Place de l’évaluation en psychologie scolaire.

Les évaluations occupent une place importante du travail du psychologue scolaire. S’il en est ainsi, notions-nous dans l’introduction de ce chapitre, c’est que, dans son domaine d’intervention, les facteurs cognitifs jouent un rôle majeur 652 . La recherche des relations entre le développement psychologique et les apprentissages est placé au premier plan des missions du psychologue scolaire.»‘ L'analyse des processus d'apprentissage éclaire la démarche pédagogique. De ce fait, l'étude des difficultés éprouvées par les élèves, dans l'appropriation des connaissances et des savoir-faire, ainsi que dans le respect des exigences de la scolarité, fournit aux maîtres et aux familles des indications précieuses sur les stratégies à adopter pour favoriser l'éducation des enfants. Les actions du psychologue scolaire tirent leur sens de cette mise en relation entre les processus psychologiques et les capacités d'apprentissage des élèves »’ 653 . Voilà pourquoi « les examens cliniques et psychométriques »  sont mentionnés explicitement dans la circulaire 654 .

Nous allons passer en revue différents types de difficultés où l’évaluation est indispensable.

Notes
652.

Pour autant il ne néglige pas les autres aspects impliqués, et leur intrication, comme nous le montrerons lorsque nous développerons, un peu plus loin, sur une clinique globale du fonctionnement psychique

653.

Lignes qui ouvrent le chapitre 1 («Les missions des psychologues scolaires et leur mise en oeuvre”)de la circulaire n° 90-083 du 10 avril 1990, définissant les missions des psychologues scolaires.

654.

Paragraphe 1.2 de la même circulaire. Il est précisé que ces examens ne peuvent être entrepris sans «l’autorisation” des parents, ce qui respecte l’art. 9 du Code de déontologie : « Avant toute intervention, le psychologue s'assure du consentement de ceux qui le consultent ou participent à une évaluation, une recherche ou une expertise. Il les informe des modalités, des objectifs et des limites de son intervention ». Au «consentement”, même «éclairé”, des parents nous préférons un engagement plus actif. Nous reviendrons sur cette question.