Hegel : la dialectique de la raison et de la violence

Si pour Kant la paix est un devoir de la raison comme but ultime de l'histoire du point de vue cosmopolitique, pour Hegel cette conception repose sur des présupposés moraux attribués aux hommes.

Or, les réalités de l'histoire viennent, selon Hegel, démentir les options kantiennes. Hegel applique le principe d'individualité à l'Etat. Il écrit en substance que ‘"’ ‘l'Etat a l'individualité qui existe essentiellement comme individu et comme individu réel immédiat dans le souverain’ ‘"’ ‘ 51 ’. Il explicite par ailleurs que ‘"’ ‘entre eux les Etats se trouvent plutôt dans un état de nature que dans un état de droit. C'est pourquoi la lutte est incessante entre eux, ce qui les obligent à conclure des traités et à se situer ainsi vis-à-vis les uns des autres dans un état de droit. Mais d'un autre côté, ils sont pleinement autonomes et indépendants les uns des autres. Le droit entre eux n'est donc pas effectif. Ils peuvent ainsi rompre arbitrairement les traités et conservent à cet égard une certaine méfiance réciproque. En ’ ‘tant qu'essences naturelles, ils usent entre eux de violence pour conserver leur droit ; il leur faut imposer eux-mêmes leur droit et par conséquent se faire la guerre les uns les autres’ ‘"’ ‘ 52 ’. Cette affirmation Hegel la poursuit dans ‘"’ ‘Principes de la philosophie du droit’ ‘"’. Il écrit en effet que ‘"’ ‘dans leurs relations entre eux, les Etats se comportent en tant que particuliers’ ‘"’ ‘ 53 ’ ‘.’ C'est l'état où règne le jeu des passions, des désirs et de la violence, ‘"’ ‘c'est un jeu où l'organisme moral lui-même, l'indépendance de l'Etat, est exposé au hasard’ ‘"’ ‘ 54 ’ ‘.’

Ainsi "la souveraineté vers l'intérieur"55 pose l'individualité qui se manifeste par rapport aux autres Etats et chacun est indépendant face aux autres56. Cette spécificité de l'individualité des Etats fait que "l'intérêt et le droit de l'individu" s'évanouissent pour générer un état de guerre permanent. Par ailleurs, la volonté des Etats à vouloir conserver leur indépendance occasionne des conflits qui se transforment en des hostilités déclarées. Hegel, au-delà de cette situation où se trouvent les Etats affirme que la guerre a "cette signification supérieure" que par elle les peuples ne risquent pas de s'établir "dans une tranquillité durable comme une paix durable ou éternelle [les] y plongerait"57. C'est grâce aux guerres extérieures selon lui, que les troubles intérieurs ne peuvent se développer et que se "consolide la puissance intérieure de l'Etat"58. Pour Hegel, l'histoire témoigne de cela. Inversement, les peuples qui refusent la guerre seront conquis par d'autres et perdront leur indépendance. Il affirme également que dans ce cas la liberté des peuples est "morte de la peur de mourir"59.

La paix, ainsi mise en perspective hors de la guerre elle-même, n'est ni réalisable ni même souhaitable. La guerre assure le maintien ou la restauration de l'unité sociale. La vie des individus est dans le tout, dans la communauté. Or, ‘"’ ‘pour ne pas les laisser s'enraciner et se durcir dans cet ’ ‘isolement, donc pour ne pas laisser se désagréger le tout et s'évaporer l'esprit, le gouvernement doit de temps en temps les ébranler dans leur intimité par la guerre ; par la guerre, il doit déranger leur ordre qui se fait habituel, violer leur droit à l'indépendance, de même qu'aux individus, qui en s'enfonçant dans cet ordre se détachent du tout et aspirent à l'être-pour-soi inviolable et à la sécurité de la personne, le gouvernement doit, dans ce travail imposé, donner à sentir leur maître, la mort’ ‘"’ ‘ 60 ’ ‘.’

Pour l'auteur de la Phénoménologie de l'Esprit, les peuples libres ne craignent pas la guerre non plus que la mort. Ils craignent en revanche bien plus une paix trop stable, caractérisée à l'origine par la peur de mourir ; ce qui fait perdre, selon Hegel, la liberté aux hommes.

L'adhésion à l'Etat de la part de l'individu est son devoir ; Etat qui est la manifestation de la volonté générale. En effet, l'état de nature n'est fait que ‘"’ ‘de rudesse, de violence et d'injustice… il est donc indispensable que les hommes échappent à cet état pour accéder à un autre état, où prédomine le vouloir raisonnable’ ‘"’ ‘ 61 ’ ‘.’ Ce nouvel état où se trouvent les hommes, devenus membres organiques de l'Etat est ‘"’ ‘la vie éthique, ainsi que défini par le philosophe, elle est, réelle et existante car il est [l'Etat] l'unité du vouloir subjectif et du vouloir général et essentiel ; c'est cette unité qui constitue l'ordre éthique’ ‘"’ ‘ 62 ’ ‘.’

C'est ce concept de vie éthique que Hegel substitue au concept de moralité kantienne, laquelle suppose la volonté bonne. Hegel pense quant à lui qu'entre les Etats les ‘"’ ‘arbitrages et les médiations sont contingentes, dépendantes de leurs volontés particulières. La conception kantienne d'une paix éternelle par une ligue des Etats qui règlerait tout conflit et qui écarterait toute difficulté comme pouvoir reconnu par chaque Etat, et qui rendrait impossible la solution de la guerre, suppose l'adhésion des Etats, lesquels reposeraient sur des motifs moraux subjectifs ou religieux, mais toujours sur leur volonté souveraine particulière, et resterait donc entachée de contingence’ ‘"’ ‘ 63 ’ ‘.’

Kant aurait donc, selon Hegel, mésestimé l'individualité des Etats, qui dans leur état de nature seraient incapables de se soumettre à une autorité commune afin d'éviter la guerre. Pour Kant la réalisation de la paix est un devoir, un horizon à atteindre. La question ne se pose pas quant au délai nécessaire pour y parvenir, c'est asymptotiquement qu'elle peut être atteinte, il s'agit de tendre vers cette finalité comme idée.

Au contraire, c'est à partir du concept d'individualité appliqué aux Etats que Hegel pose la nécessité éthique pour l'Etat de protéger cette individualité en soi et pour soi. C'est ainsi qu'il en déduit l'effectivité de la guerre tout de même que sa nécessité. On comprend dès lors, selon les conceptions du philosophe, que la paix ne saurait être qu'un état transitoire entre deux périodes dont la caractéristique est la guerre.

La guerre présentée comme "ruse de la raison", selon la formule de Kant, se donne également à penser ici, selon son corollaire, comme moteur de l'histoire et de l'évolution humaine. L'individualisme est transféré de l'homme vers l'Etat ; ‘"’ ‘le principe du monde moderne, la pensée et l'universel, écrit Hegel, a donné au courage sa forme supérieure : en effet sa manifestation apparaît comme mécanique, n'est pas l'acte d'une personne particulière, mais du membre d'un tout. De même il n'est pas dirigé contre des individus mais contre une totalité hostile, si bien que le courage personnel apparaît comme impersonnel’ ‘"’. Ce qui absout toute violence personnelle à l'endroit de l'individu réduit à un rouage d'une mécanique qui lui échappe et le dédouane à la fois, de ses actes guerriers".

Comme conséquence logique selon Hegel, ‘"’ ‘ce principe [du monde moderne] a d'ailleurs trouvé l'arme à feu et ce n'est pas un hasard que la découverte de cette arme ait transformé la forme purement personnelle du courage en cette forme plus abstraite’ ‘"’ ‘ 64 ’ ‘.’

Ainsi donc, par ce moyen technique, l'arme à feu, création de l'homme, individu néanmoins, l'alter ego perd son statut de sujet pour celui d'objet. Dès lors, la mise à distance de la mort libérerait de la question morale dont l'homme, utilisateur de l'arme, serait assailli, à savoir : le problème de donner la mort.

Karl Max, en disciple de Hegel, a montré de son côté la réalité de la violence socio-économique. S'il a bien évoqué la guerre et une hypothétique paix qui devait lui faire suite, il ne les a pas étudiées comme objet dans ses recherches. En effet, ainsi que le note Jeannine Chanteur, ‘"’ ‘si la pensée de Marx s'est constituée dans sa réaction à la lecture des œuvres de Kant et Hegel, elle n'en reste pas moins très souvent proche de certains thèmes hégéliens, mais aussi kantiens’ ‘"’ ‘ 65 ’. Il n'en demeure pas moins que les oppositions qui caractérisent Marx sont patentes, nonobstant le fait que si Kant et Hegel ont fait œuvre de philosophes, Marx quant à lui s'est moins préoccupé d'une approche philosophique du problème de la guerre et de la paix.

De son état originel, l'homme, cet "animal humain", contingent uniquement en rapport à ses besoins face à la nature, a grâce à son travail au cours des générations successives accédé, selon Marx, à travers son histoire au statut d'homme. Il s'est auto-produit dans son humanité.

Si pour Kant et Hegel, la raison est la structure des choses, sur le plan dialectique, Marx n'emprunte pas la même voie. Dans sa postface de la seconde édition allemande du "Capital", il écrit en 1875 : ‘"’ ‘ma méthode dialectique, non seulement diffère par la base de la méthode hégélienne, mais elle en est même l'exact opposé – pour Hegel le mouvement de la pensée, qu'il personnifie sous le nom d'Idée, est démiurge de la réalité, laquelle n'est que la forme phénoménale de l'Idée – pour moi, au contraire, le mouvement de la pensée n'est que la réflexion du mouvement réel, transposé dans le cerveau de l'homme’ ‘"’ ‘ 66 ’. L'orientation de la démarche de Marx sera de ce fait toute différente de celles des philosophes précédents. Les causes des guerres n'ont pas tant pour Marx leur origine dans les passions que les hommes entretiennent, que dans les contradictions économiques qui servent les pouvoirs politiques. Les passions n'en sont ici que les conséquences. Toutes les formes de civilisations qui se sont succédées, bien que nécessaires à la progression de l'histoire, ont fait la preuve de leur indigence et disparaissent tour à tour, ce ne sont que des moments historiques. Un ordre supérieur vient en lieu et place du précédent.

Marx écrit en substance que ‘"’ ‘les rapports sociaux suivant lesquels les individus produisent, changent et se transforment avec l'évolution et le développement des moyens matériels de production… la société antique, la société féodale, la société bourgeoise sont de tels ensembles de rapports de production, dont chacun désigne le stade particulier de l'évolution historique de l'humanité’ ‘"’ ‘ 67 ’. Pour Marx, ce sont de ces situations que sont nées les guerres qui furent suivies d'une paix à caractère temporaire. Il convient donc d'opposer à cet état de fait une guerre radicale et définitive, ce qui sera dans son esprit la tâche de la révolution prolétarienne. Marx écrit en effet : ‘"’ ‘tout soulèvement révolutionnaire doit échouer jusqu'au jour où la classe ouvrière révolutionnaire l'aura emporté’ ‘"’, toute tentative de réforme sociale ne peut être qu'instable dans ses résultats et en restera en définitive que pure utopie, ‘"’ ‘tant que la révolution prolétarienne ne s'est pas mesurée avec la contre-révolution féodale, les armes à la main, dans une guerre mondiale’ ‘"’ ‘ 68 ’. Il s'agit dans l'esprit de Marx que la guerre civile se développe en tous points des différents pays afin de rendre à terme une paix effective. Dans le "Manifeste du parti communiste", il écrit avec Engels : ‘"’ ‘il va sans dire que le prolétariat de chaque pays doit en finir, avant tout, avec sa propre bourgeoisie’ ‘"’ ‘ 69 ’. Les auteurs du manifeste pensent que le moment historique est réalisé et que l'action doit pourvoir s'enclencher.

Les conceptions théoriques d'un regroupement d'hommes, les communistes, ne sont ‘"’ ‘que l'expression générale des conditions réelles d'une lutte de classes existantes, d'un mouvement historique qui s'opère sous nos yeux’ ‘"’ ‘ 70 ’ ‘.’

Cependant, les communistes ne sont pas l'ensemble des prolétariens. Le rôle dirigeant du parti est le levain de la lutte des classes, une élite qui doit guider la masse des travailleurs, laquelle doit en définitive livrer une guerre totale en vue d'éradiquer la bourgeoisie.

A cette issue une paix totale doit voir le jour. Marx et Engels indiquent sans ambiguïté que ‘"’ ‘le prolétariat fonde sa domination par le renversement violent de la bourgeoisie’ ‘"’ ‘ 71 ’; c'est le prix à payer selon eux pour que la paix s'installe, par la suppression des classes.

La réforme de la société ne saurait donc être pacifique. Du fait même que les réformes qui sont opérées jusque là, sont à l'initiative de l'Etat bourgeois qui entend conserver ses prérogatives et privilèges acquis. L'appropriation du travail et l'abolition de la propriété privée doivent conjointement conduire à une nouvelle forme politique grâce à une révolution totale et radicale. A l'instar de ‘"’ ‘la bourgeoisie [qui] a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire’ ‘"’ ‘ 72 ’ ‘,’ Marx pense qu'au XIXe siècle la classe prolétarienne se trouve à son tour positionnée dans les conditions propre à réaliser une nouvelle révolution ; ‘"’ ‘les armes dont la bourgeoisie s'est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd'hui contre la bourgeoisie elle-même’ ‘"’. Mais, la bourgeoisie n'a pas seulement produit ces armes, ‘"’ ‘elle a produit aussi les hommes qui manieront ces armes – les ouvriers modernes, les prolétaires’ ‘"’ ‘ 73 ’.

Les luttes nationales sporadiques devront, selon les auteurs du manifeste, se centraliser en "une lutte de classe" ; la classe prolétarienne devra s'organiser en parti politique, qui ira sans cesse en se renforçant à l'issue des luttes locales74.

Il leur semble à l'évidence, que quelles que soient les phases historiques considérées, les guerres ont pour origine un dysfonctionnement économique, et ‘"’ ‘l'histoire n'est pas autre chose que la succession ’ ‘des différentes générations dont chacune exploite les matériaux, les capitaux, les forces productives qui lui sont transmis par toutes les générations précédentes ; de ce fait, chaque génération continue donc, d'une part le mode d'activité qui lui est transmis, mais dans des circonstances radicalement transformées et d'autre part elle modifie les anciennes circonstances en se livrant à une activité radicalement différente’ ‘"’ ‘ 75 ’.

L'histoire en serait arrivée à ce point où, le développement de la classe prolétarienne avec ses forces productives conséquentes serait à même de fournir le moyen de supprimer l'antagonisme qui oppose la classe prolétarienne et classe bourgeoise, cette dernière devant disparaître avec cette phase historique.

Ainsi l'espoir formulé par Marx d'une dernière guerre, totale, doit conduire à la paix.

La suprématie politique du prolétariat supplanterait la bourgeoisie, lequel prolétariat, annexant le capital, le remettra entre les mains de l'Etat ; son rôle étant à terme d'abolir ‘"’ ‘les classes en général et, par là même, sa propre domination comme classe’ ‘"’ ‘ 76 ’.

Par extension du processus, Marx en vient à affirmer, ce qui lui semble logique, à savoir que : ‘"’ ‘du jour où tombe l'antagonisme des classes à l'intérieur de la nation, tombe également l'hostilité entre elles… abolissez l'exploitation de l'homme par l'homme, et vous abolirez l'exploitation d'une nation par une autre nation’ ‘"’ ‘ 77 ’.

Dans la suite du développement de l'histoire, force est de constater que l'analyse marxienne de la guerre et de la paix, c'est-à-dire en fait de la guerre qui doit conduire à la paix, n'a pas produit l'effet escompté. On ne peut que se réjouir du fait qu'il n'y ait pas eu cet embrasement total et destructeur de vies que souhaitaient Marx et Engels. Ces hommes ont pensé la guerre et la paix dans le contexte particulier du développement du capitalisme à ses débuts. Par ailleurs, leur pensée s'est développée sur le plan matérialiste et, l'espoir entretenu par la "masse prolétarienne" de changer un état de société, voire du monde, risque fort de se heurter à l'abstraction d'un monde déshumanisé. En d'autres termes, c'est à notre sens oublier les réalités liées aux désirs humains.

En ce sens, l'égalité des hommes, fondée sur l'égale propriété et sur la copropriété des moyens de productions, conduiraient à une paix par contention, qui en fait serait porteuse et génératrice d'une guerre future. Ne pouvons-nous pas penser en considérant cela, que la vision marxienne demeure au plan de l'utopie ?

En 1870, pour Jules Ferry, sur le plan éducatif, il s'agissait de promouvoir l'égalité de dignité ainsi qu'une morale commune pour des hommes égaux en droits et devoirs qui contracteront ensemble. La suppression de la distinction de classes ne pouvait que résulter selon lui, que ‘"’ ‘du mélange des riches et des pauvres sur les bancs de quelque école’ ‘"’ ‘ 78 ’. Cependant deux réseaux s'installent, celui des écoles primaires pour le peuple d'une part, et celui du secondaire : collèges et lycées d'autre part, pour les couches aisées de la société, ce qui de facto crée de l'inégalité. Les conflits entre classes, socialement inégales, ne seront pas pour autant éradiqués. Ainsi, dans le domaine éducatif, derrière le consensus de l'école républicaine, nous ne pouvons que constater la persistance des luttes sociales

Notes
51.

- HEGEL, (G.W.F.), Principes de la philosophie du droit, Paris, Gallimard, 1940. 264 p. § 321.

52.

- HEGEL, (G.W.F.), Propédeutique philosophique, Paris, Editions de Minuit, 1963. 223 p.

53.

- HEGEL, (G.W.F.), Principes de la philosophie du droit, Paris, Gallimard, 1940. 264 p. § 340.

54.

- Ibid.

55.

- HEGEL, Principes, Op. Cit. § 321.

56.

- Ibid. Cf. § 322.

57.

- Ibid. § 324.

58.

- Ibid.

59.

- Ibid.

60.

- HEGEL, (G.W.F.), La phénoménologie de l'esprit, Paris, Aubier Montaigne. 1991. Tome II, p. 23

61.

- HEGEL, (G.W.F.), Propédeutique philosophique, Op. Cit. § 25.

62.

- HEGEL, (G.W.F.), La raison dans l'histoire, Paris, Plon, 19656. 307 p. p. 136.

63.

- HEGEL (G.W.F.), Principes, Op. Cit. § 333, R.

64.

- HEGEL, (G.W.F.), Principes, Op. Cit. § 328 R.

65.

- CHANTEUR, (J.), De la guerre à la paix, Paris, PUF, 1989. 365 p. Note p. 265.

66.

- MARX, (K.), Le capital, Paris, Flammarion, 1985. 229 p. L I. Sections V à VIII, p. 223.

67.

- MARX, (K.), Œuvres, Paris, NRF. Le travail salarié et capital, T I, p. 212.

68.

- Ibid. p. 201.

69.

- MARX, (K.) & ENGELS, (F.), Manifeste du Parti communiste, Paris, Editions sociales, 1966, 94 p. p. 50.

70.

- Ibid. p. 54.

71.

- Ibid. P. 50

72.

- Ibid. p. 33.

73.

- Ibid. p. 41.

74.

- Cf. Manifeste, p.46 & svtes.

75.

- MARX, (K.) & ENGELS, (F.), L'idéologie allemande, Paris, Edition sociales, 1968, 142 p. p. 72.

76.

- MARX, (K.) & ENGELS, (F.), Manifeste du Parti communiste, Paris, Editions sociales, 1966, 94 p. p. 70.

77.

- Ibid. p/ 64.

78.

- In Discours de Jules Ferry : "L'égalité d'éducation", 10 avril 1870.