Annexe VII : La fourniture par microfiche et par fax

La photocopie n’étant pas encore tout à fait au point, les bibliothèques devaient prêter tout le fascicule d’un périodique pour la demande d’un seul article. La microfiche est donc apparue comme une première solution. Pour des raisons de conservation et de diffusion, la microfiche est aussi un procédé que la Bibliothèque Nationale de France a largement utilisé pour le prêt de ses documents rares et précieux.

Dans les BU françaises, les transactions par microfiche étaient comptabilisées comme des transactions de prêt et faisaient donc partie des données des activités des services de PEB. Toutefois, toutes les BU françaises ne disposaient pas d’ateliers de reprographie. Vers la fin des années 1970 et avec le déploiement des photocopieuses dans les BU, les microfiches ont été réservées dans certaines BU aux thèses, pour faciliter et alléger les coûts des prêts.

En 1981, des chiffres révèlent que la microfiche et le microfilm sont encore utilisés de façon ‘« non négligeable (11%) ’» 425 pour les livres. Ce que l’on peut toutefois remarquer dans la littérature, c’est que la question du droit d’auteur n’est à aucun moment abordée ou citée. La reprographie, n’a jamais atteint le niveau d’usage de la photocopie, elle ne pouvait donc constituer un enjeu économique semblable à celui de la FDD.

Le fax, pour sa part, est arrivé dans les BU françaises vers le milieu des années 1980. Coûteux, atteignant parfois trois fois le tarif d’une FDD traditionnelle, il est un moyen de fourniture de documents privilégié de bibliothèques médicales, liées à des Centres Hospitaliers Universitaires – (CHU).

Pour ces bibliothèques où il y a ‘« urgence du lit du malade ’» pour reprendre l’expression d’un de nos interlocuteurs, le fax reste à ce jour comme un moyen de liaison et un moyen de fourniture rapide.

Notes
425.

- « Statistiques du prêt entre bibliothèques en 1981 », in : Bulletin des Bibliothèques de France, 1983, n°4, pp. 397-411