Madaya

Nommée Matara dans une inscription de 1190 261 , l’ancienne forteresse ne présente aujourd’hui que très peu de vestiges. L’identification de ces supposés vestiges comme des structures archéologiques est délicate et sujette à caution. Outre quelques points isolés où l’on observe une forte concentration de briques, il ne resterait du rempart qu’un mur de quelques mètres de long et d’inclinaison différente par rapport aux constructions récentes dans lesquelles il vient s’insérer (ph. 258-259, pl. LXXXV). L’ensemble des fragments de ce rempart forme l’angle nord-est de l’ancien espace fortifié. Les dimensions des briques (35 x 18 x 4 cm) portent à croire à une certaine ancienneté de fabrication par comparaison à de nombreux autres sites des périodes qui nous intéressent ici. La légende locale, rapportée par les habitants, raconte que la première fondation serait l’œuvre des descendants de la dynastie de Halin. D’après la tradition orale, la ville n’aurait été fortifiée que sur trois côtés, la quatrième face aurait été limitée par un canal. Ce schéma est fréquent en Birmanie, même si l’on ne sait parfois si l’une des faces était à l’origine matérialisée par un cours d’eau ou si le cours d’eau, à force de déplacements, a fini par emporter une partie de la muraille (cartes 5 et 17).

Figure 60. Madaya – relevé des structures au sol (GPS)
Figure 60. Madaya – relevé des structures au sol (GPS)
Notes
261.

Luce 1969, vol. 1, p.37.