3.3 Représentations sur l’usage de la langue maternelle en cours

Les apprenants devraient uniquement parler la langue étrangère pendant le cours :
D’accord Pas D’accord Partagé
Groupe 1 (niveau B2-C1)  12 (100%)
Groupe 4 (niveau B1-B2) 16/17 (94.1%) 1/17 (5.9%)
Enseignants 6/7 (85.7%)   1/7 (14.3%)

Confirmant leur valorisation de l’apprentissage dans un pays anglophone, il n’est pas étonnant que les apprenants des deux groupes aient des représentations qui soient, unanimement (à une exception près), contre l’usage de leur langue maternelle en cours. Parmi ces 29 apprenants, on distingue 6 faisant référence à l’aspect « …immersif », 2 au besoin de « …penser dans la langue étrangère » et 2 aux bénéfices d’une telle approche pour « habituer son oreille » à la langue. Par contre nous notons que 3 apprenants tolèrent l’usage de leur langue maternelle, sous certaines conditions, notamment « …pour demander la signification de mots ».

Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a un seul apprenant (du groupe 4), qui « …trouve qu’il est plus utile d’avoir la traduction exacte des mots ». Nous notons alors, une différence entre les deux groupes en ce qui concerne les représentations et l’usage actuel de la langue maternelle en cours. Bien que l’absence de cette dernière soit majoritairement valorisée (il est utile de « ne parler que la langue [cible] en cours »), les enseignants ont constaté un décalage entre les attitudes exprimées dans le questionnaire et les comportements observés, surtout chez les apprenants du groupe du niveau inférieur qui ont eu, malgré cela, souvent recours au français lors des activités de groupe. Ceci est confirmépar la réponse suivante d’un apprenant de groupe 4 : « …mais c’est pas facile ».