Section 3. L’affirmation du pouvoir des exécutifs universitaires

Dans les deux périodes étudiées, les universitaires lyonnais tirent leur pouvoir de la maîtrise de la même zone d’incertitudes. Ils peuvent ainsi arguer de l’autonomie reconnue à leur établissement par les différents textes législatifs organisant l’enseignement supérieur pour définir quels établissements doivent obtenir les locaux et quels enseignements doivent y être dispensés. Les limites de leur pouvoir sont similaires sur les deux périodes : le projet doit être accepté par les services centraux du ministère de l’Education nationale et ils doivent trouver des financeurs. Les stratégies adoptées par les universitaires sont, sur les deux périodes étudiées, radicalement différentes.