Envoi

L’Europe peut-elle redevenir cette terre d’échanges où naquit la pensée, entre atticisme et arianisme ? Faut-il choisir la coupure entre territoires, et tracer des frontières ? Toute renaissance n’éclot-elle pas dans la fécondation des nouveaux discours par des images anciennes ? Pour être vivante, la psychologie ne doit-elle pas s’accepter comme mélange ? Sans aucun doute, c’est en animant les algèbres du mental, par les icônes de l’âme que se feront les psychologies nouvelles. Dans le métissage.

Armida, il cor turbato omai tranquilla :
Non agli scherni, al regno ti riservo ;
Nemico no, ma tua campione e servo.

Mira negli occhi miei, se al dir non vuoi
Fede prestar, dela mia fede il zelo.
Nel soglio, ove regnar gli avoli tuoi,
Riporti giuro ; ed oh piacese, al Cielo
Ch’alla tua mente alcun de’ raggi suoi
Del paganesmo dissolvesse il velo,
Com’io farei che in Oriente alcuna
Non t’agguagliasse de regal fortuna

Si parla, e prega ; e i preghi bagna e scalda
Or di lagrime rare, or di sospiri :
Onde, siccome suol nevosa falda
Dov’arda il sole, e trepid’aura spiri,
Cosí l’ira che in lei parea sí salda,
Solvesi, e restan sol gli altri desiri.
Eco l’ancilla tua ; d’essa a tuo senno
Dispon, gli disse, e le fia legge il cenno.

Torquato Tasso
«  Jérusalem délivrée », extraits du dernier chant, Renaud à Armide : «  Armide enfin, calme ton cœur troublé…
…Alors de même que cède la neige où le soleilChauffe, et sous le vent tiède, ainsi l’ire , en elle, qui parut si forte se résout.
Ne restent que tous les désirs.
«  Je suis ton esclave et d’elle, à ton sens, dispose, dit-elle. Ton plaisir, ma loi