1.6. Les apports, les limites et les perspectives de l’IRMf

1.6.1. Les apports de l’IRMf

Cette technique est non invasive, la résolution spatiale est inégalée, le rapport signal/bruit est excellent, permettant d’analyser indépendamment les données de chaque participant, et elle présente la possibilité de suivre l’évolution temporelle grossière des activations à l’échelle de quelques secondes. Toutes ces caractéristiques font de cette technique un outil extrêmement puissant pour les sciences cognitives. Peut-être que l’apport le plus fondamental est d’avoir montré que les fonctions cognitives les plus simples sont sous-tendues par des réseaux de régions distribués sur le cortex dans sa totalité, ces régions étant en interaction.