Analyse des temps de réponse

La première analyse de variance a révélé un effet du facteur « champ visuel », en faveur d’un avantage du champ visuel gauche (734 ms) sur le champ visuel droit (769 ms), F(1,23)=14.9, p<.001. Elle n’a pas révélé d’interaction des facteurs « champ visuel » et « valence », F<1 ni d’interaction des facteurs « champ visuel » et « intensité », F=1. De plus, aucun effet du facteur « valence » (réponse) n’a été mis en évidence, F<1, ni entre les facteurs « champ visuel », « bloc » et « ordre », F<1. Une interaction des facteurs « valence » et « intensité » a été observée, F(1,23)=19.3, p<.001. Elle a montré un avantage des stimuli négatifs sur les stimuli positifs lorsque les stimuli étaient peu intenses (respectivement 789 ms et 868 ms, F(1,23)=11.3, p<.01) et au contraire, un avantage des stimuli positifs sur les stimuli négatifs quand les stimuli étaient très intenses (respectivement 641 ms et 708 ms, F(1,23)=8.2, p<.01). De plus, l’analyse de variance a révélé un effet simple du facteur « intensité » : les participants répondaient plus rapidement lorsque les stimuli étaient très intenses (674 ms) que peu intenses (829 ms), F(1,23)=94.7, p<.001. Aucun effet du facteur « bloc » n’a été observé, F<1.

La seconde analyse de variance réalisée sur le facteur « numéro » a révélé un effet de ce facteur, F(7,161)=52.5, p<.001. Les analyses de contrastes effectuées entre deux stimuli successifs ont révélé que cet effet était effectif pour les stimuli les moins intenses, c’est-à-dire entre les stimuli un et deux (respectivement 1007 ms et 854 ms, F(7,161)=42.6, p<.001) et entre les stimuli deux et trois (respectivement 854 ms et 745 ms, F(7,161)=21.6, p<.001) (voir Figure 13).