8.2.4 - L’opposition S=R et S≠R et la Théorie de l’Optimalité

Bien évidemment, dans ce type de phénomène, la force de marquage exige qu’il n’y ait pas de lexèmes différents pour marquer l’opposition S=R et S≠R, tandis que la force de fidélité initie leur création. Dans le cas de langues comme le français, l’anglais, le serbe, le swahili et le kikuyu, c’est la force de fidélité qui l’emporte toujours, sauf dans le cas des prépositions spatiales. Dans le cas des autres langues, on a la situation suivante : pour l’arabe, c’est la force de marquage qui domine la force de fidélité dans le cas des temps verbaux et des prépositions temporelles. Finalement, dans le cas du japonais et de l’arabe, la force de marquage domine pour les temps verbaux et pour le japonais, cela vaut dans une certaine mesure pour les prépositions temporelles (il n’y a pas une préposition spéciale pour dans, mais l’ordre des mots change). Voilà pourquoi les candidats optimaux sont différents dans les langues examinées.