3. L’accès au réseau : un monopole présidentiel ?

L’annonce de l’investissement communautaire dans la réhabilitation de la Manufacture des Tabacs pose la question de l’attribution des locaux. Michel Noir et Jean-Michel Dubernard décident de laisser les universitaires lyonnais décider entre eux quelle université bénéficiera des nouveaux locaux. Ce sont les chefs d’établissement réunis sous la présidence du recteur d’académie qui ont seuls accès aux négociations. La position de chaque université ne relève cependant pas du seul président : elle est arrêtée après des consultations à l’intérieur de chaque établissement. Seuls Lyon II et Lyon III sont réellement intéressés par le projet. Lyon I déjà éclaté entre les unités de sciences à La Doua et les unités de médecine à Grange Blanche n’est pas candidat à l’attribution des locaux :

‘« Lyon I n’était pas vraiment intéressé à se disperser. Lyon I visait déjà une installation du côté de Gerland à côté de l’ENS sciences. Cela leur aurait fait encore un site supplémentaire un peu loin de tout sauf de Grange-Blanche [le site des UFR de médecine]. Et il n’y avait aucun intérêt réel chez eux. » 320

A Lyon II, la décision de ne pas briguer l’attribution des locaux est arrêtée après de longs débats tenus essentiellement entre les membres du conseil d’administration. Si les directeurs d’unités de formation et de recherche sont associés à la décision, les conseils ne sont pas consultés :

‘« On a eu de longs débats sur cette question. On était partagé entre deux choses. D’une part, on ne voulait pas abandonner complètement le quai, je crois que cela a été déterminant. (…) Nous, on ne voulait pas abandonner ici [le centre-ville] pour des raisons stratégiques parce que Bron était très excentré. Et évidemment Bron et la Manufacture des Tabacs c’était plus proche, plus coordonné. Personnellement, mais pas en tant que président parce qu’on avait une équipe présidentielle extrêmement diversifiée, on a eu de longs débats là-dessus. Moi, je n’étais pas spécialement attaché au quai [Claude Bernard], j’aurais préféré la Manufacture et Bron pour des raisons de coordination. Et puis, je trouvais que la Manu était assez centrale et je trouvais que cela offrait des choses exceptionnelles. (…) Donc, moi je me suis rallié à la position générale. » 321

A Lyon III, la décision d’être candidate à l’attribution des locaux de la Manufacture des Tabacs est rapidement prise. Le président Pierre Vialle est rapidement convaincu de l’intérêt du site et des possibilités que l’abandon des locaux à La Doua donnerait à l’université Jean Moulin 322 .

Les négociations du plan Université 2000 confirment l’exclusivité de l’accès présidentiel aux autres décideurs. Le recteur d’académie Daniel Bancel réunit ainsi les présidents des universités lyonnaises et des grandes écoles pour arrêter les priorités d’intervention 323 . Seuls les présidents d’université ont accès à cette arène de négociation. L’annonce du lancement du programme immobilier n’est pas l’occasion d’une relance de la concertation à l’intérieur des établissements, déjà opérée à l’occasion de la définition des contrats quadriennaux liant l’université avec le ministère de tutelle. Dans le cas de Lyon II, les universitaires sont beaucoup plus mobilisés par le lancement du contrat quadriennal que par l’engagement des négociations sur les programmes immobiliers :

‘« Ce qui marque le plus Lyon II à l’époque c’est qu’Université 2000 est très lié au premier contrat quadriennal qui a été préparé par l’équipe précédente, qui vient d’être signé. Cela marque finalement plus l’université Lyon II. Université 2000 est donc vu comme un élément permettant de faire des choses qui sont dans le contrat [quadriennal]. » 324

Dans le cas de Lyon III, les implantations universitaires apparaissent comme l’affaire du président , qui traitent avec ses alter ego des autres universités lyonnaises « de souverain à souverain comme dans les relations internationales » 325 . Lors de la négociation du plan U3M, ce sont encore les présidents d’université qui ont seuls accès aux réseaux décisionnels. Le recteur Daniel Bancel reproduit en effet l’opération conduite pendant U2000 : il réunit les présidents des établissements d’enseignement supérieur lyonnais pour définir des priorités d’intervention. Le président de l’université Jean Monnet de Saint-Etienne et le directeur de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Lyon participent cette fois aux réunions 326 .

Le recteur d’académie et les exécutifs locaux en ne s’adressant qu’aux présidents d’université pour connaître la position des établissements renforcent leur position de « représentants » 327 des intérêts universitaires. Dès lors qu’ils tentent de contacter d’autres partenaires en s’émancipant de la représentation présidentielle, les universitaires se heurtent au refus des autres partenaires du réseau de les inclure dans les négociations ou de prendre en compte leur position :

‘« Ce n’était pas seulement Froment et Vialle mais aussi les représentants des collectivités, qui connaissant les enjeux internes, les ont désamorcés. Mercier [le président du conseil général du Rhône] m’a parfois dit : « j’ai reçu untel. J’ai bien compris qu’il venait essayer de saboter. Il n’était pas d’accord avec Vialle. Je lui ai fait comprendre qu’on ne jouerait pas le jeu. » A certains moments, les gens de Lyon II ou de Lyon III ont pu être tentés de raviver des querelles pour des intérêts personnels. Mais ils ont vite compris qu’ils ne seraient pas suivis par les collectivités. Donc, n’ayant aucune entrée au niveau politique, pas d’entrée au niveau du recteur, pas d’entrée au niveau du préfet qui suivait le dossier de très loin, cela a beaucoup aidé [à désamorcer les tensions entre Lyon II et Lyon III]. » 328

L’affirmation des présidents ne résulte pas de la seule implication des collectivités territoriales dans le financement de l’immobilier universitaire. Le renforcement de la présidence est avant tout permis par la contractualisation des relations avec la tutelle et la reconnaissance des universités par le ministère qui en découle 329 . Si les relations entre les universités et les collectivités territoriales vont croissantes sur la période d’analyse retenue, les établissements tirent tout de même la majeure partie de leur subside de l’Etat. Le développement de l’insertion des présidents d’université dans les réseaux décisionnels locaux ne permet donc pas à lui seul l’affirmation du pouvoir présidentiel. La décentralisation, en multipliant les interlocuteurs potentiels des universités, accroît cependant la nécessité de la représentation des établissements. Ce faisant, elle tend à offrir de nouvelles ressources aux présidents d’université qui les saisissent. Couplé à la contractualisation des relations avec la tutelle, le développement de l’insertion présidentielle dans les réseaux décisionnels locaux exerce une pression convergente tendant à conférer de nouvelles ressources aux présidents d’université. Ils sont les seuls à les saisir : ni les vice-présidents, ni les représentants des UFR, ni les représentants des universités au niveau de l’agglomération ou au niveau régional n’en profitent autant.

Si les présidents d’université délèguent à des vice-présidents la réorganisation immobilière des établissements, ils gardent seuls accès aux réseaux décisionnels locaux. Ainsi sous le mandat de Pierre Vialle, si Gilles Guyot est le vice-président délégué aux questions immobilières et s’il participe à certaines réunions du groupe de pilotage de l’opération Manufacture des Tabacs mis en place par la Communauté urbaine pour suivre les travaux, c’est le président d’université et lui seul qui participe aux réunions décisives. A Lyon II, si Gilbert Puech est délégué pour la réorganisation du campus de Bron et le réaménagement du quai Claude Bernard, c’est Bruno Gelas qui monopolise les contacts avec les élus locaux. Les vice-présidents qui sont en charge de la politique immobilière ne développent ainsi pas des relations continues avec les partenaires et n’apparaissent pas comme les représentants des établissements à l’extérieur. A la différence des adjoints au maire décrits par Olivier Borraz 330 , ils ne développent pas des relations continues et exclusives avec le secteur dont ils ont la charge au détriment du président. La centralisation de la gestion des politiques immobilières au profit du président n’est donc pas affectée par les délégations. Les services administratifs des universités ne semblent pas non plus des interlocuteurs des collectivités territoriales. Comme le rappelle Jean-Charles Gallini, secrétaire général adjoint de l’université Lyon II, « pour les choses majeures du CPER, c’est directement le président » 331 .

Les unités de formation et de recherche sont largement tenues à l’écart des négociations.  Elles ne sont que rarement consultées et avant tout concernées par la redistribution des locaux suite à l’accroissement du parc immobilier des établissements. La réorganisation peut provoquer des tensions à l’intérieur des universités. A Lyon III, les unités localisées en centre-ville rechignent à déménager à la Manufacture des Tabacs

‘« Sur les quais, oui [il y a eu de la résistance des UFR]. Il a fallu tordre quelques cous aux gens qui étaient sur les quais pour leur dire qu’il fallait qu’ils viennent jusqu’ici [à la Manufacture des Tabacs]. Vialle avait imposé l’idée qu’à la Manufacture des Tabacs, on installerait tous les premiers cycles et deuxièmes cycles et toute l’administration universitaire. Cela avait été accepté finalement. » 332

Sous la présidence d’Henry Roland, l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) dirigé par Gilles Guyot cherche à s’implanter en totalité à la Manufacture des Tabacs alors que la politique présidentielle est plutôt tournée vers le maintien des activités d’enseignement et de recherche les plus prestigieuses en centre-ville. A Lyon II, la réorganisation consécutive à l’accroissement des capacités d’accueil de l’université en centre-ville provoque également quelques tensions avec des UFR sans pourtant qu’une véritable opposition ne se développe au sein de l’établissement :

‘« (…) tout le dossier je le suivais très régulièrement mais c’est Gilbert Puech qui s’en occupait dans les rapports avec les architectes. C’est un boulot fou. Alors il avait un plan où il nous disait : « cette fac-là elle viendra là, une partie de cette fac viendra là. » Mais de toute façon cela ne cessait d’être modifié. C’était son propre plan mais il l’a modifié trois ou quatre fois. Alors il y avait des facultés contentes d’autres pas. Mais là, je crois qu’il y a un mélange de fatalisme et de légitimisme. Un peu trop fort souvent. » 333

Pour autant, si les UFR peuvent manifester un mécontentement quant à leur nouvelle localisation, leurs directeurs n’interviennent pas dans les négociations avec les partenaires extérieurs. A Lyon II comme à Lyon III, la gestion des investissements immobiliers est donc l’affaire de la présidence.

Les présidents des structures de représentation des intérêts universitaires (le Pôle universitaire lyonnais au niveau de l’agglomération et la Conférence universitaire Rhône-Alpes au niveau régional) mis en place au cours des années 1990 ne bénéficient pas d’un surcroît de légitimité dans les négociations. Ainsi le pôle universitaire lyonnais, aujourd’hui appelé « l’Université de Lyon » est une fédération d’université qui n’intervient pas pour les questions de locaux universitaires. Son directeur s’interdit d’intervenir dans des domaines qui relèvent de la compétence de chaque établissement :

‘« … ça dépend de chaque université [les questions immobilières]. Il y aura intervention quand on envisagera de construire des bâtiments communs à plusieurs universités. Cela va peut être se faire avec le collège doctoral. Il va falloir construire 16 000 m² et moi j’ai besoin de 100 m² [pour les locaux du PUL]. Voyez ce n’est pas moi qui vais peser. Il me faut mes 100 m² pour le reste, vous vous débrouillez. » 334

La Conférence universitaire Rhône-Alpes, si elle est une instance de représentation des universités et l’interlocuteur principal de la région 335 , n’est pas l’instance où se discute d’abord les programmes immobiliers. Pour Pierre Vialle, les questions immobilières « sont des choses beaucoup trop sérieuses pour qu’on les discute à la CURA. » 336 Son président n’intervient qu’une fois les négociations terminées entre présidents des universités rhône-alpines.

La situation observée dans les années 1990 tranche donc singulièrement avec celle qui prévaut trente ans plus tôt. Les présidents d’université s’affirment auprès des partenaires extérieurs comme les porte-parole de leur établissement. La position présidentielle est de plus renforcée par l’ampleur des relations que les chefs d’établissements entretiennent avec les partenaires extérieurs. Ils disposent ainsi d’un accès auprès de l’ensemble des exécutifs locaux (soit le président ou le maire soit son vice-président selon les collectivités locales) et de leur entourage le plus proche (directeur général des services, directeur de cabinet) 337 . Ils sont en lien constant avec le recteur et les services de l’ingénieur régional conseiller technique.

Si les contacts avec le préfet et les services centraux du ministère de l’Education sont plus rares, c’est plus par volonté de ne pas les impliquer que par déficit d’entrée auprès de ces acteurs. Les présidents d’université disposent ainsi d’un accès à la préfecture :

‘« Un président d’université a rendez-vous avec le préfet quand il veut. Le préfet lui ouvre ses portes. » 338

Les relations avec les autorités centrales du ministère sont peu fréquentes Les chefs d’établissement ne souhaitent pas faire entrer les autorités centrales dans le jeu des négociations locales. Lors du lancement de l’opération Manufacture des Tabacs, les présidents d’université cherchent à régler l’attribution des locaux entre Lyonnais :

‘« Non, ils [les services centraux du ministère de l’Education nationale] ne sont pas intervenus. On avait eu l’intervention malencontreuse de Michel Noir [sur l’affaire Notin], on ne voulait pas avoir celle encore plus malencontreuse de Claude Allègre. C’était le conseiller spécial de Jospin [au moment du lancement de l’opération de la Manufacture des Tabacs] et il était, il est toujours d’ailleurs, spécialiste pour casser des porcelaines. Donc non. Cela s’est passé entre lyonnais. » 339

Lors des négociations d’Université 2000 340 ou d’U3M 341 , les présidents d’université ne sont pas en lien avec les services centraux du ministère. Ils jouent l’implication du ministère dès qu’ils cherchent à obtenir des crédits pour des programmes immobiliers d’urgence, essentiellement pour des opérations de mise en sécurité. Ainsi, Michel Cusin profite de la venue de Claude Allègre pour l’inauguration de l’ENS Sciences pour obtenir des crédits de rénovation du campus :

‘« Ce que j’avais fait pour Claude Allègre, c’est qu’au moment de l’installation extraordinaire de l’ENS sciences, bon, très bien. Mais nous, à l’époque, on n’avait pas un sou. Quand il est venu inaugurer les locaux, je lui ai dit : « maintenant, vous allez venir voir les locaux à Bron ». Et il pleuvait mais il pleuvait. Il s’est mouillé les pieds. A l’intérieur dans les amphis, il y avait des baquets. Il est reparti furieux mais on a eu de l’argent. » 342

Quelques années plus tard, Bruno Gelas menace de fermer le campus et d’empêcher la rentrée universitaire. Il rentre en contact avec le cabinet de Jack Lang pour obtenir des crédits ministériels de mise en sécurité 343 .

Si on le compare à la période de l’immédiat après mai 1968, l’accès au réseau des universitaires change donc radicalement. Si l’affirmation des présidents d’université lyonnaise s’intègre dans une tendance de fond 344 , le contraste entre les deux périodes est particulièrement saisissant. Il doit être en partie relativisé : les cas retenus ont des spécificités. Le projet de Lacroix Laval croise en effet l’immédiat après mai 1968, qui est une période d’affrontements pour les universitaires lyonnais. La crise favorise ici certainement la fluidité de l’accès aux autres partenaires et les prises de positions tranchées. Mais le contraste entre cette ouverture du réseau décisionnel dans l’après 1968 ne doit pas éluder la comparaison avec la période de la gestion facultaire. Par rapport à cette période, le plus grand changement reste l’investissement des chefs d’établissement dans les questions immobilières et le soin qu’ils apportent aux relations qu’ils entretiennent avec les élus locaux. Si l’implication des collectivités territoriales donne aux présidents d’université des opportunités pour développer leurs relations extérieures, ils savent les saisir. Elle constitue aussi, pour eux, un moyen d’affirmer leur leadership sur leur établissement. A la fin des années 1990, les questions immobilières sont devenues un enjeu pour les présidents d’université.

L’implication des partenaires étatiques dans le réseau d’action publique qui gouverne les politiques d’implantation universitaire évolue donc considérablement en trente ans. Des éléments de stabilité sont repérables. La participation des acteurs du ministère de l’Education nationale est la moins affectée par la décentralisation : au niveau central comme au niveau déconcentré, les acteurs ministériels restent des membres incontournables des réseaux étudiés. Ce sont les acteurs qui, dans les années 1960, sont les plus en contact avec les notables locaux qui voient leur participation au réseau la plus remise en cause. Pâtissant du renforcement des services techniques du rectorat d’académie et des collectivités territoriales, la direction départementale de l’Equipement disparaît complètement du réseau étudié. Les préfets de département voient également leur rôle particulièrement affecté par le changement institutionnel de 1982. A l’inverse, les services du préfet de région semblent tirer largement parti de la décentralisation. L’accès de la région au statut de collectivité territoriale et son renforcement consécutif est une opportunité. La contractualisation des investissements de l’Etat au niveau régional lui donne un rôle beaucoup plus important que celui qu’il peut tenir trente ans plus tôt. La mise en place des contrats de plan Etat-région n’est de plus pas la seule à profiter au préfet de région et à ses services : certains fonds communautaires sont également gérés à ce niveau 345 et constituent une opportunité pour les services du SGAR 346 . Pour maintenir leur influence dans les politiques d’implantation universitaire, les services déconcentrés de l’Etat semblent devoir bénéficier d’une situation d’interdépendance avec les collectivités territoriales. Dès lors qu’elles se renforcent et qu’elles s’émancipent de la tutelle technique ou financière des services étatiques, ils semblent être voués à la marginalisation voire à l’exclusion des réseaux décisionnels locaux.

Notes
320.

Entretien avec Gilles Guyot, président de Lyon III de 1997 à 2002, 6 janvier 2003.

321.

Entretien avec Michel Cusin, président de Lyon II de 1986 à 1991, 10 avril 2003.

322.

Entretien avec Pierre Vialle, président de Lyon III de 1987 à 1992, 27 juin 2003.

323.

Ces séances de travail réunissent Daniel Bancel (recteur de l’académie de Lyon), Gérard Fontaine (Lyon I), Pierre Vialle (Lyon III), Eric Froment (Lyon II), Guy Aubert (ENS Sciences), Messieurs Bordet (Ecole centrale) et Rochas (INSA).

324.

Entretien avec Eric Froment, président de Lyon II de 1991 à 1996, 10 avril 2003.

325.

Entretien avec Henri Roland , président de l’université Lyon III de 1992 à 1997, 3 juin 2003.

326.

Entretien avec Daniel Bancel, recteur de l’académie de Lyon de 1991 à 2000, 4 mars 2003.

327.

Au sens que Franz Pappi et Thomas Konig donnent à ce terme. Les deux auteurs parlent de représentants quand ceux qui formulent les demandes et ceux qui les portent à l’extérieur appartiennent au même secteur. Franz Pappi et Thomas Konig, « Les organisations centrales dans les réseaux du domaine politique : une comparaison Allemagne – Etats-Unis dans le champ de la politique du travail », art. cit., pp. 725-742.

328.

Entretien avec Daniel Bancel, recteur de l’académie de Lyon de 1991 à 2000, 4 mars 2003.

329.

Voir sur ce point Christine Musselin, La longue marche des universités…, op. cit. 

330.

Olivier Borraz, Gouverner une ville : Besançon, op. cit.

331.

Entretien avec Jean-Charles Gallini, secrétaire général adjoint de l’université Lyon II de 1973 à 2003, 24 avril 2003.

332.

Entretien avec Gilles Guyot, président de Lyon III de 1997 à 2002, 6 janvier 2003.

333.

Entretien avec Bruno Gelas, président de Lyon II de 1996 à 2001, 17 avril 2003.

334.

Entretien avec Guy Bertholon, directeur du pôle universitaire lyonnais depuis 1997, 7 décembre 2002.

335.

Entretien avec Anne-Marie Comparini, présidente de la région Rhône-Alpes de 1999 à 2004, 29 juillet 2004.

336.

Entretien avec Pierre Vialle, président de Lyon III de 1987 à 1992, 27 juin 2003.

337.

Entretien avec Bruno Gelas, président de Lyon II de 1996 à 2001, 17 avril 2003.

338.

Entretien avec Alain Blanchard, chargé du suivi du volet « enseignement supérieur » du contrat de plan Etat-région, 22 juin 2003.

339.

Entretien avec Michel Cusin, président de Lyon II de 1986 à 1991, 10 avril 2003.

340.

Entretien avec Eric Froment, président de Lyon II de 1991 à 1996, 10 avril 2003.

341.

Entretien avec Gilles Guyot, président de Lyon III de 1997 à 2002, 6 janvier 2003.

342.

Entretien avec Michel Cusin, président de Lyon II de 1986 à 1991, 10 avril 2003.

343.

Entretien avec Bruno Gelas, président de Lyon II de 1996 à 2001, 17 avril 2003.

344.

Voir sur ce point Christine Musselin, « Etat, Université…», art. cit. ; Christine Musselin, La longue marche..., op. cit.

345.

C’est le cas notamment des Programmes de développement des zones rurales (PDZR). Voir sur ce point Andy Smith et Marc Smyrl, « A la recherche d’interlocuteurs… La Commission Européenne et le développement territorial », Sciences de la société, n°34, février 1995, pp. 41-58.

346.

Andy Smith note également que le SGAR Rhône-Alpes profite de l’absence d’investissement du conseil régional dans la mobilisation des fonds structurels européens (Andy Smith, L’Europe politique au miroir du local. Les fonds structurels et les zones rurales en France, en Espagne et au Royaume-Uni, Paris, L’Harmattan, 1995, p. 174).