Ce que nous nous proposons de ne pas étudier.

Pour revenir aux quatre questions initiales, il ne s’agira pas d’y répondre de façon linéaire et cumulative, avec une prétention exhaustive, mais de lire chacune d’elles, nous l’avons dit, à travers le prisme de la justification, c’est-à-dire d’une cohérence, ou cohésion, ou unicité interne, s’appuyant sur une invariance, autrement dit sur ce “quelque chose” 9 qui ne change pas et qui caractérise chaque objet, chaque sujet, et donc aussi la Bible en tant que telle qui sera lue à travers le cheminement de l’histoire qu’elle nous raconte justement et dans laquelle elle se déploie également, comme aussi au travers des témoignages qui en proviennent.

Notes
9.

Nous utilisons les guillemets pour signaler que ce terme pourrait se révéler être impropre, voire choquant, pour ce qui concerne la Bible. Ce “quelque chose” qui ne change pas, est ici en premier la mise en scène par le texte biblique d’un acteur en premier rôle dont le nom ne se prononce pas, YHVH lui-même, le créateur justement de toute chose et de toute vie.

Ce texte biblique dit entre autre de lui :

- dans le psaume CII 28 : “mais toi tu restes le même et tes années ne finiront point “ ;

-dans la parole transmise par Ésaïe LI 6 : “Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre! Car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre tombera en lambeaux comme un vêtement, et ses habitants périront comme des mouches : mais mon salut durera éternellement, et ma justice n’aura pas de fin”.

- par la bouche de Jésus (Matthieu XXIV 35 ; Marc XIII 31 ; Luc XXI 23 ): “La terre et le ciel passeront mais mes paroles ne passeront point”

Pierre et Paul , également, reprennent les paroles proches pratiquement celles du psaume cité ou des paroles d’Ésaïe :(II Pierre III 7 ; Hébreux I 10)

Si nous l’employons néanmoins c’est que nous nous situons pour l’instant dans le cadre de la méthodologie de cette étude qui tente de trouver des passerelles entre les “mondes” de la foi, et de la “science”.

À l’évidence, Dieu, dans la Bible, ne se réduit pas à une chose, ni à un objet fut-il d’étude, d’où toute la difficulté d’approche d’un tel sujet dans le cadre nouveau qu’en constitue pour lui les Sciences de l’Éducation.