Si, pour Hobbes, la guerre est inhérente à la nature humaine, il en est de même pour Kant. En effet : ‘"’ ‘que l'on songe, écrit le philosophe, à la méchanceté de la nature humaine, qui se montre à nu dans les libres relations des peuples entre eux’ ‘"’ ‘ 183 ’. A l'instar des relations que les hommes entretiennent entre eux, il en est de même en ce qui concerne les Etats, ‘"’ ‘le problème essentiel pour l'espèce humaine [est] celui que la nature contraint l'homme à résoudre, c'est la réalisation d'une société civile administrant le droit de façon universelle’ ‘"’ ‘ 184 ’ ‘.’ Le problème est de savoir si le "bois dont l'homme est fait"185 qui est si noueux et si tordu, à quelque chance de se voir un jour redressé. Kant énonce qu'en la matière c'est ‘"’ ‘le problème le plus difficile ; c'est aussi celui qui sera résolu en dernier par l'espèce humaine’ ‘"’ ‘ 186 ’ ‘.’
Cette vaste entreprise humaine reste une Idée, qui si ‘"’ ‘un jour, par hasard [une constitution civile] réussisse à se conserver dans sa forme (heureux hasard, dont on n'imagine pas sans peine la réussite !)’ ‘"’ ‘ 187 ’ ; ou devons-nous admettre que la nature conduit l'espèce humaine ‘"’ ‘du degré inférieur de l'animalité au degré supérieur de l'humanité par un art qui lui est propre’ ‘"’ ‘ 188 ’ ‘.’
Cependant, si la nature a pourvu l'homme des ‘"’ ‘dispositions naturelles qui visent à l'usage de la raison’ ‘"’, ces dispositions n'ont pas ‘"’ ‘dû recevoir leur développement complet au plan individuel’ ‘"’ ; il s'agit de réaliser cette complétude "seulement dans l'espèce"189.
Kant s'interrogeant relativement à la nature, incluant l'homme, il reconnaît que ‘"’ ‘l'histoire de la nature commence par le Bien, car elle est l'œuvre de Dieu ; l'histoire de la liberté commence par le mal, car elle est l'œuvre de l'homme’ ‘"’ ‘ 190 ’ ‘.’
Ainsi, selon le philosophe, l'homme réunit au cours de l'histoire trois dispositions : celle d'abord de l'animalité qui assure à la fois, et sa conservation et la pérennité de l'espèce ; ensuite vient la disposition pour l'humanité où l'homme entre en contact conscient avec les autres hommes par l'exercice de la raison qui satisfait son amour de soi par la comparaison qu'il peut faire avec les autres hommes ; enfin, la disposition de la personnalité que le philosophe définit comme ‘"’ ‘l'aptitude à ressentir le respect de la loi morale en tant que motif en soi suffisant de l'arbitre’ ‘"’ ‘ 191 ’ ‘.’
Des deux premières dispositions peuvent naître tous les dysfonctionnements entre les hommes qui les conduisent parfois à l'extrême, c'est-à-dire à se faire la guerre. Quant à la troisième proposition, elle définit la possibilité pour l'homme du libre choix de la détermination, liée à la volonté. La liberté fait que l'homme peut s'écarter de "l'originelle bonté de la nature"192, c'est-à-dire du donné initial. Kant définit la caractéristique de la liberté ainsi : ‘"’ ‘le concept de liberté, écrit-il, en tant que réalité, en est prouvé par une loi apodictique’ ‘ 193 ’ ‘ de la raison pratique, forme la clé de voûte de tout l'édifice d'un système de la raison pure, y compris de la raison spéculative, et tous les autres concepts’ ‘"’ ‘ 194 ’.
La liberté, condition de la loi morale, est la "seule de toutes les idées que nous connaissons a priori" comme possibilité d'ordre pratique ‘"’ ‘sans pour autant la connaître et la comprendre théoriquement. Il n'en résulte [pas] ajoute Kant, une extension de la connaissance théorique de la raison, mais seulement la possibilité de cette extension, qui auparavant n'était que problème et devient ’ ‘ici assertion, et par conséquent la jonction de l'usage pratique de la raison avec les éléments de son usage théorique’ ‘"’ ‘ 195 ’ ‘.’
Dans la critique de la raison pure, Kant avait montré précédemment, en 1871, que ‘"’ ‘la liberté n'est ici traitée, écrivait-il, que comme Idée transcendantale’ ‘"’ ‘ 196 ’, donc ne pouvant être démontrable scientifiquement.
L'usage même que l'homme fera de sa liberté le détermine à la contingence, il aura la possibilité de choisir le bien tout autant que le mal, étant donné que toute action peut, étant tributaire de la volonté, être choisie sans nullement tenir compte de la loi morale.
Ainsi l'histoire, au fil des générations qui se succèdent, génère la culture. Les dispositions naturelles ‘"’ ‘sont entraînées par le progrès de la civilisation ; et réciproquement elles portent préjudice à ces progrès, jusqu'au moment où l'art, atteignant sa perfection, devienne de nouveau nature ; ce qui est la fin dernière de la destination morale pour l'espèce humaine’ ‘"’ ‘ 197 ’ ‘.’ Cette fin dernière, c'est pour le philosophe, l'avènement de la paix perpétuelle, et quoi qu'on n'en puisse garantir ni en ‘"’ ‘prédire théoriquement l'avènement, elle suffit au point de vue pratique, et elle nous fait un devoir de tendre à ce but (qui n'est pas purement chimérique)’ ‘"’ ‘ 198 ’ ‘.’ Kant en la matière fait preuve d'optimisme quand il écrit que : ‘"’ ‘si c'est un devoir, (la paix) auquel s'ajoute une espérance fondée, de réaliser le règne du droit public, mais par un progrès s'entendant à l'infini, la paix perpétuelle, qui doit succéder à ce que l'on a nommé faussement jusqu'ici des traités de paix.... n'est pas une idée vide, mais un problème qui, recevant peu à peu sa solution, se rapproche toujours davantage de son but (car il faut espérer que les mêmes progrès se feront dans des temps de plus en plus courts)’ ‘"’ ‘ 199 ’ ‘.’
Kant envisage donc le progrès de manière extensive, lequel en viendrait à s'accumuler, reposant sur les quanta de progrès de génération en génération.
L'homme est duel en ce sens qu'il est tout à la fois ‘"’ ‘libre et indépendant de sa sensibilité, de ses impulsions et de ses passions, ce sont elles qui déterminent les guerres’ ‘"’ ‘ 200 ’ ‘.’ Il n'en demeure pas moins que pour le philosophe des Lumières, le libre choix de l'homme, dans la longue suite des générations de l'espèce humaine, ce choix doit, au terme de l'histoire conduire à l'élaboration de la paix. En effet, à propos de ‘"’ ‘l'Idéal du souverain Bien comme fondement pour la détermination de la fin dernière de la raison pure’ ‘"’, Kant s'interroge en ces termes : ‘"’ ‘quel usage pouvons-nous faire de notre entendement, même par rapport à l'expérience, si nous ne nous posons pas des fins ? Or, les fins suprêmes sont celles de la moralité, et il n'y a que la raison pure qui puisse nous les faire connaître’ ‘"’ ‘ 201 ’ ‘.’
A terme, les hommes ainsi raisonnables et finis, pourront vivre en présence les uns des autres dans la constitution civile parfaite qui, grâce au politique et au juridique pourra exercer la contrainte pacifique, cependant que la liberté pourra toujours occasionner des choix pour le mal. Il s'agit bien là encore de la notion de devoir, la création de la société civile est l'affaire de l'homme par la médiation de la raison. Il est une espérance, exprimée par le philosophe ‘"’ ‘qui s'accomplira peut être un jour, mais qui sait après quelle attente ! C'est que l'on parvienne à découvrir à la place de la variété sans fin des lois civiles les principes de ces lois, pour simplifier, comme on dit, la législation’ ‘"’ ‘ 202 ’. Il reste néanmoins qu'en ce domaine ‘"’ ‘toute notre connaissance, nous dit Kant, commence par les sens, passe de là à l'entendement et finit par la raison. Il n'est pas en nous de faculté au-dessus de cette dernière pour élaborer la matière de l'intuition et pour la ramener sous la plus haute unité de la pensée’ ‘"’ ‘ 203 ’ ‘.’
Le discours sur la paix s'appuyant sur l'expérientiel serait dépourvu de la dimension normative : ‘"’ ‘si on distingue normalité (expérience ordinaire) et normativité (norme rationnelle de l'expérience), ’ ‘il semble que la paix soit plus normative que normale’ ‘"’ ‘ 204 ’ ‘.’ L'essence de la paix en lien avec l'expérience ne renseigne pas sur la perpétuité. La guerre d'un point de vue juridique et moral n'aurait pas à se perpétuer. C'est ce que Kant exprime dans ses ‘"’ ‘Articles préliminaires en vue de la paix perpétuelle entre Etats’ ‘"’ ‘ 205 ’ d'un point de vue normatif, comme lois à établir entre les Etats. Il ne faut pas en effet succomber au doux rêve de la paix, ainsi que l'écrit le philosophe dans son introduction à la Paix perpétuelle, prenant pour allégorie ‘"’ ‘cette inscription satirique : Pax perpetua, qu'on lisait sur l'enseigne d'un aubergiste hollandais où était peint un cimetière, s'applique-t-elle aux hommes en général, ou particulièrement aux souverains, toujours insatiables de guerre, ou bien seulement aux philosophes qui se livrent à ce doux rêve ?’ ‘"’ ‘ 206 ’ ‘.’
L'état de paix ne saurait être défini par un état de nature, il est de ce fait nécessaire qu'il soit institué. Il en va des peuples constitués en Etats, comme des individus dans l'état de nature : c'est-à-dire dans l'indépendance de toute loi extérieure, leur voisinage est déjà un préjudice réciproque. Sa sûreté doit être juridiquement garantie pour surmonter l'insociable sociabilité des hommes. L'homme est incapable de vivre ni de concevoir une liberté qui ne soit indépendante de toute loi. C'est en ceci qu'il est naturellement insociable. Outre les tendances à l'agression, c'est la répulsion à entrer en communication avec autrui. L'homme ne recherche pas non plus la solitude, il ressent que les liens établis avec autrui sont nécessaires au développement de ses propres facultés, malgré le caractère conflictuel qu'une collaboration peut représenter. En effet, il refuse d'aliéner son autonomie de décision servant ses intérêts et ses passions. C'est cela, selon Kant, qui menace l'équilibre social, qui dans ce cas s'apparente à un état de nature régi par la guerre généralisée au contraire d'une communauté où chaque individu conduirait paisiblement sa vie. Kant conçoit du scepticisme pour les idées de ceux qui pensent que la nature humaine est bonne et qu'elle doive conduire les nations vers une paix perpétuelle. Cependant, il n'y a pas à désespérer, le conflit est facteur de progrès, le désir de domination génère l'émulation et est lui-même favorable à la prospérité de l'humanité en général. L'Etat, à l'instar de l'individu, doit s'arracher à l'état de nature et gagner l'état de droit.
La menace permanente qui pèse sur l'équilibre social ne peut laisser espérer que la nature humaine génère la paix entre les nations de manière perpétuelle, d'où l'indispensable aspect normatif. Ce sont les six articles préliminaires et nécessaires de Kant pour espérer établir une paix perpétuelle entre les Etats :
un Etat doit pouvoir être autonome dans la constitution de son gouvernement ;
dans une guerre il ne faut pas rendre impossible le retour à la paix.
Suivent ensuite les articles qui définissent un traité de paix perpétuelle entre les Etats : "l'état de paix parmi les hommes vivant les uns à côté des autres n'est pas un état de nature, lequel est bien plutôt un état de guerre, sinon déclarée, du moins menaçante. "Il a donc besoin d'être établi..."207 :
La guerre contient en elle-même une règle de droit, qui suppose que l'on puisse accréditer une possible paix. Et, en considérant le concept de guerre, rien ne permet de conclure en définitive à sa permanence.
L'homme présenterait les deux instincts : l'un guerrier et l'autre pacifique. La contrainte est de faire vivre ensemble les différences : des pluralités de singularités.
Si, selon Kant, l'intention de la nature est de faire de la discorde un moyen de concorde, ou encore de faire de la guerre un instrument de paix, Hegel accorde quant à lui à la guerre un pouvoir de former la conscience humaine. La nature est sublimée par l'expérience de la mort risquée et donnée : ‘"’ ‘ce caractère passager devient quelque chose de voulu et la négativité qui est à sa base devient l'individualité substantielle propre de l'être moral’ ‘"’ ‘ 208 ’ ‘.’ Pour Hegel la guerre est un mouvement nécessaire à la vie, tandis que la paix est une tranquillité annonciatrice de mort. Toute guerre, tant pour Kant que pour Hegel, est guerre d'indépendance, mais pour Hegel elle est guerre de souveraineté entre Etats, ce qu'elle n'est pas pour Kant où dans ce cas elle est défensive et de résistance.
"Vers la paix perpétuelle" fait l'objet de critiques de la part de Hegel. Pour lui ce projet repose sur des présupposés moraux que l'histoire vient contredire : ‘"’ ‘la conception kantienne d'une paix éternelle par une ligue des Etats qui réglerait tout conflit et qui écarterait toute difficulté comme pouvoir reconnu par chaque Etat, et qui rendrait impossible la solution par la guerre, suppose l'adhésion des Etats, laquelle reposerait sur des motifs moraux subjectifs ou religieux, mais toujours sur leur volonté souveraine particulière, et resterait donc entachée de contingence’ ‘"’ ‘ 209 ’ ‘.’
Quant à la pérennité de la paix, celle qui est qualifiée de paix civile, elle se maintient en donnant aux antagonismes un statut juridique, que ce soit au plan individuel ou collectif où s'exercent les tensions entre opinions différentes. A l'opposé, tout dogmatisme fige une position en interdisant tout dialogue entre les parties concernées. Les instruments de la paix civile républicaine sont la liberté d'expression et l'obéissance à la constitution.
La raison d'être de la paix apparaît dès lors comme un espace où les antagonismes peuvent dialoguer afin qu'émerge du "nouveau" à partir des confrontations, des conflits et de leurs interprétations. Par conséquent, naît la nécessité de surseoir à la violence, de ménager du temps permettant de différer le jugement trop hâtif, cause d'escalade vers la violence. La médiation opérée grâce au temps assure un décalage positif en reculant la décision de passer à l'acte, ce qui laisse la place à la confrontation : ‘"’ ‘il faut être riche en opposition, ce n'est qu'à ce prix-là que l'on est fécond...’ ‘"’ ‘ 210 ’ ‘.’ L'aspect logique de la relation guerre-violence-paix nous montre qu'en fait, la paix peut n'être qu'une forme atténuée de la guerre comme dans le cas de la guerre froide ou de la paix armée contrainte. La paix civile, intérieure, peut également être propice à la préparation de guerre extérieure. Dans les deux cas le résultat serait une forme guerrière de la paix qui combat pour la liberté contre des ennemis désignés, sorte de diplomatie de la violence. La paix est plus maîtrise de la violence que sa suppression. Le surcroît de forces inemployées provoque la guerre. De plus, la paix requiert à la fois la liberté d'exprimer un point de vue singulier mais également la nécessité du mouvement de la vie.
Ainsi, le pacifisme politique et juridique n'a rien de commun avec un pacifisme idéal qui dénierait toute vertu à la guerre. Politique, le pacifisme œuvre pour éviter les guerres en axant son action sur la coopération, en n'excluant pas, par exemple qu'une force armée veille à la maintenance des institutions garantissant les libertés fondamentales aux peuples de disposer d'eux-mêmes. Il permet également la sauvegarde de la possible contestation.
La guerre se déclare unilatéralement, elle n'attend aucune réponse en termes d'accord. Cependant, qu'une déclaration de paix donne acte de la parole de l'autre, elle institue un espace de communication. Inversement, quand les armes parlent, les hommes se taisent. Selon ces termes, la paix est un contrat qui suit une médiation du temps donné à la réflexion, à la confrontation et à la discussion. Etablir la paix entre parties adverses c'est instituer une régulation où l'on passe du devoir‑être à l'être. Ainsi, c'est faire de la paix un impératif. La paix est le résultat de la volonté morale des personnes dans un monde qui demeure livré à la violence.
Du point de vue de sa territorialité, la paix intérieure délimite des frontières. De ce fait, on peut concevoir qu'il y ait autant de paix que d'unités individuelles. Corrélativement l'universalité trouve son extériorité dans les particularités, et l'ensemble des particularités se verra réduit par l'action du pouvoir, pour lequel elles sont des "extériorités". Ainsi, la paix présentera différents degrés selon la plus ou moins grande conformité de la "paix particulière" en regard de l'ensemble.
Si nous envisageons son extension, il est indispensable d'allier homogénéité et consensus. Par exemple, le Dieu d'Israël réservera la paix à son peuple, le Dieu des armées enclôt son peuple en une communauté solidaire, homogène, sans pour autant signifier identité des membres. La paix, qualifiée d'intérieure confère à celle-ci une propriété spatiale. La paix intérieure de l'âme se dilue dans une intériorité symbolique ; il n'en demeure pas moins qu'il y ait des limites déterminées à cette intériorité. La paix intérieure peut s'opposer à la guerre extérieure, cependant qu'elle ne s'opposera pas de facto à la paix extérieure. Ainsi la paix intérieure maîtrise l'altérité interne, assurant par là même sa conservation, elle ne peut poursuivre son mouvement dynamique qu'en gagnant l'extériorité, faute de quoi elle se rigidifie et se dogmatise pour finalement ne plus perdurer que par la violence interne.
Inversement, une paix interne déficiente sera confortée par la guerre extérieure, le contraire de la paix ne serait pas une guerre extérieure mais plutôt dans ce cas une guerre intérieure.
La raison veut la paix, le politique et le juridique tentent de s'en approcher par devoir, la paix n'ayant selon toute vraisemblance jamais existé entre les hommes. Le devoir de la raison prescrit que l'on ne puisse poser un a priori d'impossibilité : ‘"’ ‘L'idée de paix est celle d'une raison universellement partagée et non un rêve de quelque esprit isolé, ou le jeu subjectif de l'imagination’ ‘"’ ‘ 211 ’. En ce sens, la paix, quant à son établissement, n'est ni une utopie, ni non plus une uchronie : rien en effet ne s'oppose de s'en rapprocher sans cesse, bien qu'on ne puisse jamais y atteindre totalement, telle une image asymptotique. Cela, au demeurant est salutaire pour l'homme, du fait même que la confrontation ne pourrait plus avoir lieu, ce qui à terme occasionnerait la guerre par une sorte d'implosion révolutionnaire. ‘"’ ‘On ne peut montrer que la paix existe ni qu'elle est impossible... la récurrence des guerres n'invalide en rien le caractère d'impératif catégorique de la paix’ ‘"’ ‘ 212 ’ ‘.’
- KANT, (E.), Projet de paix perpétuelle, Paris, Hatier, 1988. 74 p. p. 37.
- KANT, (E.), Projet de paix perpétuelle, Op. Cit. (5e proposition), p. 76.
- Cf. KANT, (E.), Projet de paix perpétuelle, (6e proposition), et également : KANT, Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, Paris, GF - Flammarion, p. 78.
- KANT, (E.), Projet de paix perpétuelle, Op. Cit. p. 77.
- KANT, (E.), Projet de paix perpétuelle, Op. Cit. (7e proposition), p. 80.
- Ibid. p. 81.
- Ibid. p. 71.
- Kant développe cette téléologie dans : Opuscules sur l'histoire : conjectures sur les débuts de l'histoire humaine (1786) in KANT, (E.), Opuscules sur l'histoire, Paris, GF - Flammarion, 1990. 245 p.
- KANT, (E.), La religion dans la limite de la simple raison, Paris, Vrin, 1952. p. 47. Cité par J. Chanteur, Op. Cit. p. 213.
- CHANTEUR, (J.), De la guerre à la paix. Op. Cit. p. 213.
- Il s'agit d'une vérité irréfutable.
- KANT, (E.), Critique de la raison pratique (1788), Paris, Gallimard, 1985. pp. 21-21.
- Ibid.
- Cf. KANT, (E.), Critique de la raison pure, Paris, Gallimard, 1980. pp. 480-492.
KANT, (E.), Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine, in Opuscules sur l'histoire, Op. Cit. p. 157.
- KANT, (E.), Projet de paix perpétuelle, Op. Cit. p. 52.
- Ibid. p. 74.
- CHANTEUR, (J.), Op. Cit. p.233.
- Kant, (E.), Critique de la raison pure, Op. Cit. p. 679.
- Ibid. p. 324.
- Ibid. p. 322.
- LEQUAN (M.), La paix, p.12.
- KANT (E), Projet de paix perpétuelle, Op. Cit. pp. 23-74.
- F. Proust signale dans une note que Kant reprendrait ici une formule ironique de Leibniz. In Kant, Vers la paix perpétuelle, Paris, GF-Flammarion, 1995, p. 188.
- KANT (E), Projet de paix perpétuelle, p. 31.
- HEGEL, Principes de la philosophie du droit, § 324.
- HEGEL, op. Cit., § 334.
- Nietzsche, Le crépuscule des idoles, pp. 99-100.
- KANT (E), Critique de la raison pure, p. 233.
- LEQUAN (M.), La paix, pp. 38-39.