Les conflits dans l'histoire

Au cours de l'histoire, d'un point de vue humain, on peut déplorer que nombre de conflits aient débouché sur des embrasements guerriers où des innocents payèrent de leur vie les appétits de pouvoir et de richesse de quelques-uns.

Malgré cela, tous les conflits n'ont pas donné lieu à des affrontements armés et destructeurs, même si parfois des pactes de non-agression réciproques et de respect bilatéraux furent difficiles à mettre en place. A l'issue de la seconde guerre mondiale, ce que l'on nomma la guerre froide, était de fait une paix armée.

L'équilibre mondial était assuré par les forces des deux grandes puissances en présence : l'URSS et les Etats-Unis. Aucun des deux blocs ne souhaitait dépasser un seuil de non-retour dans l'escalade de violence destructrice. Les forces potentielles de destruction n'assuraient qu'une sécurité relative de chacun des deux pays en cause; la menace de l'arme nucléaire ne mettait personne à l'abri des conséquences, à court et à long terme, des effets de ce nouveau type d'arme expérimentée sur le Japon en 1945.

La valeur qu'il est possible d'attribuer à terme au conflit de la seconde guerre mondiale, d'un point de vue européen, serait dans ce cas, à l'issue des hostilités, la capacité des hommes à dépasser leurs différends et à souhaiter construire ensemble un monde où il soit possible de vivre hors de la guerre.

Des bases d'accords contractuels sont ainsi à l'origine de la construction de l'Europe après la seconde guerre mondiale, avec la création de la CECA (Communauté Economique du Charbon et de l'Acier), qui visait à créer l'interdépendance économique de l'industrie sidérurgique entre l'Allemagne et la France.

En créant une solidarité réciproque, quant à la satisfaction des besoins énergétiques et métallurgiques qui nécessitent la coopération, des liens interculturels s'établissent dans le temps, ils permettent ainsi d'éloigner des causes de guerre.