4.2.6 - Conclusion

Comme on le voit, l’ontologie logique de l’espace que proposent Casati et Varzi est très complète et, bien que généralement intuitive, elle est assez complexe pour permettre de rendre compte de phénomènes cognitifs et, accompagnée de l’orientation que fournissent les cadres de référence, elle peut aussi permettre l’analyse des propositions (cf. chapitre 5), et, comme on le verra, elle sous-tend l’ontologie temporelle de Vendler (1957). Nous allons maintenant consacrer la suite de ce chapitre à montrer son articulation à l’explication que l’on peut donner de différents phénomènes cognitifs, depuis la distinction entre systèmes QUOI et où, jusqu’à la physique naïve et les objets-Spelke en passant par l’ontologie temporelle et les relations entre appréhension cognitive de l’espace et appréhension cognitive du temps.