Analyse des temps de réponse

L’analyse de variance menée sur les temps de réponse n’a pas révélé d’effet de la valence, p>.1 ni d’effet de l’intensité (réponse), p>.1. En revanche, elle a révélé une interaction des facteurs « valence » et « intensité », F(1,11)=14.8, p<.01. L’analyse de contrastes a révélé un avantage des stimuli positifs très intenses sur les stimuli positifs peu intenses (respectivement 919 ms et 1032 ms, F(1,11)=24.8, p<.001) et un avantage des stimuli négatifs sur les stimuli positifs (respectivement 942 ms et 1032 ms) quand ils étaient peu intenses, F(1,11)=15.6, p<.01. L’analyse de variance a également révélé un effet simple du facteur « difficulté ». En effet, les participants ont répondu plus rapidement pour les stimuli codés « faciles ” que pour les stimuli codés « difficiles ” (respectivement 901 ms et 1022 ms), F(1,11)=27, p<.001. De plus, elle a révélé une interaction des facteurs « valence » et « difficulté », F(1,11)=12, p<.01. Outre un avantage des stimuli « faciles ” sur les stimuli « difficiles ”, à la fois pour les stimuli positifs (respectivement 891 ms et 1060 ms, F(1,11)=74.9, p<.001) et pour les stimuli négatifs (respectivement 911 ms et 984 ms, F(1,11)=14.1, p<.01), l’analyse de contrastes a montré un avantage des stimuli négatifs sur les stimuli positifs quand les stimuli étaient difficiles à juger (respectivement 984 ms et 1060 ms), F(1,11)=15.1, p<.01. Enfin, l’analyse de variance a révélé un effet du facteur « bloc », F(1,11)=9.6, p<.05 : les participants ont répondu plus lentement lors du premier bloc que lors du deuxième bloc (respectivement 1019 ms et 908 ms).