Stimuli

Les stimuli utilisés dans la tâche métrique et dans la tâche catégorielle ont été construits de telle sorte que les angles visuels pour lesquels ils étaient observés soient les mêmes que ceux des stimuli utilisés dans des études précédentes (Baciu et al., 1999 ; Koenig et al., 1990 ; Kosslyn et al., 1989, Expérience 3). Les mêmes stimuli ont été utilisés pour les deux tâches. Ils étaient présentés en noir sur fond blanc et étaient composés d’une barre horizontale projetée au centre de l’écran et d’un point (en forme de carré) situé soit au-dessus soit au-dessous de cette barre. Les points étaient centrés horizontalement par rapport à l’écran de projection. La barre horizontale mesurait 39 mm de long sur l’écran de projection, ce qui correspondait à 1.14° d’angle visuel (vue à une distance de 196 cm) et une largeur représentant 0.1° d’angle visuel. Le côté du carré représentait aussi 0.1° d’angle visuel. Par rapport à l’étude de Baciu et al. (1999), quatre positions ont été ajoutées ; le carré pouvait ainsi occuper seize positions. Chaque carré se situait au-dessus ou au-dessous de la barre, à l’intérieur ou à l’extérieur d’une distance de référence, représentant une distance de 34 mm à partir de la barre horizontale (c’est-à-dire 1° au-dessus ou au-dessous de la barre horizontale) et était considéré comme facile ou difficile à juger (c’est-à-dire se situait respectivement loin ou près de la distance de référence). La distance séparant les points les plus éloignés de la barre horizontale était de 61 mm sur l’écran, ce qui correspondait à un angle visuel de 1.78°. Chaque position différait de la position la plus proche par environ 0.06° d’angle visuel (du centre d’un carré au centre du carré suivant, sauf pour la première position où cette distance correspondait à la distance entre le bord de la barre et le bord du carré le plus proche).1Ainsi, par rapport aux études précédentes, la distance de référence a été modifiée et correspondait à 1° degré d’angle visuel. Pour contrôler la réponse motrice, les stimuli étaient parfois remplacés par un point d’exclamation pour lequel les participants répondaient de manière aléatoire, soit avec une touche soit avec l’autre. La Figure 3, sur laquelle se trouve l’ensemble des positions possibles que pouvaient prendre les stimuli, est représentée avec une échelle d’environ x 1.5.

Figure 3. Représentation des seize positions présentées dans les tâches catégorielle et métrique. Les points P1, P2, P3 et P4 correspondent aux points se situant « au-dessous ” de la barre et les points P5, P6, P7 et P8 correspondent aux points se situant « au-dessus ” de la barre. Les points P1, P2, P7 et P8 correspondent aux stimuli « faciles ” et les points P3, P4, P5 et P6 correspondent aux stimuli « difficiles ”. En pointillé est représentée la distance de référence. Rappelons qu’à chaque essai, un seul couple point-barre était présenté.
Notes
1.

Chaque stimulus représentait un carré de sept pixels sur sept pixels. Chaque carré était décalé du carré précédent de quatre pixels et partageait avec lui trois pixels communs. La barre centrale représentait soixante-trois pixels sur sept et la distance de référence soixante-trois pixels sur un. Les deux carrés les plus proches de la distance de référence en étaient séparés de trois pixels ; les deux carrés les plus proches de la barre centrale en étaient séparés de quatre pixels.