Analyse du nombre de bonnes réponses

La première analyse de variance n’a pas révélé d’effet du facteur « champ visuel », p>.1 ni d’interaction des facteurs « champ visuel » et « valence », F<1, ni d’interaction des facteurs « champ visuel » et « intensité », F<1. Elle a révélé un effet du facteur « valence ». En effet, les participants ont répondu plus précisément pour les stimuli positifs (42 bonnes réponses) que pour les stimuli négatifs (39 bonnes réponses), F(1,23)=11.6, p<.01. Aucun effet du facteur « intensité » (réponse), n’a été observé, F<1. Une interaction significative des facteurs « valence » et « intensité », F(1,23)=8.8, p<.01, a montré que l’avantage des stimuli positifs sur les stimuli négatifs était présent lorsque les stimuli étaient très intenses (respectivement 23 et 18 bonnes réponses, F(1,23)=10.7, p<.01) et que l’avantage des stimuli très intenses sur les stimuli peu intenses se manifestait lorsque les stimuli étaient positifs (respectivement 23 et 19 bonnes réponses), F(1,23)=6.8, p<.05. De plus, l’analyse de variance a révélé un effet du facteur « difficulté » : les participants ont répondu plus précisément pour les stimuli codés « faciles ” (43 bonnes réponses) que pour les stimuli codés « difficiles ” (37 bonnes réponses), F(1,23)=73, p<.001. Enfin, aucun effet simple du facteur « bloc » n’a pas été observé, F<1 ni aucune interaction significative des facteurs « bloc », « champ visuel » et « ordre », F<1.

La seconde analyse de variance a révélé un effet du numéro au niveau de la précision des réponses, F(7,161)=13.3, p<.001. Les analyses de contrastes effectuées au niveau de la précision des réponses et entre deux stimuli successifs ont révélé que cet effet était présent entre des stimuli relativement difficiles, c’est-à-dire entre les stimuli deux et trois (respectivement 11 et 10 bonnes réponses, F(7,161)=5.5, p<.05), entre les stimuli trois et quatre (respectivement 10 et 8 bonnes réponses, F(7,161)=16.5, p<.001), entre les stimuli quatre et six (respectivement 8 et 9 bonnes réponses, F(7,161)=5.5, p<.05) et entre les stimuli six et sept (respectivement 9 et 11 bonnes réponses, F(7,161)=14.2, p<.001). La Figure 12 montre la dispersion des bonnes réponses selon chaque expression faciale présentée, indépendamment de la valence.

Figure 11 : Représentation des temps de réponse moyens suite à un jugement d’intensité selon chaque expression faciale présentée, indépendamment de la valence.
Figure 11 : Représentation des temps de réponse moyens suite à un jugement d’intensité selon chaque expression faciale présentée, indépendamment de la valence.
Figure 12 : Représentation du nombre moyen de bonnes réponses suite à un jugement d’intensité selon chaque expression faciale présentée, indépendamment de la valence.
Figure 12 : Représentation du nombre moyen de bonnes réponses suite à un jugement d’intensité selon chaque expression faciale présentée, indépendamment de la valence.