Arch. dép. Pyrénées Atlantiques 269-Q-1 à 46 : mutations par décès des 9 mars 1860 et 23 mai 1861. III-E 8881 : obligation du 1er juillet 1848. III-E 8883 : quittances du 22 mars 1853. III-E 8884 : obligation du 25 novembre 1857. III-E 8885 : vente du 23 janvier 1861; obligation, vente et quittances du 29 juin 1861; quittance du 19 juillet 1861. III-E 8886 : obligation du 7 octobre 1864.
Arch. dép. Pyrénées Atlantiques III-E 8955 : quittance du 30 avril 1870.
Arch. dép. Pyrénées Atlantiques III-E 8887 : vente du 15 octobre 1866.
Marianne Durrels ne garde que la jouissance viagère d'une maisonnette et de son jardin, avec "le droit de tenir huit poules et un coq [...] un cochon avec la paille pour faire sa litière" et "de cuire ses comestibles au four de Cemelarria avec l'acquéreur dont le combustible sera fourni par lui". L'acquéreur s'engage en outre à lui fournir chaque année deux hectolitres de froment, huit décalitres de maïs, et deux charretées de bois. Arch. dép. Pyrénées Atlantiques III-E 8955 : vente du 19 mars et vente mobilière du 26 mars 1870.
"Les frères Choutchourrou ont passé quelques années à Buenos Ayres. Jean dit Manès Haurra en est rentré avec sa femme il y a environ deux ans et s'est établi dans sa maison natale [...] Jean son frère en est rentré il y a environ deux mois." A son décès l'année suivante, Jean Choutchourrou est encore en possession d'une inscription de rente d'une valeur de 6 100 francs, d'une lettre de change de 6 000 francs, et de quatre obligations de 500 francs de la Société algérienne. Arch. dép. Pyrénées Atlantiques III-E 8955 : échange du 5 avril 1870. III-E 18149 : inventaire du 7 août 1871.
Voir tableaux 20 à 24 en annexe : le prix de la terre.
La gestion de Marianne Durrels a semble-t-il été catastrophique. Faute d'avoir fait établir un inventaire après le décès de son mari, elle a perdu tous ses droits de jouissance et de propriété et doit à ses enfants 7 892 francs dont elle ne dispose pas. Son beau-frère, nommé tuteur des enfants encore mineurs en 1871, négocie un arrangement avec les Choutchourrou qui versent officiellement 4 000 francs en 1872. Mais sans doute une partie de la transaction est-elle officieuse : trois ans plus tard, la fille aînée de Marianne Durrels apporte en mariage une dot de 25 000 francs "en deniers comptants". Arch. dép. Pyrénées Atlantiques III-E 8955 : vente du 19 mars 1870 et quittances du 30 avril 1870. III-E 18149 : liquidation du 1er décembre 1871. III-E 18042 : transaction du 19 décembre 1872. III-E 18441 : contrat de mariage du 17 mai 1875. 4U12/28 : conseil de famille du 15 mai 1871.