives (réponse à la question pourquoi), les généralisations de propriétés et les justifications théoriques (cadre théorique, p. 51 - 52).
  • Concision,  pour chaque étape, la phrase employée au mois de septembre est comparée avec celle employée en mai. La comparaison n’est possible que lorsque les deux phrases ont la même signification, le même sens, avec les mêmes niveaux de savoir mis en jeu. Une phrase est plus concise qu’une autre lorsqu’elle vérifie ces conditions et qu’elle est exprimée en moins de mots.
  • Précision, comme pour la concision, deux phrases commentant une même étape sont comparées ; la phrase la plus claire et la plus rigoureuse est la plus précise.
  • Indicateur de doute, des phrases contenant des structures qui expriment l’incertitude, l’hésitation, etc. (ah non c’est pas ça, oui non, …)
  • Vision globale, un mécanisme est souvent constitué de plusieurs étapes, l’étudiant est considéré globaliser son propos quand celui ci implique des données appartenant à plus d’une étape. La vision globale contient la méta lecture et la vision du passé d’un objet ou d’un événement. Dans cette catégorie, se trouvent des objets et des évènements d’une étape en lien avec les objets et les évènements (réactions ou mécanismes) d’autres étapes.