Il a pris ses positions en 1953 disait-il. Nous avons examiné ces textes qui ont marqué fermement et parfois avec la plus grande violence son opposition à la psychologie «‘ américaine »’. A partir de là, les attaques contre l’ego-psychologie ne vont plus guère évoluer, occupant même de moins en moins de place, brandies symboliquement en guise de drapeau lorsqu’il faut affirmer des alliances (avec Althusser par exemple lors de l’entrée rue d’Ulm), puis disparaissant dans sa dernière période, celle de l’Ecole freudienne, où d'autres questions, d'autres conflits prendront le devant.
L'année 1956-1957 est consacrée au séminaire sur ‘«’ ‘ La relation d'objet » ’(‘«’ ‘ Sém. IV ’», éd. 1994), important séminaire puisque sa transcription écrite comporte 430 pages, de meilleure qualité stylistique, en tout cas moins polémique, moins bluffeur ( moins de ces références culturelles accablantes par leur accumulation et leur diversité 186 ) même si sur la fin il ne peut s'empêcher d’abuser de formules pseudo-mathématiques. L'opportunité de s'attaquer à la théorie de la relation d'objet lui est fournie ces années-là par la parution de l'ouvrage 187 collectif ‘«’ ‘ La psychanalyse aujourd'hui ’», écrit par des membres de la société ennemie, la S. P. P., sous la direction de Sacha Nacht. C'est pourquoi l'objet principal de ces attaques dans ce séminaire sera plutôt la société parisienne même si dans d'autres articles élaborés à cette époque mais publiés plus tard 188 , et en fonction de publics plus spécifiquement philosophiques, il reprend ses attaques violentes contre l'Ego psychology.
En matière de relation d'objet, Lacan choisit son angle d’attaque. Il contourne le terrain ouvert par les théoriciens de la relation d'objet, M. Bouvet dans l’ouvrage en question, mais aussi bien, selon lui, Mélanie Klein où Winnicott ( pour Jacques Lacan les objets transitionnels sont des objets ‘«’ ‘ imaginaires ’», ‘«’ ‘ Sém. IV ’», p. 34). Comme souvent, il attaque à contre-pied 189 . La question de la relation d’objet, c’est à dire du lien à la mère, devient dans son séminaire celle du » Manque » de l'objet. Il y différencie subtilement privation, frustration, et castration, selon que ces manques se situent sur le plan de l'imaginaire, du réel ou du symbolique. Pour lui l'objet qui compte, le seul objet, celui par lequel se définissent les Ordres et les Places, ce n'est pas la Mère, c'est le Phallus (‘«’ ‘ la notion de relation d'objet est impossible à comprendre et même à exercer si l'on n'y met pas le phallus comme un élément tiers », ’p. 28). C'est dans ce séminaire qu'il le compare au furet qui n'est vraiment jamais là où il est ( il court, il court). La plus longue partie du séminaire est consacré à l’analyse du petit Hans : la culotte de la mère, la mère toute nue, enfin presque, juste assez pour qu'on voit tout en ne voyant pas, et ce père trop gentil qui s'obstine à ne pas castrer Hans. ‘«’ ‘ Fous-lui ça une bonne fois là où il faut ’» lui fait dire Lacan. Et la question du phallus va bien au-delà des relations avec papa-maman. C'est la question du Père, c'est-à-dire de Dieu : ‘«’ ‘ le seul lieu où il puisse être répondu de façon pleine et entière à l'interrogation sur le Père, c'est dans une certaine tradition », ’c'est-à-dire ‘«’ ‘ la tradition religieuse ’» (p. 377).
Le problème du moi est cependant abordée dans ce séminaire par le biais de la question de la sublimation, à l’occasion d’un commentaire du ‘«’ ‘ Léonard ’». La sublimation, assimilée par J. Lacan à une ‘«’ ‘ psychologisation ’» ou à une ‘«’ ‘moïsation ’», n’est pour lui qu’aliénation. Dans ce processus l' ‘»’ ‘ être ’» s'oublie 190 lui-même. Cet oubli de l'être est expliqué par Lacan comme un ‘«’ ‘ processus de désubjectivation ou de naturalisation de l'Autre ’». Mais il ne s’agit plus de la naturalisation ou de la désubjectivation de ses débuts, quand il se posait en défenseur de la psychogenèse et de la psychologie contre les réductionnismes naturalistes. Il s’agissait alors de sauver le sujet ‘«’ ‘ psychologique ’», concret. Ici il combat les entreprises de désubjectivation et de naturalisation pour sauver un transcendantal, seul sujet qui vaille d’être sauvé, l’Etre ou l'Autre. Il désubjective le moi pour mieux subjectiver cet Autre qui n'est évidemment pas un sujet personnel, mais une mécanique transcendante, machines cybernétiques tout à l’heure et maintenant Discours (‘«’ ‘ le sujet aussi bien s'il peut paraître serf du langage l’est plus encore d'un discours dans le mouvement universel duquel sa place est déjà inscrite dès sa naissance ’», p. 492). Le langage étant ce qui distingue essentiellement la société humaine des sociétés naturelles, J. Lacan en vient alors à réduire la psychologie à une linguistique.
C'est l'occasion ici de nous arrêter un moment sur l’article : ‘«’ ‘ L'Instance de la lettre dans l’inconscient ’», dont il fait mention lors du séminaire du 3 juillet 1957. C'est dans cet article qu’il traduit l'enseignement saussurien dans un schéma de portes de W. C. surmontées des mots hommes et dames, avant de nous causer de métaphore (Booz et sa gerbe,) et de métonymie (les trente voiles). Nous voudrions nous arréter sur le travail du style. On va voir comment la modification de l’énoncé initial, il serait plus juste de parler de sa déconstruction, vient supporter la destruction de l’objet dont il parle, le moi freudien. Dans une première version du texte, après avoir rappelé sa propre conception du moi comme imaginaire, il précise que chez Freud le moi fournit aussi l'appareil de perception de la réalité. Page 73 de la revue ‘«’ ‘ La Psychanalyse ’», dans la première version connue de cet article, : ‘«’ ‘ il (Freud) y a réuni la synthèse des fonctions perceptives où s'intègrent les sélections sensori-motrices qui cernent pour l'homme ce qu'il appelle la réalité ’». L'expression est certes un peu brouillée, mais on arrive à reconnaître la pensée de Freud. Voyons maintenant ce que deviennent ces lignes dans la version retenue pour les ‘«’ ‘ Ecrits ’» (1999): ‘«’ ‘ que Freud, à situer dans ce moi la synthèse des fonctions perceptives où s'intègrent les sélections sensori-motrices paraisse abonder dans la délégation qui lui est faite traditionnellement de répondre de la réalité, cette réalité n'en est que plus incluse dans le suspens du moi ’»(p.518).
Si dans la version de 1957, on peut encore retrouver la pensée de Freud qui faisait du moi à la fois l'appareil de la résistance narcissique et l'appareil synthétique de perception de la réalité 191 , la version 68 de Lacan nous fait entendre que Freud, en situant dans le moi l'appareil de perception de la réalité, voulait nous signifier que nous ne pouvons accéder à la réalité que par le suspens du moi. Or Freud a toujours maintenu que l’appareil de contact avec la réalité, aussi insuffisant soit-il, était le Moi. Dans la conception freudienne, l'appareil psychique ne peut fonctionner que grâce à des compromis, et c'est pour cela que le moi y a toujours gardé une place ambiguë mais pivotale et intangible. Lacan ici n'aime pas les compromis, du moins l'affirme-t-il : ‘«’ ‘ parler de compromis c'est méconnaître l'esprit comme la lettre de la pensée de Freud ’» (p.521). Que nous puissions avoir quelque accès à la réalité, même déformée, que l'Inconscient, ou l’Etre, comme on voudra l’appeler, ne se manifeste que dans une formation de compromis où l'inconscient et la défense soit mêlés, il ne peut l'accepter. Si l’on osait on pourrait dire que J. Lacan a une interprétation rigoriste de la parole de Paul : ‘«’ ‘ nous voyons dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face ’» 192 . Ce qu’il veut c’est le face à face avec le Père 193 (..et à défaut le Pape ?).
A l'occasion, en fonction des circonstances on le voit ranimer sa flamme contre l'ego psychologie. Dans : ‘«’ ‘ La direction de la cure et le principe de son pouvoir ’», son rapport au colloque de Royaumont, où son frère en analyse 194 vient de produire son rapport sur : ‘«’ ‘ Pychanalyse et structure de la personnalité ’», il relance son attaque contre la psychologie du moi : ‘«’ ‘ on reconnaît là un mirage éculé que la psychologie d’introspection la plus académique avait déjà rejeté comme intenable. Cette régression est pourtant célébrée comme le retour au bercail de la psychologie générale ’», guidant les américains vers la ‘«’ ‘ happiness ’» et l’American way of life ». Et au passage il se moque de E. Kris qui au congrès de Marienbad lui reprochait « gentiment » (« ça ne se fait pas ») de projeter de se rendre sans plus attendre, aux tristement célèbres Olympiades de Berlin. Lacan ne voit dans ce reproche que le signe que Kris était ‘«’ ‘ déjà gagné à ce penchant respectable ’» qui peut-être aujourd'hui infléchit sa démarche…La même année 1958, il osera parler à propos des positions de Hartmann, Kriss, et Loewenstein de ‘«’ ‘ l’Anschluss par où l’on tente aujourd'hui de faire rentrer la psychanalyse dans une psychologie perpétuant un héritage académique sous l'étiquette de psychologie générale ’» 195 . Ce type d'amalgame insupportable sera pratiqué encore jusqu'en 66. Dans les Cahiers pour l'analyse (p.206), parlant encore du « moi autonome », ‘«’ ‘ la sphère libre de conflits proposée comme nouvel Évangile ’», par une ‘«’ ‘classe d'immigrés ’» qui ont eu ‘«’ ‘ avec la diaspora de la guerre ’» à s'installer dans cette société américaine ‘«’ ‘ où les valeurs se sédimentent selon l'échelle de l’income tax ’», il en vient à lâcher ‘«’ ‘ on ne peut rien contre l'attrait de varier les formes du camp de concentration ’» (sic) 196
C’est l’occasion, afin d’en finir et d’aller respirer ailleurs, d’examiner au plus vite l’éthique de Jacques Lacan. Freud ne pensait pas qu'il soit nécessaire de construire -théoriser- une éthique propre à la psychanalyse. Pour lui l'observation de la morale commune et le respect des règles techniques suffisaient comme déontologie.
A la base d’une conception éthique, il y a toujours la conception que l’on a de l’autonomie de l’individu. Kant a mis en évidence le lien entre éthique, responsabilité et autonomie (opposée à l’hétéronomie). Connaissant ce que Lacan pense de l’autonomie, on se doute que sa position éthique nous entraînera dans quelque paradoxe. D'un côté il affirme la transcendance religieuse de la Loi 197 ; mais d'un autre côté il veut s'attaquer à la morale, aux valeurs et à l'ordre bourgeois. Son impératif célèbre « ne pas céder sur son désir » peut être facilement entendu dans ce sens contestataire. Mais comment le faire coexister avec l'affirmation d'une Loi fondée sur la prohibition de l'inceste. À ce point la loi n'exige-t-elle pas le renoncement au désir ? N'est-ce pas là un aspect essentiel de l'enseignement freudien?
Lacan prétend que la loi n'exige pas le renoncement au désir. Il déplace la question hors du champ freudien et transforme «ne pas céder sur son désir” en : être capable d'affronter la mort ( à l’exemple d’Antigone ). L’objectif proposé à la cure psychanalytique serait-il de fabriquer des héros et des martyrs suicidaires? Mais quoi, le héros ou le martyr ne peut-il être leurré ? Et en quoi le fait d'affronter la mort serait-il en soi un critère d’acte éthique ? Tout naturellement le cheminement dans cette culture de mort amène Lacan à la question du sadisme.
Dans ces années-là, Sade était devenu la référence convenue des nouveaux intellectuels, s’imaginant révolutionner les valeurs, une sorte de drapeau de la modernité. Dans un de ses élans « provocateurs » ( au motif que cela seul choque qui enferme quelque vérité), Lacan confronte Kant à Sade, complétant la maxime du premier 198 par l’injonction du second 199 . Pour Lacan la maxime de Kant, ( confondue avec le commandement chrétien :‘»’ ‘ tu aimeras ton prochain comme toi-même ’») n’est qu’une expression de la folie narcissique. Face à cette pensée de bourgeois bien-pensant, Lacan -ridiculisant au passage Merleau-Ponty qui dénonçait dans le sadisme le refus de l’autre-, en appelle à Sade pour rétablir le rapport de la Loi et de la jouissance, et relier la liberté de jouissance chez Sade à l'universalisme de l’impératif kantien. Peu importe le contenu de la maxime, l’important c’est qu’elle soit universelle. Car le boudoir sadien est pour Lacan, l’image même de la situation de l’homme, impuissant, machiné, sadisé. Le pervers n’est rien d’autre que l'instrument de la jouissance de Dieu « suprême en méchanceté ».
L'emploi surabondant de mots extraordinaires, la construction de phrases compliquées, l'usage immodéré de toutes sortes de figures, c'est ainsi que le Dictionnaire de rhétorique de G. Molinié caractérise l'enflure. Nous ajouterions volontiers l'abus de l'amalgame et la multiplication des références. Par exemple le séminaire II convoquait en foule : « Périclès et Thémistocle (« psychanalystes de naissance »), Levi-Strauss, Dieu, Daniel von Chepko, Hegel, Merleau-Ponty, Maïmonide, Spinoza, le roi d'Angleterre (« qui est un con »), Edgar Poe, la Rochefoucauld, Nietzsche, Saint-Thomas, Guillaume St-Amour, Socrate, Descartes, les dentistes, Locke, Kant, Angélus Silésius, Kierkegaard, Gide, la comulgatio de Baltasar Gracian, les mamelles de Tirésias etc..
« dans un ouvrage collectif récemment paru » (p. 13).
« La direction de la cure et le principe de son pouvoir », ou «La psychanalyse, la vraie, la fausse » ( « Ecrits”, 1966, 1999)
C'est un des procédés favoris de Jacques Lacan de choisir toujours de parler d'autre chose, d'amener ses adversaires sur son terrain et même de sauter rapidement d'un terrain à l'autre. C’est le jeu du furet.
Allusion à « l’ oubli de l'être" heideggerien. L'important serait donc de sauver l’être plutôt que le sujet concret ?
Dualité bien mise en évidence par Laplanche et Pontalis dans leur Vocabulaire de la psychanalyse, article «Moi”. « La théorie psychanalytique cherche à rendre compte de la genèse du moi dans deux registres relativement hétérogènes, soit en y voyant un appareil adaptatif différencié à partir du ça au contact de la réalité extérieure, soit en le définissant comme le produit d'identifications aboutissant à la formation au sein de la personne d'un objet d'amour investi par le ça », p.241.
Première épître aux Corinthiens, 13,12. Partielle est notre science, mais alors je connaîtrai comme je suis connu. Chez Luther qui avait dû rompre avec son père, avant de rompre avec le Pape on trouve cette paraphrase : « celui qui voit Dieu avec un visage courroucé ne le voit pas bien mais le regarde à travers un rideau, comme si un nuage noir avait été tiré sur son visage ».
Lacan adore le style prophètique. Voici comment, dans une langue qui doit plus à l’Ancien Testament qu’à l’Evangile, il s’adresse à ceux qui lui reprochent son « intellectualisation » : ceux-là vivent » dans la crainte de s'éprouver à boire le vin de la vérité, crachent sur le pain des hommes, sans que leur bave au reste y puisse jamais plus faire que l'office d'un levain »(«Instance.. 1999, p. 521).
Lacan et Lagache avaient eu le même didacticien, Loewenstein.
« La psychanalyse, la vraie, la fausse », p. 166 des « Autres écrits ».
« Réponses à des étudiants en philosophie », n°3 des « Cahiers pour l’Analyse ». Il est fort déplaisant de voir cet ancien courtisan de Maurras faire de persécutés les pères putatifs d’un nouvel univers concentrationnaire. On voit que pour autant qu’on utilise les références de l’antifascisme, on pouvait alors faire passer n’importe quoi. Mais après tout Nizan qui dénonça Brunschvicg et Bergson, ne continue-t-il pas à être une des références morales des plus bruyants intellectuels?
Lacan cite Luther dans son séminaire sur l’éthique : « vous êtes le déchet qui tombe au monde par l’anus du diable ». Par le diable ou par un dieu terrible l’homme est machiné. Il ne peut rien. Face à Érasme l'humaniste, qui se décide à l’attaquer sur la question du libre arbitre de l'homme (« Diatribe de liberio arbitrio », 1524), Luther répondra vigoureusement (« De servo arbitrio », 1525) que la seule liberté du chrétien consiste à reconnaître sa totale impuissance (tant qu'elle n'est pas mobilisée par la grâce arbitraire venue d’en haut et). Qui peut douter qu'il ait ainsi préparé l'apparition de la conception allemande de l'état autoritaire. Il nous semble qu'on trouve chez Lacan bien des analogies avec Luther quant à la relation au Père. Cependant hors ses moments de dépression et de décompensation ( sa panique face à Dieu et son évanouissement lors de la célébration de sa première messe), il y a au bout du chemin chez Luther la possibilité du recours au Médiateur.
L’impératif catégorique : « Agis de telle façon que la maxime de ta volonté puisse toujours être érigée aussi en principe d'une législation universelle » qui conduit à la maxime concrète « agis de façon à traiter toujours ce qu'il y a d'humain en toi ainsi que dans la personne d'autrui comme une fin aussi, et jamais comme moyen seulement ».
«Français encore un effort pour être républicains”, pamphlet parodique inséré dans « La philosophie dans le boudoir », demande aux révolutionnaires : « encore un effort ; puisque vous travaillez à détruire tous les préjugés, n'en laissez subsister aucun, s'il n'en faut qu'un seul pour les ramener tous ». Chantal Thomas («Sade”, Seuil, 1994)met en parallèle, l’injonction de Delbène à Juliette : « mais une seule résistance, je le répète, une seule te ferait perdre tout le fruit des dernières chutes ; tu ne connaîtras rien si tu n'as pas tout connu ». Il y a une logique sadienne. Ce pamphlet s'insère dans le déferlement de pornographie politique qui a accompagné la Révolution française et dont la victime principale fut Marie-Antoinette présentée comme mère incestueuse (voir le livre de Lynn Hunt sur « Le roman familial de la révolution française”, Albin Michel, 1995.
»). On n'a pas le temps ici de s'arrêter, et c'est dommage, sur cette conjonction apparemment paradoxale chez Jacques Lacan de références constantes aux traditions conservatrices et religieuses, sa nostalgie du Père tout-puissant, et d'un autre côté ce goût pour les transgressions.