Section 1. Résistances ministérielles

La décentralisation n’a pas de conséquences majeures sur la participation du recteur d’académie et des services centraux du ministère de l’Education nationale aux réseaux d’action publique étudiés. Echappant au transfert de compétences issu des lois de décentralisation, le ministère de l’Education nationale ne connaît pas un partage de ses services entre l’Etat et les collectivités territoriales. Seule la gestion immobilière des lycées et des collèges est transférée aux collectivités territoriales. Sur la période d’analyse retenue, le secteur Education nationale ne voit pas son accès aux sphères décisionnelles bouleversé. Tant au niveau central que déconcentré, la participation des acteurs issus de l’Education nationale semble garantie. Ces acteurs constituent un îlot de stabilité dans un réseau d’action publique dont la forme est largement affectée par la décentralisation et l’investissement des collectivités territoriales.