Wayindok

L’identification de ce site et le lien que l’on fait avec le village actuel situé au sud de Madaya sont incertains (cartes 5 et 17). G.H. Luce proposait, pour sa part, d’identifier cette forteresse dans la région de Kyaukse, au sud-est de Singaing où se trouve un homonyme. C’est en référence à une inscription qui date de 1140 que G.H. Luce avait formulé cette hypothèse 262 . Pourtant, il reste aujourd’hui dans le village situé au sud de Madaya, des vestiges en ruine s’apparentant à une enceinte de brique très incomplète. Plusieurs stupas sont également érigés, mais malgré l’ancienneté certaine de ces édifices, leur appartenance à la période qui nous concerne ici n’est pas posée. Les restes de l’enceinte se résument à des lambeaux épars, discontinus et très réduits en hauteur d’un mur de brique dont on devine toutefois l’aspect massif qu’il a pu revêtir (ph. 260 à 262, pl. LXXXVI). Les briques en place sont trop endommagées pour qu’il soit possible d’en recueillir les dimensions et confronter celles-ci aux remparts du XIème siècle que l’on connaît. L’emplacement des vestiges au sol laissent penser que seules des bribes de la partie nord-est de la ville demeurent visibles aujourd’hui.

Notes
262.

Luce 1969, vol. 1, p. 37 et note 166 de la même page.