Procédure

Chaque participant était testé individuellement au cours de deux sessions expérimentales décrites ci-dessus, entre lesquelles il sortait de la machine. Les participants restaient environ vingt-cinq minutes dans la machine pour chaque condition, et bénéficiaient d’une pause d’environ trente minutesentre les deux sessions. Chaque session était composée de trois parties. Une première partie durant environ dix minutes consistait à (i) corriger les inhomogénéités du champ magnétique modifié par la présence d’un individu dans l’IRM, (ii) ajuster la puissance radiofréquence, (iii) établir un scan anatomique consistant à effectuer des repérages anatomiques grossiers par rapport au plan antérieur-postérieur en vue de l’acquisition fonctionnelle. Une deuxième partie correspondait à la phase expérimentale fonctionnelle en elle-même, pendant laquelle les instructions, puis les stimuli étaient projetés. Cette partie durait environ six minutes. Enfin, une troisième partie durant environ dix minutes permettait d’effectuer un nouveau scan anatomique des participants. Ici, il s’agissait du scan anatomique proprement dit où un repérage anatomique du cerveau en entier était effectué ; les contrastes étaient optimisés avec la prise en considération d’une bonne résolution spatiale en vue de réaliser des analyses de groupe.

Avant chaque examen, les participants recevaient brièvement des informations quant aux conditions générales de l’IRMf puis ils recevaient les instructions relatives spécifiquement aux tâches, une première fois à l’oral en détail de manière à ce qu’ils soient opérationnels avant d’entrer dans la machine. Ils remplissaient une feuille de consentement, un test de latéralité d’Edinburgh (Oldfield, 1971), et un questionnaire assurant qu’ils ne présentaient pas de contre-indications à l’IRM, ce qui était confirmé par une brève visite auprès d’un médecin de l’hôpital, qui examinait les participants avant leur entrée dans la machine. Enfin, un formulaire détaillé du principe général de l’IRMf leur était fourni.