Section 4. La connaissance pragmatique

Il n’est pas aisé de saisir la conception que Veblen se fait de la connaissance pragmatique, du fait de ses propres ambiguïtés. Néanmoins, une analyse sémantique permet de mettre en évidence l’existence de cette troisième forme de savoir (4.1.), qui est au service des « intérêts établis » de la société et dérivent des instincts de rivalité de l’homme (4.2.). Dans la mesure où les rapports de domination ont évolué au cours de l’histoire, la connaissance pragmatique, sur laquelle ils se sont appuyés, a elle-même pris différentes manifestations (4.3.).