5.4.4 - Conclusion

Comme on l’a vu à l’occasion de la discussion la plus détaillée que nous ayons proposée plus haut, celle qui porte sur la préposition sur, nous adoptons une position pragmatique au terme de laquelle il faut préférer un sémantisme minimal et général pour chaque préposition (suivant en celà le principe du rasoir d’Occam modifié proposé par Grice). Dans cette optique, certains effets interprétatifs (par exemple l’occlusion perceptive) sont des implicatures gricéennes, et, dans la perspective pertinentiste qui est la nôtre ici, nous considérons qu’il s’agit d’implicitations calculées à partir de la forme logique de l’énoncé et du contexte. Ainsi, les prépositions spatiales reçoivent-elles une définition formelle, basée tout à la fois sur l’ontologie spatiale décrite au chapitre 4 et sur les cadres de référence que nous avons adoptés à la suite de Levinson (2003).

Passons maintenant aux prépositions spatio-temporelles.