Prétraitements des données IRMf et analyses statistiques IRMf

Comme dans l’expérience 1, les prétraitements (le « slice timing ”, le réalignement, la normalisation spatiale et le lissage) ont été réalisés à l’aide du logiciel SPM. Les analyses statistiques ont été conduites en utilisant le modèle linéaire général pour les analyses de données d’IRMf événementielle avec SPM2. La réponse hémodynamique évoquée suite à la présentation des différents types d’événements a été modélisée par une combinaison linéaire d’une fonction canonique de réponse hémodynamique et de sa dérivée temporelle. Les coordonnées des structurales cérébrales identifiées avec SPM2 ont été comparées aux coordonnées, correspondant à l’atlas de Talairach (Talairach & Tournoux, 1988).

Comme lors de la première expérience d’IRMf, dans cette expérience, les analyses statistiques ont été d’abord réalisées individuellement pour chaque participant et ont été ensuite intégrées dans une analyse de groupe réalisée avec un modèle FFX. À cause de son meilleur pouvoir de généralisation à la population étudiée dans cette expérience, une analyse de groupe a été réalisée avec un modèle RFX. Les seuils statistiques P non corrigés utilisés avec un tel modèle nous ont autorisés à conclure uniquement sur l’activation des structures sur lesquelles nous avions une hypothèse a priori, c’est-à-dire le gyrus angulaire, les lobules pariétaux inférieur et supérieur, l’amygdale et les gyri frontaux inférieur et moyen. Dans les modèles FFX, nous avons considéré les voxels répondant à un seuil d’intensité P=.05 ; dans les modèles RFX, nous avons considéré les voxels survivant à un seuil P=.001. Des tests t ont été appliqués pour les analyses impliquant un seul facteur, tandis que des tests F ont été utilisés pour les analyses mesurant des interactions.

Afin d’évaluer la manifestation supposée d’un effet de pratique dans la tâche d’intensité, le scan a été divisé en deux parties. Les analyses ont alors été effectuées pour les deux parties, indépendamment l’une de l’autre. Des analyses individuelles ont d’abord été réalisées dans chacune des deux parties. Des analyses de groupe ont alors été conduites sur la base des images de contraste individuelles en utilisant un modèle RFX. Nous avons ensuite réalisé des analyses de variance (ANOVA) en considérant comme facteurs d’intérêt la partie de la tâche (bloc 1 et bloc 2) et la région cérébrale.