1.2.2.3 Diversifier les recettes des CADIST

L’absence de méthode commune de calculs des coûts de transaction et l’impact des objectifs des tutelles sur la décision tarifaire a conduit les bibliothèques CADIST, de par leurs missions, à afficher les tarifs les moins élevés du réseau. Ces fluctuations se répercutent sur la distribution des flux des activités du PEB dans le réseau, notamment par l’orientation systématique des demandes vers les CADIST.

Pour les CADIST STM, où la fourniture de documents est majoritaire, la montée en charge des flux permet une économie d’échelle qui peut conduire les bibliothèques à diversifier leurs recettes. Ces ‘« recettes ’» ne sont possibles que grâce à la prise en compte de la subvention CADIST. Néanmoins, elles représentent un apport financier que l’on réinjecte aux budgets d’acquisition afin d’aller plus loin dans l’enrichissement des fonds. A titre d’exemple, la Bibliothèque Inter-Universitaire de Médecine et la BU Lyon I sciences ont enregistré une ‘« entrée ’» d’argent d’un peu plus de deux millions ¹⁷² et un million de francs respectivement pour l’année 2000. Ce qui constitue pour elles, une part importante de leurs ressources propres. Dans cette démarche, la décision d’acquérir des documents ou d’accéder à l’information est prise en tenant compte de la ‘« relative rentabilité de l’accès ’», comme le souligne Maurice B. Line ¹⁷³ . La conséquence directe est la fragilisation des acquisitions CADIST lors d’une baisse des activités des services de PEB.