Conclusion générale

Tout au long de ce mémoire, nous avons tenté d’éclaircir la problématique de l’apport des aides logicielles sur l’activité de production écrite en français langue étrangère.

Nous avons tout d’abord commencé par décrypter les processus et connaissances en jeu dans ce travail de rédaction avant d’appréhender, de façon plus précise, les spécificités de l’écriture en langue étrangère. Cet état des lieux effectué, nous nous sommes penchée sur les solutions proposées par un logiciel d’aide à l’écriture.

A l’issue de cette première partie, nous avons fait l’hypothèse que ce logiciel influençait l’activité de production.

Ainsi, la deuxième partie de ce mémoire a tenté de répondre à cette double question : qu’est-ce que l’emploi d’un logiciel d’aide à l’écriture change dans le processus de rédaction d’un apprenti-scripteur en FLE ? Et, est-ce que ce logiciel constitue réellement une facilitation procédurale ?

C’est dans cette perspective que nous avons réfléchi à la mise en place d’un protocole expérimental, nous permettant de répondre à ces interrogations. Ainsi, nous avons décidé d’étudier les processus de rédaction à travers l’analyse des échanges d’une rédaction collective d’un texte, par plusieurs apprenants de FLE, réalisant le même type de tâche d’écriture dans deux situations différentes (une fois avec logiciel et une fois sans).

Les résultats de cette expérience montrent d’une part que l’ordre d’activation des processus change : d’une démarche séquentielle quasi linéaire, on passe, lors de la rédaction assistée par ordinateur, à une démarche plus souple, marquée par des allers-retours constants entre les différentes activités.

D’autre part, l’étude des représentations des apprenants ainsi que la mise en rapport des processus et du produit, nous ont permis de constater que le logiciel constituait effectivement une facilitation procédurale.

Ne serait-il pas alors intéressant de s’interroger sur le rôle de ces facilitations procédurales dans l’acquisition d’une compétence d’écriture ?