Singu

L’accès à ce site m’a été très limité dans le temps. Le travail de terrain que j’ai pu accomplir n’a donc été que très partiel. Il en résulte toutefois qu’un rempart de brique est encore en place à Singu, de manière incomplète mais nettement visible dans les parties conservées, en particulier la face orientale (ph. 254 à 256, pl. LXXXIV). Le gabarit des briques est commun à celui des autres forteresses de cette période. Seuls quelques mètres du rempart nord ont pu être relevés, tandis que 120 mètres environ de la face est sont accessibles, le reste étant noyé sous la végétation. Les habitants m’ont indiqué que le rempart est se poursuivait sur à peu près 800 mètres vers le sud. La face sud aurait, quant à elle, disparu. L’absence de la face ouest amène à s’interroger s’il existait un mur qui serait tombé dans le fleuve, ou si le fleuve lui-même fermait l’espace urbain. De nombreux édifices religieux s’élèvent encore dans la ville (cartes 5 et 17).