Patients ayant une désactivation corticale temporaire

Dans leur étude, Slotnick et al. (2001) ont testé des patients ayant subi une désactivation corticale temporaire de l’un des deux hémisphères. Ils ont ensuite conduit une série de tests cognitifs incluant des tâches visuo-spatiales catégorielles et métriques. Les auteurs ont testé les hypothèses de Kosslyn (1987) à l’aide des mêmes stimuli que ceux utilisés par Kosslyn et al. (1989) dans leurs trois expériences : une tache et un point, un plus (+) et un moins (-) et une barre et un point. Les tâches catégorielles étaient identiques, tandis que la distance utilisée dans les tâches métriques a été augmentée, elle était de deux inchs (5.08 cm). Slotnick et al. (2001) ont observé que les patients chez lesquels une désactivation avait été provoquée au niveau de l’hémisphère gauche commettaient un plus grand nombre d’erreurs dans les tâches catégorielles que les patients ayant subi une désactivation au niveau de l’hémisphère droit. Au contraire, les patients chez lesquels une désactivation avait été provoquée au niveau de l’hémisphère droit produisaient un plus grand nombre d’erreurs dans l’une des trois tâches métriques que les patients ayant subi une désactivation au niveau de l’hémisphère gauche. Ce pattern de résultats n’a été observé que lorsque les tâches étaient relativement difficiles.