Section 1. Le recul des instances interministérielles centrales

La substitution de la DATAR au Commissariat général au plan dans la conduite des procédures de planification ne s’opère pas à pouvoir constant. Ce n’est ici pas un jeu à somme nulle. Si les membres du Commissariat général au plan disposent d’un pouvoir important d’orientation des politiques d’implantation universitaire par leur capacité à faire prévaloir le cadre cognitif et normatif qu’ils promeuvent, les correspondants de la DATAR disposent d’une capacité beaucoup plus faible à peser sur les objectifs effectivement poursuivis dans les politiques d’implantation universitaire