Section III. Des organes de régulation insuffisants

Nous avons vu qu’il n’existe pas d’organes de régulation pour la presse écrite, et que malgré son pouvoir de sanction, le CSA n’a pas une position très active pour faire respecter l’honnêteté de l’information, et de plus, ne peut sanctionner directement le journaliste. Pour l’aider dans cette mission, il existe bien des Médiateurs ou un Comité consultatif des programmes mais aucun de ces organes ne peut prendre des mesures contraignantes. La création d’un Ordre professionnel des journalistes comme il en existe en Italie, et la création d’une autorité de régulation consacrée à l’information compétente pour tous les supports de diffusion de l’information pourraient alors trouver à s’appliquer en France, permettant ainsi la régulation de la presse écrite. Il faut reconnaître qu’aucune de ces solutions n’apparaît satisfaisante pour les journalistes, qui prônent l’autorégulation.