Annexe 2 : Modification du modèle de Nazir et al. (1991 ; 1998)

Selon le modèle MPIL (Nazir et al., 1991), le nombre de positions du regard est égal au nombre de lettres du mot, par conséquent il est nécessaire de généraliser le modèle avec n’importe quel nombre de positions du regard et nombre de lettres.

Pour cela, on suppose que le ratio de diminution de la visibilité des lettres n’est pas discret mais continu quand les fixations ne sont pas exactement sur une lettre.

Calcul des distances entre le centre de chacune des lettres et la fixation du regard donnée.

Pour le calcul des cinq positions du regard, la longueur du stimulus (1 lettre est égale à 1 unité, soit 6 unités pour un mot de 6 lettres) a été divisée en cinq parties strictement égales (6 / 5 = 1,2). Le stimulus était présenté au niveau du centre de chacune de ces parties. Ainsi, la distance entre le début de la séquence et la fixation est égale à 0,6 ; 1,8 ; 3 ; 4,2 et 5,4 respectivement pour les fixations 1, 2, 3, 4 et 5 (lignes pointillées sur la figure).

La distance entre le centre de chacune des lettres et le début de la séquence est de 0,5 ; 1,5 ; 2,5 ; 3,5 ; 4,5 et 5,5 respectivement pour la 1°, 2°, 3°, 4°, 5° et 6° lettre.

Par exemple, la distance entre le centre de la 1° lettre et la fixation 1 est égale à 0,6 – 0,5 = 0,1 (voir le tableau ci-dessous pour le calcul des autres distances).

Résolution d’équation polynomiale de degré 1 sous la forme:

distance = (fx + n + z),

avec f, la fixation du regard (de 1 à 5) et n, la lettre à identifier (de 1 à 6).

Pour ce faire, on pose un système à deux équations et deux inconnues (x et n).

Par exemple, lorsque les lettres sont à gauche de la fixation :

Soit, (3x-2x)+(3-2) = (0,5-0,3), soit x = 1,2.

Pour obtenir la valeur de z, on remplace x par 1,2 dans une des deux équations :

2 * 1.2 + 2 + z = 0,3 ; soit z = -0,1.

Ainsi, la distance entre la fixation du regard et le centre d’une lettre à gauche de la fixation est : 1,2 * f n – 0,1.

3) Soit l’équation (6):