3.3.2. Egypte : un régime autoritaire aux ressources limitées mais aux ambitions démesurées.

L’Egypte appartient à ce groupe de pays sous-développés qui ont choisi, au lendemain de leur libération à la suite d’un coup de force militaire, la voie socialiste de développement, et qui se sont largement appuyés sur l’aide que l’Urss leur a apportée. D’emblée ils ont donc affiché leur rejet du libéralisme au risque de s’attirer les pires ennuis de la part des pays membres l’OCDE et de l’Alliance atlantique.

Sans doute faut-il voir dans ce choix la conséquence logique du mouvement historique qui les a amenés à secouer le joug de la colonisation plutôt que le seul effet de l’influence idéologique des pays du bloc socialiste. Comme, de surcroît, les traditions communautaires n’ont pas complètement disparu dans ces pays alors que les structures et institutions correspondantes ont été abolies, les régimes autoritaires qui ont été instaurés n’ont pas eu besoin au départ de violenter la société pour édifier un ordre social combinant en un savant mélange les restes de communautarisme de la société traditionnelle avec les vestiges du libéralisme légués par le régime colonial. La résultante fut une forme de socialisme spécifique sans principes définis si ce n’est une vague référence au marxisme destinée à justifier l’étatisation de l’économie.

C’est au début des années 1950 que le processus d’étatisation de l’économie égyptienne a été enclenché après que le roi Farouk eut été déposé par un groupe d’officiers libres dirigé par Djamel Abdennasser. Sous l’impulsion de ce dernier, l’Etat s’est emparé des principaux leviers de commande de l’économie obéissant ainsi à ce que l’on a cru être l’expression de la volonté générale. Un programme de nationalisation des biens appartenant aux étrangers a d’abord été mis en application, suivi d’un programme d’égyptianisation de l’encadrement. Puis la réforme agraire fut instituée tandis que, dans l’industrie, on jetait les bases d’un secteur public englobant tous les secteurs d’activité. En 1960 la mainmise de l’Etat sur l’économie était quasiment achevée, rendant impérative l’adoption de méthodes de planification de type soviétique, donnant ainsi l’occasion pour un rapprochement de l’Egypte avec les pays du bloc socialiste 323 .

Dans le cadre du plan quinquennal (1960—1964), la politique économique élaborée par les autorités avait pour objectif prioritaire la création d’industries de substitution aux importations et visait alors à réduire la dépendance à l’égard de l’ancien occupant (Angleterre). Le monopole de l’Etat sur le commerce extérieur avait été institué pour assurer le contrôle étatique sur les importations du secteur public industriel et permettre le contingentement strict des importations du secteur privé. Toléré, celui-ci n’en était pas moins soumis au système des autorisations gouvernementales pour tout ce qui touchait à son activité.

Quant au secteur public industriel, il bénéficiait de la majeure partie des investissements d’origine étatique dont la répartition allait en priorité à partir de 1965 à l’industrie mécanique, à la métallurgie et aux textiles qui étaient considérées alors comme des industries stratégiques. Le secteur industriel a dès lors pris un essor considérable à la faveur de la politique protectionniste qui était adoptée et du contrôle strict du change qui l’accompagnait. L’impulsion donnée au programme d’industrialisation à partir de la guerre de Suez (1956) n’a donné ses fruits que vers le milieu des années 1960, période à laquelle la restructuration étatique de l’économie s’était fortement consolidée autour des industries de base. Par ailleurs, les effets de la croissance sur le revenu et l’emploi n’ont été effectifs qu’à cette période : en raison du développement considérable qu’a connu le secteur public, un transfert des richesses du haut vers le bas de l’échelle sociale s’est produit, suivant en cela le principe de l’égalitarisme qui était à la base de la politique de l’Etat. Ce transfert a eu pour effet notable un changement conséquent de la structure de la consommation que préfigurait déjà la réforme agraire et le développement de l’emploi industriel. Ce fut néanmoins l’instauration du système des prix subventionnés qui a été le véritable instrument de la politique sociale du gouvernement.

Mais cette politique n’allait pas tarder à produire les effets pervers qui, dans la phase ascendante de l’industrialisation, l’accompagnaient nécessairement : l’accroissement sans contrepartie productive de la masse salariale qui s’inscrivait dans la logique distributive qu’avaient adoptée les pouvoirs publics dans un élan de générosité propre au communautarisme, se traduisait rapidement en déficits d’exploitation cumulatifs dans les entreprises d’Etat. Celles-ci recouraient aux subventions publiques pour réaliser un équilibre financier précaire. Comme les ressources de l’Etat n’étaient pas illimitées, ce mode de financement des déficits se répercutait négativement sur l’état des finances publiques et sur celui de la balance des paiements. A partir de 1974, le successeur de D. Abdel Nasser allait inaugurer une nouvelle politique sous l’appellation de l’Infitah – l’ouverture – dont le volet économique allait prendre l’aspect d’une remise en cause totale, du moins dans son principe, des modes de gestion et de régulation mis en place sous Nasser.

L’Infitah est le nom donné à la libéralisation économique en Egypte. Celle-ci s’appuyait sur un retournement complet des alliances du nouveau régime. Naguère amie et alliée de l’Urss, l’Egypte devint, avec Anouar Sadate, une tête de pont des Etats-Unis au proche Orient 324 . Sur le plan économique, le régime s’est d’emblée engagé dans une politique d’ouverture sans oser pour autant s’attaquer de front aux tenants de « l’orthodoxie nassérienne ». Dans le document de travail dit «document d’octobre » 325 l’esprit d’ouverture dont ont fait preuve les nouvelles autorités n’a pas empêché que soit explicitement reconnu le rôle du secteur public dans le développement économique. En conséquence, les mesures de libéralisation annoncées étaient davantage axées sur l’appel aux capitaux étrangers plutôt que sur la désétatisation. La libéralisation s’est donc traduite par la levée des obstacles non tarifaires à l’importation, par la révision du système de change, par l’ouverture de zones franches autour du canal de Suez et par la promotion de l’investissement privé. L’essor de l’investissement a été favorisé par la conjonction de nombreux facteurs parmi lesquels la hausse des prix du pétrole, la reprise du trafic sur le canal de Suez, l’afflux de touristes étrangers et les envois d’argent des travailleurs émigrés, au nombre de trois millions dans les pays du Golfe arabe. Les ressources du pays ayant ainsi augmenté, on a assisté à une très forte hausse de la consommation interne, ce qui a donné prise à l’illusion d’une prospérité durable. La faible productivité des entreprises publiques liée au maintien d’un bas niveau des prix à la production et au gonflement inconsidéré de la masse salariale a vite fait de produire des effets en contraste violent avec le climat ambiant : de graves pénuries de denrées alimentaires, une baisse sensible du pouvoir d’achat due à l’inflation et l’effondrement du système de distribution des produits de première nécessité ont eu raison de la prétendue prospérité. Des émeutes ont éclaté au Caire en janvier 1975, amenant le gouvernement à reconsidérer certains aspects de sa politique de l’Infitah. La pression sociale s’étant maintenue pendant toute la deuxième moitié des années 1970, l’Etat n’eut d’autre choix que de revenir à la politique nassérienne de maintien des grands équilibres économiques et sociaux.

Mais la crise n’en était qu’à ses débuts. Dans les années 1980, l’Egypte allait connaître les pires ennuis. Avec la chute brutale des recettes pétrolières à partir de 1986, la balance courante enregistre un déficit annuel de l’ordre de 2 milliards de dollars 326 , obligeant les autorités à recourir à l’emprunt extérieur dont l’effet est d’aggraver le service de la dette que le pays ne pouvait déjà pas honorer. L’image de l’Egypte auprès des bailleurs de fonds internationaux n’a cessé dès lors de se dégrader malgré l’appui des Etats-Unis, jusqu’à ce jour de mai 1987 où fut signé avec le FMI un accord de stabilisation macroéconomique, immédiatement suivi d’un accord de rééchelonnement avec le Club de Paris. Ces accords n’ayant apporté aucune amélioration sensible de la situation, l’Egypte s’est trouvée contrainte d’accumuler des retards de paiement dans les remboursements de sa dette dont le service s’élevait en 1990 à 11,4 milliards de dollars 327 . La gravité de la situation économique et sociale engendrée par l’asphyxie financière contraignit le gouvernement égyptien à accepter un nouveau plan de stabilisation et d’ajustement structurel et de se soumettre ainsi aux conditionnalités dictées par le FMI. Depuis 1990, la libéralisation de l’économie égyptienne s’annonce comme une marche forcée vers l’économie de marché après que furent balayées les résistances internes, d’ordre sociopolitique, aux changements projetés.

Les autorités égyptiennes étaient confortées dans cette démarche par l’attitude plus que conciliante des Etats-Unis d’Amérique et des autres pays de la coalition qui s’était formée contre l’Irak au tout début de ce qu’il est convenu d’appeler la première guerre du Golfe. L’Egypte obtint un soutien fort de ces pays pour mener à bien le programme d’ajustement structurel auquel elle avait souscrit. En sus des sommes débloquées au titre des prêts d’ajustement, des allègements de dette (14 milliards de dollars) ou de l’effacement pur et simple de celle-ci (18,2 milliards de dollars), le montant cumulé de l’aide internationale s’éleva à 17,25 milliards de dollars, ce qui a contribué à desserrer l’étau sur l’économie du pays. Pourtant les conditions étaient loin d’être réunies pour que le pays réussît la libéralisation si, comme cela a maintes fois indiqué dans la présente étude, on veut signifier par libéralisation la transition à l’économie de marché entendue comme système d’économie doté de la capacité de se reproduire sur ses propres bases.

Bien que l’Egypte ait été – et reste – la première puissance industrielle du monde arabe, elle ne dispose pas d’un système de production de machines à même de soulager son économie du poids des importations des biens d’équipement qui représentent 25% du total des importations et 43% du déficit commercial accumulé 328 . C’est dire si le pays reste sous-développé au sens où M. Lanzarotti emploie ce concept – d’autant plus sous-développé que, disposant d’un vaste marché intérieur de près de 60 millions d’habitants, son appareil productif est incomplet et obsolète 329 .

Cette situation est typiquement celle d’un pays qui, ayant entrepris de s’industrialiser, n’a pu néanmoins accéder ne serait-ce qu’au premier palier de la maîtrise du principe de composition. Mais les causes de cet état de faits ne sont pas de nature purement économique.

L’Egypte est de ces pays qui ont été tenus longtemps sous le joug colonial. La suzeraineté morale qu’exerçait sur elle la Sublime Porte a survécu à l’effondrement de l’empire ottoman et à la décolonisation en la forme d’un régime monarchique peu enclin à sortir le pays de sa léthargie. Le groupe des officiers libres qui a déposé le roi Farouk avait au contraire des ambitions démesurées : il s’agissait rien moins que de faire de l’Egypte la conscience du monde arabe (encore en partie sous domination étrangère) et le champion des luttes pour son émancipation. D’où le caractère éminemment politique des actions du nouveau régime comme celle ayant conduit (après une guerre éclair qui ne s’est soldée par la victoire que grâce à l’ultimatum lancé par Kroutchev aux coalisés 330 du haut de la tribune de l’ONU) à la nationalisation du canal de Suez.

Mais le pays n’en avait pas fini avec les guerres. L a guerre des six jours a littéralement anéanti ses forces de défense et c’est au prix d’un effort de réarmement et de réorganisation titanesque qu’il put, six ans plus tard, rétablir un équilibre précaire avec Israël pour reconquérir le prestige dont jouissait l’Egypte au sein des populations des pays arabes qui reportaient sur elle leur soif de justice – et de reconnaissance. Or le fardeau était trop lourd.

Sans doute ne faut-il pas voir dans l’initiative d’Anouar Sadate de 1977 un acte de trahison mais une tentative de recentrage de la problématique proche-orientale pour donner un second souffle à l’économie égyptienne, sortie exsangue de trois guerres contre Israël financé, équipé et soutenu par les principales puissances occidentales. Mais le pays n’avait manifestement pas atteint le degré minimum de maîtrise du principe de composition pour tirer avantage de son retrait stratégique de la scène proche-orientale. Réduit à vivre des revenus pétroliers et des revenus de transfert, des produits du tourisme et autres redevances sur le canal de Suez, l’Egypte ne put se passer de l’aide étrangère ; revenus et aide qui ont fini par transformer le système d’économie égyptien en un système à base de rente avec ce que cela implique d’abandon de toute visée nationale du développement et – conséquemment – de toute volonté politique d’indépendance vis-à-vis des puissances tutélaires.

C’est dans ce contexte que la libéralisation a été décrétée, donnant prise aux mêmes critiques que celles que nous aurons à formuler à l’endroit de la politique algérienne de réforme. S’il n’est plus de bon ton de soutenir mordicus la nécessité d’un développement autocentré (eu égard à l’inefficacité avérée de l’économie étatisée), on ne peut s’empêcher de noter que la remise en cause des secteurs économiques d’Etat dans les pays arabes à la faveur de la libéralisation est porteuse des prémisses de l’affaiblissement de l’Etat-nation. Car la libéralisation « constitue davantage un processus subi par des pays en position de faiblesse que le résultat d’une dynamique privée » 331

Le 20e siècle a connu le plus grand nombre de conflits armés dans le monde et les guerres les plus dévastatrices. Il fut aussi le siècle des plus grandes avancées scientifiques et techniques ainsi que celui où le plus grand nombre de peuples de la planète se sont libérés du joug colonial. Relatant toutes les facettes de ce qu’il appelle « le court vingtième siècle » 332 , E. Hobsbawm est fondé à le qualifier d’ « âge des extrêmes » 333 . Il le fut en effet à tous points de vue. Au point de vue politique, les derniers Etats impériaux d’Ancien Régime se sont effondrés tandis que s’opérait dans la conflagration générale la reconfiguration de l’espace vital de chaque Etat-nation.

En fait d’espace vital, c’est, au point de vue économique, d’un espace de valorisation du capital que telles nouvelles grandes puissances avaient le plus besoin quitte à se mettre à dos les anciennes. Anciennes ou nouvelles, toutes n’aspiraient qu’à élargir leur propre espace de valorisation du capital tant leur potentiel de production, aiguillonné par le plus haut degré de maîtrise du principe de composition jamais atteint, sollicitait de nouveaux marchés pour continuer de fonctionner à pleins rendements.

Par deux fois, cette politique a conduit à la guerre mondiale, anéantissant le potentiel économique des puissances en guerre sans jamais pourtant mettre en péril leur capacité à élever le degré de maîtrise du principe de composition auquel elles sont arrivées. Dans la foulée, nombreux sont les peuples des pays d’Asie et d’Afrique encore asservis, à ressentir un besoin irrépressible de libération au point de les mener à déclencher de nouvelles guerres à l’issue desquelles ils ont accédé à l’indépendance.

Dans ces pays, seul existait à l’indépendance, un embryon d’Etat né d’un consensus entre des couches sociales elles-mêmes embryonnaires qui se sont soulevées ensemble contre l’occupant. Le plus souvent, l’armée est apparue comme la seule force organisée capable de mener avec quelque chance de succès la bataille pour le développement. Dans les faits, cette bataille s’est confondue avec celle menée pour l’affirmation de l’Etat comme sujet de droit reconnu internationalement et avec une troisième bataille tendant à réunir en une nation des ethnies et des peuples disparates que la colonisation a tenus sous le même joug. Toute la difficulté consistait à ce que ces communautés reconnussent en la nouvelle nation leur être collectif unique. Le plus souvent, ce travail aux multiples implications a dû être mené à contre-courant des idées dominantes professées par les tenants des nouvelles formes d’assujettissement économique.

Prenant leur inspiration et cherchant leurs modèles parmi les pays du bloc socialiste, nombreux ont été les pays qui ont cru pouvoir édifier un système d’économie productive échappant aux règles et aux impératifs de l’économie de marché. D’autres ont adopté les principes du libéralisme, optant par la même occasion pour l’alignement sur les pays du monde libre dont ils sont devenus des alliés et même parfois des têtes de pont de ces pays dans leur continent. Tous ou presque ont néanmoins lancé des programmes ambitieux d’industrialisation à un moment où le niveau de développement des forces productives à l’échelle mondiale atteignait des sommets jamais égalés, ce qui a placé les pays nouvellement indépendants devant des exigences inaccessibles pour leur économie. La bataille pour le développement s’est muée en une course effrénée pour le progrès technique rendant obsolètes avant même leur mise en exploitation les équipements industriels acquis à des prix prohibitifs auprès des pays à économie de marché évoluée. L’industrialisation qui se heurtait à des obstacles exogènes auxquels ni l’Allemagne ni le Japon n’avaient été confrontés en leur temps, rencontrait par ailleurs une limite endogène dans l’inadéquation entre le modèle de développement mis en œuvre et les conditions techniques, sociales et économiques de leur application, ce qui n’était pas de nature à faciliter la maîtrise du principe de composition dont ils n'avaient pu assimiler que des bribes. Le processus même d’industrialisation ne tardait pas alors à se trouver bloqué et l’économie à entrer en crise.

C’est dans ce contexte que les pays ayant maintenant assis durablement leur domination économique sur les autres ont entrepris de prôner la libéralisation à l’échelle mondiale sans se soucier des difficultés rencontrées par ces derniers dans leur tentative désespérée d’endogénéiser le principe de composition.

Après avoir montré, sur l'exemple de la Russie et de la Corée du sud confrontées à la crise de leur modèle d’accumulation et sur l’exemple de la Turquie et de l’Egypte en butte à des difficultés nées de leur insuffisante maîtrise du principe de composition, les limites de la libéralisation, nous nous proposons de relater dans le chapitre qui suit les points de vue divergents des théoriciens de l'économie du développement concernant les causes et les conséquences du sous-développement. L'approche orthodoxe qui a prévalu au sein des organismes multilatéraux de financement (FMI, Banque Mondiale) ayant fourni à tous les pays en transition le même modèle de résolution de la crise qui les secouait – modèle dénommé programme d'ajustement structurel – celui-ci fera ensuite l'objet d'une présentation synthétique et critique, l'aspect critique étant fondé sur de nouvelles recherches relatives à l'économie d'endettement et à la nature du sous-développement.

Notes
323.

On se souvient que, dans la crise du canal de Suez de 1956, l’Urss avait lancé un ultimatum aux trois pays de la coalition qui ont mené l’attaque contre l’Egypte (France, Angleterre, Israël) pour la faire revenir sur sa décision de nationaliser le canal.

324.

Dans son livre CIA, guerres secrètes, 1981-1987, Bob Woodward révèle que non seulement la CIA et la NSA disposaient d’un réseau d’écoutes électroniques et d’agents en Egypte – y compris au sein du gouvernement - mais que ce pays était devenu, avec l’Arabie Séoudite, le lieu de transit des armes que les Etats-Unis envoyaient à la résistance afghane. (Voir pp 93 et 111). Ed. Stock 1987.

325.

Il s’agit du document qui renferme les principes de l’Infitah publié en octobre 1974 par le gouvernement égyptien pour mobiliser l’opinion en faveur de la nouvelle politique.

326.

F. Clément, Revue Egypte-Monde Arabe n°9 (Introduction), 1er trimestre 1992, p 7.

327.

Id. p 8.

328.

Chiffres cités par F.Clément, op. cit. p10.

329.

F.Clément, op. cit. p12.

330.

Angleterre, France, Israël.

331.

Louis Blin, L’économie égyptienne, libéralisation et insertion dans le marché mondial, Ed. L’Harmattan, 1994, p9.

332.

Par opposition au « long dix-neuvième siècle » qui s’étale sur 125 ans (de 1789 à 1914).

333.

L’âge des extrêmes, Ed. Le Monde, 1999.