Launggret

Aucun vestige n’atteste avec certitude du passé de la vieille ville. Là encore, une section de mur en terre, long de 150 m et considéré comme l’ancien rempart, se dresse sur la rive du fleuve et s’oriente perpendiculairement par rapport au cours d’eau (ph. 520, pl. CLXX). La description de Thin Kyi, toujours basée sur l’analyse de clichés aériens, précisait que la face ouest ainsi que les deux tiers du rempart avaient été emportés par le fleuve 385 . Au nord-ouest de ces vestiges difficilement identifiables, se trouvent alignés deux stupas (le Lemyethna et le Ratanabon, espacés de 150 m l’un de l’autre - ph. 518-519, pl. CLXX) et la célèbre inscription de Launggret (ph. 516, pl. CLXIX). Celle-ci, gravée sur un rocher en pleine nature, se situe à 600 m à vol d’oiseau des supposés vestiges de la ville, et 270 m de la pagode Ratanabon. Il ne reste en fait que deux monticules de brique de ces édifices originaux, chacun surmonté d’un petit stupa moderne (carte 10).

Figure 95. Launggret – relevé des structures au sol (GPS)
Figure 95. Launggret – relevé des structures au sol (GPS)
Notes
385.

Thin Kyi 1970, p. 9.