12 La procédure - ou protocole- de la pierre d’attente

Lorsque nous citions Edgar MORIN et Marie BALMARY pour évoquer ce revirement de la post-modernité, ce n’était pas seulement pour prendre des exemples parmi d’autres, mais pour signaler les deux facteurs qui rendent l’approche de l’écriture et de la parole biblique problématique avec les instruments de la pensée contemporaine. En effet ceux-ci sont soutenus par deux affirmations implicites qui rejoignent finalement des points de vue très réducteurs et très “ religieux “ également.

  1. La vérité est contenue dans la psyché de l’homme.

Et la réaction de BALMARY, parmi d’autres, rompt le plérôme du tout psychologique, en évoquant le Tout Autre, et les non-dits du fondement théorique de la psychanalyse.

  1. La construction du savoir scientifique commun est non seulement possible mais il fait autorité sur la révélation, voire même les sciences de la révélation.

Et la réaction de Edgar MORIN à partir d’une position exogène à la question religieuse ou biblique montre que le savoir scientifique construit aboutit à une complexité difficilement gérable en dehors de la complexité et de la quête de fondements éthiques qui orientent son cheminement.

Ces deux points s’opposent aux principes mêmes de la révélation biblique qui postule que :

  1. La vérité est en Dieu et sa parole qui se fait homme en Jésus Christ.
  2. Devant l’enseignement qui nous vient de Dieu à travers les hommes et la révélation et les expériences de notre vie, la construction du savoir humain peut-être utile, mais ne peut faire autorité sans l’éclairage de la foi que nous donne précisément la référence au Dieu vivant.

D’où le conflit apparent épistémologique 182 entre révélation et construction purement spéculative qu’il nous faudra franchir. La Bible en questionnant la foi de l’homme pose la question de l’investissement caché et décisif qui va nourrir le raisonnement et sa quête, les champs de son investigation et la nécessité de l’ouverture finale afin que quiconque puisse mieux choisir ou comprendre, le lieu de sa foi, de son investissement décisif. Mais surtout, en même temps, ne plus nier l’inéluctable existence dans tout raisonnement, dans tout point de vue, dans toute prise de position, dans toute recherche, d’une référence à une certaine foi, sinon à la foi, afin d’en avoir une meilleure conscience dans sa réalité comme dans ses conséquences.

Puisque notre projet est de mettre à jour les dimensions éducationelles du message biblique, objectivement, notre recherche ne peut donc se fonder sur un principe qui ne saurait résister à l’analyse ou au fondement biblique. D’une certaine manière il s’agira de démasquer l’implicite caché , quelques uns des enjeux et des conséquences que nos convictions éducatives comme nos démarches et nos actes, recouvrent. Finalement, le doute comme la foi sont toujours irréductibles l’un à l’autre, ils se masquent l’un l’autre. Il reste qu’objectivement, des deux, c’est forcément toujours la foi, ou une certaine foi, en tout cas, qui fonde le mouvement de l’existence, qui détermine le choix à faire; le doute pour reprendre une vision kantienne ne peut avoir qu’une fonction critique.

Reste à savoir de quelle foi se nourrissent nos doutes, et quels doutes traversent notre foi. Cette double interrogation du doute vis à vis de la foi, de la foi vis à vis du doute, tentera d’être prise en compte tout au long de cet écrit au moindre de ses tressaillements.

Il faudra“cisare” autrement dit trancher pour “loger” à l’intérieur de différentes perspectives, autrement dit exercer une décision première.

  • Précision, recherche de clarté dans la définition des termes employés comme aussi de transparence dans l’approche.
  • Incision, pour dégager une cohésion interne au message.
  • Excision, pour exposer et questionner de l’extérieur, en rapport à d’autres normes, et, en particulier universitaires.
  • Concision, dialogue plus que synthèse entre incision et excision, rebondissements consécutifs à une telle confrontation, un tel dialogue. Nous en arrivons ainsi à la pensée circoncise (du latin coupé autour).
  • Circonscription : expression de la finitude, et donc absence de la complétude marquée dans la démarche même.

Tout ceci nous renvoie à une décision dernière qui peut redevenir première pour une démarche en spirale. Cette décision ne peut avoir le dernier mot, il lui reste en effet à devenir quête et écoute, à se confier. Cette dernière exhortation peut paraître exorbitante, la quête l’écoute et la confiance n’ont-elles pas une connotation religieuse plus que scientifique ? La quête, l’écoute, la confiance de l’abandon, ne sont-elles pourtant pas des “postures” qui font se rejoindre un instant le doute et la foi ? Avant de devenir pour le savant purement méthodologique le doute n’est que doute et il peut épouser la foi qui l’ intégrerait dans sa quête d’élucidation. Mais ici l’exhortation participe de l’élucidation. En tout cas on ne peut plus imaginer de frontière entre les deux termes. De même alors en sens retour l’élucidation participe de l’exhortation.

Cette triple dernière exhortation à l’écoute, à la confiance, à l’abandon, devenue donc quête d’élucidation nous semble, non seulement nécessaire, mais finalement sans doute encore suffisante, elle fait se joindre un instant spéculation philosophique et prière du croyant. Nous nous situerons dans cet interstice, léger donc, et subtil, caché entre le doute qui questionne la méthodologie du doute et la foi qui interroge le dogmatisme fermé de la croyance. 183

Ce principe méthodologique posé sur quel champ d’investigation opère-t-il ?

Nous allons investir bien entendu en priorité le texte biblique lui-même dans la perspective de sa cohérence interne singulière, puis, dans un second temps, face au questionnement des sources doctrinaires théoriques ou pratiques exogènes. Selon le double mouvement déjà évoqué symboliquement comme celui qui va de Saint AUGUSTIN à Saint THOMAS.

Selon la première phase, l’organisation endogène interne n’a de cesse de se définir tout au long d’une histoire face à une culture exogène. Elle va de ce Dieu personnel jaloux et agissant qui se refuse à être confondu avec les idoles construites de mains d’hommes, lui le vivant qui ne veut agir qu’avec les hommes, à ce peuple avec qui il fait alliance, de la terre qu’il faut conquérir à celle qu’il lui faut vivre, des victoires aux défaites, d’occupations étrangère en déportations. Tel est le cadre d’un dialogue incessant dans lequel cette parole biblique se déroule et évolue jusqu’à l’avènement du Christ, rejeté par les uns confessé par les autres comme le Messie, mis en croix et selon les évangiles, ressuscité pour le salut du monde, jusqu’à aujourd’hui enfin où ce dialogue se poursuit sous nos yeux en terre de Palestine mais aussi au détour d’une église dans le dialogue quotidien entretenu entre l’homme et Dieu, entre l’homme et son prochain, entre l’homme et la création.

Dans la seconde phase qui tente davantage une confrontation à partir de l’exogenèse, nous verrons que les pensées théoriques philosophiques ou éducatives ne sont pas totalement indépendantes, loin de là, du phylum biblique mais ne cessent de se situer par rapport à lui, a fortiori pour celles qui se sont développées dans le cadre du culture judéo-chrétienne. Ne sont-elles pas déjà visitées par ce singulier mystère de la kénose, propre au christianisme, Dieu se vidant de lui-même, et qui constitue un point central de la révélation chrétienne ?

Il nous faudra nous situer, comme le texte biblique nous y invite par l’intérieur, dans la perspective d’une histoire.

Cette histoire encadre le ministère et la vie du Christ relatée dans les évangiles, pré-chrétienne selon le déroulement de l’Ancien Testament, chrétienne, selon la lecture des actes et des lettres des apôtres comme dans le suivi de développement du christianisme avec incursions du côté du judaïsme se développant en parallèle.

Nos champs d’investigations extra-bibliques sont dès lors très larges. Ils sillonnent tous les domaines de la pensée théologique philosophique et pédagogique voire de la littérature, privilégiant le christianisme mais se penchant sur le judaïsme et tentant de ne pas ignorer d’autres doctrines, au risque de les survoler toutes mais avec le souci d’en extraire l’élément singulier qui fait avancer notre étude. Ils investissent les domaines visibles d’une pédagogie chrétienne, des liturgies , aux pratiques éducatives, des oeuvres, aux éducateurs, de l’explicite à l’implicite.

Pour tous ces domaines des incursions dans nos travaux universitaires antérieurs sont également nécessaires. Au sens large et étymologique du mot liturgie 184 , il nous faut entrer dans la liturgie chrétienne écrivant une histoire depuis deux mille ans et considérer cette liturgie sous son aspect éducatif.

Ces deux mille ans sont précédés puis accompagnés par l’histoire d’Israël que la Bible relate et prophétise.Cette dimension hébraïque, du fond de la liturgie chrétienne de l’histoire n’est pas occultée mais au contraire recherchée et approfondie dans la mesure où elle fournit des éléments indispensables à la concrétisation de notre étude, le christianisme biblique s’inscrit dans cette culture biblique d’Israël qu’elle prolonge. Elle dit l’accomplir.

Dieu se fait homme en Jésus Christ par pur amour, de par son initiative propre. Voici l’événement fondateur du christianisme. Cet accomplissement posé dans une personne et non comme une théorie préalable, les idées et les doctrines n’ont fait jamais que suivre a posteriori. Comme si toute l’histoire de l’église n’était que le deuxième terme d’un dialogue, réponse de l’homme à ce mystère premier, oeuvre de Dieu. Regardons, pour un exemple, du côté de ce qu’il est convenu d’appeler le dogme trinitaire.

Ainsi, après qu’au quatrième siècle, l’état romain se soit rallié au christianisme, les sept conciles dits oecuméniques 185 poseront les bases d’une doctrine chrétienne. Le christianisme ne naît cependant pas dans la doctrine mais par l’ événement fondateur de l’irruption de Dieu et de l’homme dans une seule personne, le Christ Jésus, dont les évangiles relatent le ministère. De cet événement fondateur il fallait un témoin, Jésus l’avait lui-même promis : le Saint-Esprit. Cet enchaînement logique des raisonnements qui caractérisent la doctrine n’est pas tout à fait présente, en tout cas explicitement, dans les évangiles. Si les lettres de Paul sont davantage doctrinaires, elles ne posent jamais sur le niveau théorique de l’abstraction purement philosophique. Au contraire, les conciles vont tenter de mettre en ordre les éléments fondateurs d’une doctrine unificatrice.

‘Le 1° concile de Nicée (325 ) proclame que le fils est “consubstantiel “ (homosious ) au Père. Le 1° concile de Constantinople (381) consacrant les efforts des Pères Cappadociens souligne qu’en Dieu l’unité absolue “l’ ousie” est inséparable d’une diversité non moins absolue (les hypostases ou personnes : le Père, source de divinité, avec son Fils et son Esprit ). 186

Cependant comme le souligne le théologien évangéliste espagnol Samuel VILA.

‘Le dogme de la Trinité apparaît être institué dans le Nouveau Testament. Les apôtres, en général, ne raisonnaient pas sur les enseignements du Christ mais ils en rendaient témoignage. Et dans ce témoignage apparaît leur foi inébranlable en Dieu Père, en la divinité du Christ et la personnalité divine du Saint-Esprit. 187

Le dogme trinitaire ainsi premièrement évangéliquement posé n’en est plus vraiment un, en tout cas, au sens classique du terme. Il est une réponse à une manifestation première, il n’en est pas tout à fait, sous sa forme explicite en tout cas, la fondation.

Le dogme qui nourrit la doctrine, dans le christianisme, n’est donc pas non plus vraiment historiquement fondateur, ce qui ne signifie pas que ce dogme ne devienne explicitement fondateur, et ne le soit pas effectivement sur un mode doctrinaire, mais il n’est que réponse à un mystère qu’il ne semble pouvoir que raisonner et comprendre a posteriori. Ou, en tout cas, le christianisme donnerait une définition nouvelle au mot dogme. Les mots pour le dire ne sont pas vraiment institution première mais réponse à une parole donnée, à une manifestation première.

Disons que le dogme explicite le mystère. Le christianisme, le fait chrétien, ne naît donc pas d’un dogme. Tout au plus en a-t-il fait naître de nouveaux comme des réponses à une manifestation première, comme des fondements d’une doctrine d’église, dont le trinitaire est la clé de voûte inébranlable qui fait historiquement se reconaître les chrétiens entre eux.

Nous entrerons dans ce jeu de réponses et questions qui caractérise l’histoire chrétienne qui se construit à partir d’un événement et dont la construction est elle-même à son tour événement.

Ici le chemin de la vie précède la doctrine.

Jésus dit être le chemin la vérité la vie et que nul ne vient au Père que par lui. 188

Ce chemin il en incarne le parcours, et il passe par le bois de la croix et la résurrection.

Au matin de la Pentecôte, par le Saint-Esprit, la force est donnée aux disciples de le suivre et d’en témoigner.

Ici le témoignage précède le raisonnement ou en tout cas l’accompagne le nourrit et le féconde.

On peut même ajouter que ce témoignage fonde la réflexion plus qu’il n’en découle“ fides quaerens intellectum “ disait Saint ANSELME.

Ainsi, notre méthodologie si tant est que le mot soit encore adéquat, car il s’agit moins d’un système que d’une posture, nous dirons plutôt notre procédure d’investigation, ne pourra être et, il s’agit là nous semble-t-il objectivement d’une question de rationalité pure devant le mystère et le mouvement éducationnel de la révélation, que comme entrouverte de toute part, invitant chacun, quels que puissent être ses parti-pris, à prendre part et place.

Nous avions parlé de pierre d’attente pour définir, de cet écrit, les limites et les espérances. Ce terme nous paraît encore adapté à notre méthode, à notre procédure d’investigation, pierre d’attente, voie “respirante”, articulée au carrefour de la prière et de la spéculation rationnelle

Comme dans le mouvement d’une respiration.

Entre inspiration et expiration s’ouvre la voie d’un dialogue ouvert, qui se fait quête et n’élude aucun mystère, aucune question, aucune exigence.

En effet, il nous faut rejoindre par cet écrit au plus près possible la réalité intrinsèque du mouvement éducationnel issu de la révélation biblique tout en l’exposant à une vision exogène qui est celle des sciences humaines aujourd’hui.

Notre procédure d’investigation nous paraît être la mieux adaptée pour ce projet, à condition de se maintenir dans la double injonction suivante :

  • Respect au mieux possible de la dimension intrinsèque et endogène du développement éducationnel de la révélation biblique dans l’histoire et au présent.
  • Conformité avec l’exigence de cohérence vis-à vis d’un mode de pensée explicitement exogène qui est celui des sciences humaines aujourd’hui.
Notes
182.

Nous songeons au sens de la recherche de la philosophie de JASPERS.

Spécialement dans le premier ouvrage cité ci dessous, JASPERS distingue la foi existentielle et philosophique qui pour lui rejoignent la foi chrétienne, des discours philosophiques qui feignant l’objectivité scientifique et l’absolu du savoir ontologique en mettant à jour les présupposés qu’ils contiennent mais qui y sont cachés et qui nient la révélation chrétienne, et l’existence de Dieu.

JASPERS Karl “Introduction à la philosophie” traduit de l’allemand par Jeanne HERSCH. Plon Paris 1966 ; (235 pages).

JASPERS Karl ” Raison et existence cinq conférences” première traduction en français de Robert GIVORD Presses Universitaires de Grenoble 1978 ; (144 pages).

183.

Cette méthode qui n’en est pas une au sens fermé du terme, et ne peut donc s’énoncer que comme principe, nous semble, a posteriori, et donc comme par coïncidence, être en parenté, dans sa forme comme dans son intention, avec “la méthode de la providence “, que définissait sans beaucoup d’échos, en dehors du catholicisme contemporain, le cardinal belge de Malines DESCHAMPS participant au premier concile de Vatican en 1869 et exerçant par ses idées, une grand influence sur celui-ci. Maurice BLONDEL en développe l’argumentation et les limites in BLONDEL Maurice “Le problème de la philosophie catholique” Bloud & Gay Paris 1932 (8° édition ); deuxième partie “La méthode de la providence ou le problème de la philosophie catholique vu par un théologien philosophe.” pp 60 à 123.

BLONDEL citait, en notes à la page 60, ses sources quant à l’oeuvre du cardinal DESCHAMPS.

L’édition complète de l’oeuvre de DESCHAMPS chez Dessain à Malines en 18 volumes in 12.

Le cardinal DESCHAMPS voulait se situer dans la continuité des Pères ou docteurs de l’église, qui, depuis entre autres CLÉMENT D’ALEXANDRIE, SAINT AUGUSTIN, SAINT ANSELME mais surtout SAINT THOMAS d’Aquin dont il se réclamait plus particulièrement , ne situaient pas l’apport de la révélation chrétienne en rupture avec la quête philosophique, mais comme en fécondité par rapport à elle. Depuis DESCARTES le surgissement de la “pensée séparée” a rendu cette entreprise fort difficile.

Citons quelques commentaires et citations de BLONDEL sur le cardinal DESCHAMPS. (Le chiffre romain indique le numéro du volume le chiffre arabe le numéro de la page.)

À la page 61 in BLONDEL 1932 op. cit.

Toutes les pensées du cardinal DESCHAMPS se groupent autour du thème principal ou même unique, qu’il définit en ces termes : “La connaissance de la vérité religieuse ne peut être une science réservée au petit nombre, une science qu’on acquiert en s’enfermant dans une bibliothèque ; comment donc, est-elle effectivement à la portée de tous ? (III p 42)

“Ce que tous mes livres ont de commun, ajoute-t-il, est une démonstration de la foi par les faits, et particulièrement par ceux de ces faits démonstratifs qui sont toujours actuels et subsistants.” (III p 12)

A la page 103 in ibidem

“Cette rencontre du “fait intérieur” avec “le fait extérieur” c’est-à-dire de l’homme et du Christ, de la nature et la grâce, de la conscience et de l’Église, c’est-à-dire plus profondément encore, de Dieu qui creuse les abîmes du coeur au dedans et de Dieu qui offre au dehors les merveilles historiques de son impérieux amour : voilà ce que DESCHAMPS n’a cessé, sous mille formes concertantes, de proposer comme la “méthode même de la Providence.”

BLONDEL résumait en 1932 par cette phrase “l’état actuel du problème” qui rendait le dialogue difficile.

A la page 135 in ibidem

“Non, la solution pas plus que le problème ne relève de l’histoire seule, ni des faits de conscience, ni des acquisitions de la civilisation, ni de l’intussuspection des idées. Tant que l’on reste placé au point de vue des concepts à assortir, ou bien on provoquera des heurts, ou bien on fera du christianisme un fardeau meurtrier pour la raison. Si la révélation surnaturelle est “génératrice de raison” comme on nous le fait espérer, il faut d’abord qu’on nous montre comment la raison, loin de tout stabiliser en concepts clos, découvre en elle des besoins que la nature ne satisfait point, un inachevé, toujours naturellement inachevable et cependant incoerciblement avide d’achèvement.”

Il ne nous semble pas à nous aujourd’hui, plus de soixante années plus tard, que la difficulté soit radicalement d’une autre nature que celle qu’évoque BLONDEL.

184.

Liturgie : Leitos ergon : oeuvre publique oeuvre commune. Source : Petite liturgie quotidienne communauté de Pomeyrol Liebfrauenberg, Maison de l’Église Centre de rencontres 67 360 Goersof à la page 5

185.

Les sept conciles oecuméniques sont reconnus par l’église orientale orthodoxe et l’église catholique romaine.

Ils naissent de l’initiative de l’état romain soucieux d’unifier la foi chrétienne.

Nicée (325 ; 787) - Constantinople (381 ; 553 ; 680) - Éphèse (431) - Chalcédoine (451). Ces sept conciles oecuméniques ne sont pas tous reconnus, la réforme n’en reconnaît, à partir de CALVIN que cinq , les cinq premiers.

186.

CLÉMENT Olivier “L’église orthodoxe “ PUF Paris ; 1961 (2° édition 1965) ; ( pages 114 et 115).

187.

VILA Samuel “Como explicar el credo” Clie Terrassa 1983 ; (115 pages) - à la page 83. Traduit par nos soins ....

188.

Jean XIV 5 à 7 op. cit.