III - Troisième partie. LE FORMATEUR FACE A LA PERSONNALISATION DE SA FORMATION

Désormais, moins que jamais, l'homme ne saurait plus penser seul.
Pierre TEILHARD DE CHARDIN.

Préambule

Dans l'examen des trois cas pratiques, la réponse à la question de départ prend une dimension des plus concrètes. Nous discernons, chez les futurs formateurs, non seulement une prise en compte de leur demande initiale mais l'instauration d'une relation sociale plus étroite et davantage rapprochée. Ces exemples sont les manifestations des signes de personnalisation : recherche de l'équilibre mobilisation/ouverture pour le premier exemple, traduction de la relation intense avec son travail pour le deuxième, et capacité à définir des perspectives opérationnelles dans des styles inventifs pour le troisième.

Dans la stratégie de personnalisation, l'acte de formation est bien rarement le fruit d'une volonté d'apprendre autrement et, encore moins, d'une volonté supérieure. Tout se passe comme si le "sur mesure" ne touchait que le "potentiel formateur", c'est-à-dire la situation de coopération entre formateur et futur formateur, en obérant les compétences sociales du premier et les manifestations comportementales du second.

Les chapitres qui suivent voudraient monter que l'instauration de ce type de formation se cherche encore :

  • au point de rechercher en entreprise la "loi de l'équilibre"
  • dans le souci de mieux appréhender la notion de "capacités sociales"
  • afin de stabiliser les notions clés de la personnalisation.