À
Iny,
Thomas et Roseline,
Eulàlia,
tous ceux dont les propos ou les actes sont mentionnés
tous ceux dont les écrits sont mentionnés
tous ceux qui savent que le projet de l’éducation suppose l’expression de convictions et que seul pose problème, dans ce domaine, le refus d’écouter ou de faire émerger la conviction d’autrui.
À tous ceux qui l’ignorent encore ...
Remerciements particuliers à
Cette thèse traite de la Bible dans son acception chrétienne. Elle s’appuie sur le constat de refoulement historique en Sciences de l’Éducation d’une telle prise en compte, de l’absence étonnante d’une prolifération de telles études, alors que, de manière objective, des traces éducatives liées à la Bible jalonnent notre histoire et notre présent. Ce constat oblige à revisiter la définition même de l’éducation. En conséquence, ce travail plutôt que de porter sur l’étude de l’éducation dans la Bible va se pencher sur la dimension éducationnelle de la Bible. Il va parcourir des champs historiques, philosophiques, théologiques, linguistiques, éducationnels, tant juifs que chrétiens. Il décomposera l’acte d’éducation en trois temps, accueil, rencontre, séparation, et selon différents aspects en rapport au langage, la perspective, à l’enjeu, à la médiation, à la relation, au temps, à l’enseignement. Il va prendre en compte les points de vue du chercheur, dans l’évolution même de sa recherche ( en notes connexes), par l’apport d’éléments extrinsèques à la recherche proprement dite (en notes annexes). De façon intrinsèque au texte biblique, une autre pédagogie émerge selon deux temps : le premier est fondateur qui se déclare comme allant de Dieu vers l’homme ; le second, tout à la fois question et réponse au premier est le fait des hommes. Une parole entre “je-tu”, en est le vecteur qui conduit à l’incarnation du verbe, entre gestes et pensées. De cette parole émerge et de façon singulière la notion de grâce ou don d’amour gratuit. S’ouvre alors au présent et s’inscrit dans l’histoire, simultanément à la question de l’adhésion à la foi christique, à partir de la question du prix et de la valeur de l’homme comme étant ceux de Dieu lui-même, un espace de liberté issu d’un triple désenchantement par rapport à l’objet et la matière (le “magique”) à l’idée (l’idéologie) à la relation fusionnelle (le “tribal”) dont les sciences humaines contemporaines sont indirectement historiquement redevables.
This thesis deals with the Bible in its Christian aspect based on this established fact of the historical ignorance of such an approach, in the sciences of education, the small number of such studies is astonishing whereas objectively a lot of educational vestiges related to the Bible mark our history and present. This observation necessitates a revised definition of education Consenquently, this attempt more than studying education in the Bible, will make allowance for the educational dimension that emerges from the Bible. The investigation of this research will involve history, philosophy, theology, linguiistics, education, inside of Christian anf Jewish spheres. It will analyse the action of upbringing in three distinct stages, reception (input), encounter, parting (output)), and from several angles bearing on language, perspective, the values at stake, mediation, time, the kind of relationship, teaching and learning. It will take into account the research worker’s own approach (especially in related notes), via the contribution of elements extrinsic to the research itself (especially in additionoal notes). Intrinsically to the biblical text, another pedagogy emerges in two stages : the first is fundamental declaring itself as “going from God towards man” ; the second stage, simultaneously, question and answer to the first one, is the fact of the mankind. A word, the relationship ”I and you”, is the vector which leads to the word made flesh, between gestures and thoughts. From this word emerges and in a singular way the notion of grace or free gift of love. Consenquently, arising from the question of the price and the value of man as being those of God himself, resulting of a triple disenchantment with the object and the matter (magic ) with the idea (ideology ) with the fusional relation (tribalism) simultaneously with the question of the personal choice of adhésion to faith in Christ; a space of freedom both opens on the present and is recorded in history. To this space, contemporary social sciences are indirectly historically indebted.