ANNEXE X : Un extrait de la grille d’analyse

Faute de présenter l’ensemble de notre grille d’analyse, nous avons choisi de présenter qu’une partie, représentative de notre travail de dépouillement des entretiens. Pour ce faire, nous avons pris soin de choisir un critère significatif de l’état de la réflexion des professionnels des bibliothèques dans une période transitoire, celui de la ‘« représentation de la notion de Consortium ’».

Sections STM Sections DSEG SectIons LSHS
- « C’est la solution préférable pour pouvoir continuer à acquérir des revues. Nous avons vite repris notre individualité après la crise des années 1980, dès que les budgets ont redémarré et que la situation a été meilleure, je crois que les BU n’ont pas su tirer des leçons. De ce point de vue, faire partie d’un consortium dans le cadre d’un contrat et d’une coopération formalisés sera une chance pour les bibliothèques pour ne pas rater l’occasion de se rattraper.» CA Méd2
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« Les consortiums sont une porte de sortie pour les bibliothèques qui sont livrées pieds et poings liés dans la spirale infernale des éditeurs. Sinon ce sera du gigantisme et de la mondialisation. » Méd. 5
- « Je pense que l’avenir des BU françaises est dans ce modèle (le consortium), parce que jusque là les politiques documentaires étaient définies dans les universités, il va falloir gérer quelque chose qui dépasse le niveau strict de l’université et créer des groupements, ce qui signifie qu’il va falloir s’engager ensemble pour plusieurs années. » Sci.2
- « Depuis quelques années, avec la folie des prix, nous participons à des regroupements d’achats qui nous permettent d’avoir des accès meilleurs marchés. Je ne sais pas si c’est transposable à l’échelle nationale comme Couperin, mais de toute manière, pour le moment, la couverture de Couperin ne nous concerne pas ! » Dseg 5.
- « Il y a une volonté du ministère de créer un consortium d’acquisitions de bases de données et de Cd-Rom, essentiellement, nous sommes restés sur les données électroniques. Les revues juridiques faites par ces grands éditeurs et mises en ligne, il n’y en a pas (Dalloz, LAMI, JuriFrance, ...). Dans le domaine juridique ça commence à se mettre en place et dans les sciences économiques c’est Dauphine, le Ministère a confié ces consortiums aux bibliothèques CADIST, c’est pour ça que nous retrouvons Cujas et Dauphine. Donc Cujas travaille avec Dauphine ou plutôt cette dernière adhère au consortium de juridique de Cujas et Cujas adhère au consortium économique de Dauphine. » CA Dseg 1
- « Nous ne sommes pas bien renseignés sur ces modèles mais du peu que j’en sais, je doute qu’ils soient transposables, dans notre domaine les ouvrages sont autant demandés que les articles, et la demande n’atteint pas les proportions des domaines où ces modèles sont érigés. » Shs2
- « Les CADIST sont empêtrés dans leurs missions diverses et variées qui peut être ne leur a pas permis tout de suite de s’engager dans cette voie » Ca Shs3