1.3.4.2 Coûts de facturations

Nous avons retrouvé dans le discours des professionnels, une volonté clairement affichée de se concentrer sur un nombre minimum de fournisseurs. Le but est de faciliter le travail de facturation, devenu partie prenante dans le travail du bibliothécaire et qui, dans certains cas, prend le pas sur ses fonctions et compétences propres.

‘« On essaye de se fournir auprès des fournisseurs les moins chers, en général ce n’est pas moins rapide, car on s’adresse à la BIUM, notre fournisseur principal, qui a énormément de périodiques et eux ont un agent comptable qui leur permet de ne pas facturer la TVA ce qui fait qu’ils ne sont pas chers et comme c’est commode et qu’ils ont tout ce dont a besoin et que l’on préfère avoir moins de fournisseurs parce que cela fait moins de factures, moins de contrôle. L’agent comptable nous demande de grouper aussi si c’est possible. Ce qui fait que l’on a tendance à beaucoup demander à la BIUM, qui à un moment donné s’en plaignait, croulant sous les demandes, elle nous disait de demander plutôt ailleurs (...) Du coup, il est vrai que cela concentre les demandes. » CA Méd.3’

Comme le souligne ci-dessous, le tarif d’un fournisseur a finalement peu d’importance, en regard de l’économie de temps, d’énergie et de coûts de facturation.

‘« Je vais nettement plus vers la l’INIST depuis un an. (...) C’est un fournisseur de dernier recours, uniquement par rapport au prix, sinon nous l’utiliserions bien plus souvent, nous demanderions même tout à l’INIST, car il offre un service très efficace. De plus c’est tellement plus agréable d’avoir un seul fournisseur, cela nous éviterait toutes les opérations que nous faisons pour le PEB. » Méd.3’