Paradigme

L'ordre de succession des essais a été généré grâce à l'élaboration d'un compromis entre les contraintes liées aux expériences réalisées en Psychologie expérimentale et les contraintes liées à la technique d'IRMf événementielle, afin d'obtenir le meilleur rapport signal sur bruit possible. Les différents types de stimuli étaient présentés de façon entrelacée, avec un SOA variant aléatoirement autour d'une valeur moyenne d’un multiple de 3 secondes. Le paradigme était plus complexe que celui utilisé dans la première expérience d’IRMf. En effet, il comprenait quatre types de stimuli, choisis en fonction de leur pertinence pour chaque type de tâche. Ainsi, pour la tâche d’intensité, le premier type de stimuli correspondait à des stimuli positifs faciles, le deuxième type à des stimuli positifs difficiles, le troisième type à des stimuli négatifs faciles et le quatrième type à des stimuli négatifs difficiles. Pour la tâche de valence, le premier type de stimuli correspondait à des stimuli positifs peu intenses, le deuxième type à des stimuli positifs très intenses, le troisième type à des stimuli négatifs peu intenses et le quatrième type à des stimuli négatifs très intenses. Le SOA était égal à 12923 ms de moyenne (variant de 3000 ms à 48000 ms) pour les stimuli « positifs faciles ” et à 14000 ms de moyenne (variant de 3000 ms à 48000 ms) pour les stimuli « positifs difficiles ” et à 14462 ms de moyenne (variant de 3000 ms à 54000 ms) pour les stimuli « négatifs faciles ” et à 13385 ms de moyenne (variant de 3000 ms à 48000 ms) pour les stimuli « négatifs difficiles ”. Ainsi, pour ce paradigme, les contraintes imposées par la méthode expérimentale ont été moins fines que celles imposées pour le premier paradigme. D’un autre côté, ce paradigme permettait d’obtenir, en fonction des facteurs optimaux, de meilleures images fonctionnelles à la fois pour la tâche d’intensité (c’est-à-dire la valence et la difficulté) et la tâche de valence (c’est-à-dire la valence et l’intensité). Ce paradigme a été pré-testé auprès du participant LK non naïf, dont les données n’ont pas été conservées. De type événementiel rapide, le paradigme élaboré dans cette expérience durait exactement dix minutes. Cette période comprenait deux cents essais. Chaque essai était constitué d’un signal d’attention représenté par un point d’exclamation qui apparaissait pendant 500 ms et qui permettait aux participants de fixer le centre de l'écran, puis apparaissait un visage pendant 2500 ms, durée pendant laquelle les participants pouvaient répondre. A l'expiration des 2500 ms, l'essai suivant débutait. Parfois, le visage était remplacé par un losange qui apparaissait également pendant 2500 ms. En cas de réponse erronée, une barre grisée apparaissait pendant 50 ms dans la partie supérieure du champ visuel du participant. La présence d'un signal d'erreur devait permettre aux participants de « réactualiser ” le visage de référence.