4-3°/- La compétence logique

Celle-ci est rapprochée par C. Orecchioni ⁷⁸ à la structure syllogistique : une proposition majeure, une autre mineure et une dernière conclusion. Du point de vue de la production, la majeure, implicite, se trouve dans la compétence encyclopédique, alors que du point de vue du destinataire, cette proposition sera formulée à partir de sa compétence logique. Celle-ci joue un rôle fondamental dans les fonctionnements langagiers, d’après Lakoff ⁷⁹  :

‘« qu’on le veuille ou non, la plupart des raisonnements qui sont menés dans le monde se font en langue naturelle. Et, parallèlement, la plupart des usages du langage naturel mettent en jeu un raisonnement quelconque ».’

Cette compétence regrouperait, selon C. Orecchioni ⁸⁰ , les catégories suivantes : les opérations s’apparentant à celles de la logique formelle (type syllogisme), celle plus spécifique de la « logique naturelle » (raisonnements ou argumentations effectués en «langue naturelle »), et les inférences «praxéologiques » (données référentielles intériorisées). Cette compétence est d’autant plus importante dans la satire qu’elle contient une grande part d’argumentation, puisque l’objectif est de séduire et de convaincre.