Le codage des professions déclarées ou retrouvées pour les édiles et leurs familles pose de nombreux problèmes ; l'aspect qualitatif des professions ne doit pas être gommé par un codage uniquement par branches. De plus, il est impossible de reprendre stricto sensus le codage de 1911, dont la qualité est d'être très détaillé pour les professions industrielles, très peu nombreuses chez les édiles.
J'ai donc choisi d'opérer un classement différenciant les branches d'activité (premier chiffre) et, à l'intérieur de ces branches, permettant une grande diversité ; les cas difficiles à coder ont été classés en fonction de la nomenclature en vigueur actuellement à l'INSEE, dit code PCS INSEE 2003. C'est le cas des régisseurs de grands domaines agricoles, dont le classement sur une échelle socioprofessionnelle n'est guère évidente ; j'ai décidé de les classer comme techniciens supérieurs de l'agriculture, ce qui est certainement éloigné de la réalité du pouvoir local de ces régisseurs dans la France rurale du XIXe siècle – mais qui dépend aussi de la taille du domaine.