De la pensée contemporaine, en conséquence, d’après le succinct mais synthétique cheminement que nous venons d’en parcourir, plusieurs écueils sont à éviter.
Le premier serait de réduire Dieu au panthéisme ou à l’ontologie, derrière SPINOZA, HEIDEGGER ou au spiritualisme de BERGSON, ou encore au phénomène, derrière HUSSERL. Dieu, être parfait et, insondable ou non, pur être ou pur esprit, s’il existe, ne peut ici exister que du simple fait de sa perfection ou de son existence, finalement donc, du simple fait de la définition que nous en donnons ou de la perception que nous en avons. Mais agit-il en tant que personne, est-il acteur volontaire comme la Bible le révèle ?
Cette approche panthéiste, spiritualiste ou ontologique, voire phénoménologique, semble avoir du mal à reconnaître ce Dieu comme la Personne agissante et éprise d’un désir, d’une volonté, d’un amour, amoureuse de la promotion de l’homme et cependant toute à l’extérieur des représentations humaines et qui se manifeste en la Personne de Jésus et par le chemin des actions et des paroles modestes des quotidiens d’histoires d’hommes sans envergure, dans un peuple sans puissance.
Il reste que l’interrogation phénoménologique, ontologique ou spiritualiste, voire panthéiste, comme extérieure à l’invariance du texte biblique, n’est pas sans intérêt et pourra nourrir comme elle l’a déjà fait dans ce qui précède quelques interrogations en rapport à celle-ci.
Ce premier écueil que nous venons de soulever est relativement simple à éviter puisqu’il se situe explicitement et volontairement à l’extérieur de la révélation chrétienne.
Les autres écueils sont plus subtils puisqu’ils se réclament de la révélation chrétienne elle-même.
Le premier d’entre eux consiste derrière HEGEL à réduire le Christ au christianisme. C’est à dire que la personne cède ici à l’idée. Nous avons vu qu’une telle perception des choses aboutit dans la philosophie et la théologie à ce qu’il est convenu d’appeler “la mort de Dieu”. Paradoxal et antinomique est ce point de vue avec la révélation, selon l’écriture biblique, de Dieu justement comme le Vivant. Dieu est intervenant dans l’histoire humaine, et ne se laisse justement ni voir ni saisir jusqu’à sa révélation en Christ.
Un autre écueil serait dans la conscience claire que si Dieu ne se spécule certes pas, conformément à la révélation biblique, on ne peut qu’aboutir, par une déduction formelle, à la conséquence de ce que nous appellerons la théorie de la pensée séparée. Elle s’origine en partie dans l’ époché cartésien et se retrouve dans la dualité entre raison pure et raison pratique selon KANT. Nous avons dit que la place absente ou vacante ici en est celle toute extérieure et toute proche, mais cependant, en toute chose témoignage de l’Esprit-Saint au sein de la pensée même.
L’éthique ou la morale s’y substituent à la grâce. Nous pourrions dire que nous retrouverions ici toute la pensée qui tend à séparer, à diviser à l’intérieur de l’homme la réalité personnelle individuelle ou sociale, entre raison et raisonnement, rationnel et raisonnable, entre sentiment et désir, expérience et concept.
Nous retrouvons cet écueil, selon une autre modalité conséquente elle-même du mode de la pensée séparée, par rapport à notre proposition d’étude sur l’invariance éducationnelle dans la Bible, dans la dualité entre conscient et inconscient libido et sur-moi, chère à la psychanalyse.
Nous pourrions y adjoindre encore une autre forme de division propre à la modernité, entre être social et être privé, que nous retrouvons dans la pensée sociologique, spécialement dans son courant français inauguré par DURKHEIM.
En effet, si la révélation biblique oppose bien deux royaumes 287 , reliés, l’un au pouvoir de l’homme sur l’homme et se proposant la gestion du monde, et l’autre au service de l’homme et de Dieu nécessaire à l’avènement du Règne de Dieu, cette opposition ne se réduit pas à l’opposition public privé car elle suppose l’unité de la personne et particulièrment de la nouvelle créature née du baptême et de la conversion. Au pouvoir de l’homme sur l’homme, selon les principes du royaume de ce monde, Jésus oppose le service, le ministère, la responsabilité assumée dans la conscience de la primauté du seul Règne de Dieu. Cette opposition inaugure de façon singulière la reconnaisance de la primaité de la conversion du coeur qui ne s’impose pas à quiconque et qui invite le chrétien à l’instar du Christ à ne pas prendre le pouvoir au nom de sa foi. Elle s’oppose cependant ou en tout ca s ne se réduit pas à la stricte division entre sphère privée et sphère publique dont DURKHEIM est pionnier et dont l’école française se réclame historiquement. Aux divisions à l’intérieur de l’homme, ou entre les hommes, s’appuyant sur un conflit entre général et particulier, caractéristique de la division public privé, la Bible substitue le passage d’Adam à Jésus, où l’universel et le singulier se fécondent.
Paul en fait mention dans l’épître aux Romains au chapitre cinq ou encore la première épître aux Corinthiens au chapitre quinze, s’appuyant sur une rencontre féconde entre universel et singulier, singulier et universel.
Par un seul, Adam, tous ont péché et par un seul, Jésus, tous sont sauvés.
Extraordinaire rencontre de l’universel et du singulier par l’interpellation faite ici à chacun personnellement pour un envoi vers les autres et sa responsabilité envers tous les autres, pour un passage de la mort à la vie. La tension biblique est celle donc du conflit entre mort et vie, nous y revenons toujours. Entre le non-projet d’Adam et le projet du Christ.
Cette tension n’a rien à voir, ni à première vue, ni après analyse d’ailleurs, avec celle qui peut exister entre conscient et inconscient, raison pure et raison pratique, ou encore entre normalité et anormalité, selon une convention sociale, ou encore entre public et privé, selon une idéologie cachée.
Ces divisions introduites par les sciences contemporaines, la spéculation intellectuelle, sociale ou politique, rejoignent l’ordre donc de l’identité, et de la personne. Le monde est un champ d’interrogations et d’investigations, certes, mais il importe moins, d’après ces sciences, ce qui s’y fait où s’y déroule effectivement, que ce que nous comprenons, ou lisons, de ce qu’y fait ou s’y déroule.
Du monde qu’il lit par spéculations successives, le savant, le chercheur ou le penseur, pose en principe le fait d’une sorte d’impartialité ou de neutralité, de fait intenables et pourtant toujours supposées. C’est l’effet de l’époché. Lorsqu’il suppose sa subjectivité, le savant chercheur l’exprime encore sur le fondement de cette neutralité. Dès lors, il fallut bien, et il ne sembla exister d’autres recours que celui-ci, diviser chaque fois plus loin les sciences entre elles, pour préciser chaque fois ce dont chacune parle, entre théorie et pratique. Ainsi, assista-t-on à la naissance de sciences nouvelles, et particulièrement de sciences humaines de plus en plus fines et séparées les unes des autres selon leurs objets d’études respectifs, selon sinon leurs finalités.
Les domaines que pouvaient contenir encore la psychologie, la philosophie, la théologie dans un même discours, selon un même langage, tendent à devenir chaque jour plus restreints. La synthèse est rendue impossible, pour ne pas dire suspecte ou non crédible.
Beaucoup finissent par penser que la vérité, sur tel sujet ou tel autre, est, sinon tenue par le chercheur qui a pu en parler le premier, du moins, n’est rendue crédible seulement qu’à partir du discours fondateur tenu par lui, en opposition ou en complémentarité avec celui-ci. La complexité dont parle MORIN tient ici son origine et l’une de ses explications.
La vérité scientifique dans le domaine des sciences humaines est dans la cohérence conceptuelle. Et lorsque la philosophie contemporaine cherche à y échapper pour parler, entre bien d’autres exemples possibles, comme chez BERGSON, de l’élan vital ou de l’intuition, comme chez HAMELIN, de l’esprit de synthèse, ou comme chez HEIDEGGER, de l’insondabilité de l’être, elle le fait encore au travers de cette quête de cohérence conceptuelle qui lui impose comme un langage et même encore souvent sa méthode d’investigation et qui lui marque ainsi et lui délimite, un territoire.
Les sciences humaines supposent implicitement, par la forme même de leurs démonstrations, la vérité dans le concept spéculé ou, autrement dit, dans le fait traduit en concepts. Aux arguments conceptuels explicites, ou aux concepts implicites mais supposés partagés par tout lecteur, la lecture du fait lui-même, et donc par répercussion le sens à donner au fait lui-même, finissent par être inféodés. La vérité du monde ne peut être dès lors approchée que par l’idée que l’on se fait du monde, la vision que l’on s’en fait que l’on confronte ensuite avec cette réalité, par le moyen de l’expérience.
Le matérialisme lui-même ne peut échapper à ce principe auquel il ne se rend qu’au prix d’un aphorisme réducteur, puisque lui-même ne s’exprimera qu’à travers des idées, des concepts immatériels, pour dire, paradoxalement, contre toute la logique des rapports entre la forme du discours qu’il tient, et le fond qu’il défend, que la matière prime sur l’esprit.
Finalement, tel l’encyclopédiste VARRON le supposait en parlant de Janus, et, comme le critique SAINT AUGUSTIN, à propos de sa conception de Janus comme reflet du monde, en soutenant que Janus n’est de fait qu’un reflet, une projection de l’homme, les sciences humaines s’appuient sur le concept d’une vérité idéelle, elles ne peuvent imaginer, ni envisager d’autre forme d’approche. Elles fonctionnent sur le principe de la projection. Ayant prétention à parler des faits tels qu’ils sont, peut-être ne parlent-elles finalement que des faits tels qu’elles se les représentent.
Dès lors, une distance inéluctable apparaît entre discours et réalité. Cette distance est celle où se sont engouffrés les écrivains contemporains pour l’appeler poésie, les savants pour l’appeler science, les philosophes pour l’appeler philosophie. Après Maurice BLANCHOT dans son espace littéraire, Jacques DERRIDA 288 exprime bien le problème de la distance ontologique incontournable dont l’écriture exprime, sans jamais le percer, l’incontournable présence, l’incontournable absence, incontournable mystère.
En équilibre instable entre le cogito et la folie écrit-il, s’ouvre l’espace de l’écriture.
L’écriture exprime dès lors pour DERRIDA le lieu d’une émergence de la présence d’une distance, distance d’une présence. Le lieu de l’expérience ontologique par excellence.
Cette distance entre ce que nous disons et qui nous semble cohérent dans ses termes comme une construction formelle et ce qui se déroule effectivement, semble incontournable dans la science, comme dans la poésie, comme dans la philosophie. L’écriture formelle est le moyen contemporain par excellence d’expression. On ne peut en effet figer le sujet dans l’image-objet que l’on s’en fait qu’à ce prix. Mais ce prix équivaut à la mort momentanée, au moins, et à l’encerclement peut-être momentané, mais néanmoins, semble-t-il, inéluctable, du vivant.
Entre la négation de l’être, négation de la transcendance, selon le matérialisme et l’affirmation de la transcendance dans l’être, Martin HEIDEGGER (1889 1976), entre l’époché cartésien ou le double époché de la phénoménologie selon HUSSERL, la pensée moderne oscille entre spéculation et convocation de Dieu. Elle est dans l’impossibilité d’appréhender selon ses systèmes spéculatifs, la force de l’écriture biblique se justifiant elle-même comme parole de Dieu. Elle ne semble pouvoir entendre, sans l’amputer d’une interprétation spéculative inadéquate et dénoncée par le message lui-même, une lecture directe du texte biblique telle que celle qu’exprimait, par exemple, le théologien GAUSSEN au coeur du XIX ° siècle.
‘“L’Écriture, ai-je dit, est partout de Dieu, elle est partout de l’homme. Ce qu’elle propose à notre foi, c’est l’inspiration , non de l’homme mais du livre, ce n’est jamais l’état intérieur de celui qui écrit, c’est toute l’écriture (passagraphé), nous dit-elle, qui est théopneustique” 289 ’Et pourtant, il s’agit bien là de la définition que donne l’écriture d’elle-même. Elle échappe tout à la fois, à l’inspiration magique ou mécanique qui correspondrait à une vision de Dieu selon un monisme ou à l’identification de Dieu à l’être humain, et surtout à toute idée purement spéculative et convocation d’un dieu idée.
Dieu n’y est pas idée, une forme, mais une personne. La notion même de personne va se trouver bouleversée dès les premiers siècles d’église avec l’institution du dogme trinitaire. Dieu n’y est pas spéculé ni convoqué il y est révélé dans une Parole exprimée dans les événements d’une histoire et d’histoires, il s’incarne et accomplit cette Parole dans la personne de Jésus.
Nous revenons à cette opposition évoquée, lors de notre travail sur l’autodidactie, entre ce que nous appelions l’universel construit, selon Babel et l’universel accueilli sur le chemin de l’alliance inauguré avec Noé 290 .
L’universel construit, pour accéder à dieu, parle de Dieu, le convoque, le spécule. En cours de chemin il sépare, dissèque, coupe en morceaux (ce qui rejoint selon la philologie l’origine du mot de science : secare couper).
L’universel accueilli, laisse parler Dieu, l’écoute, l’accueille. En cours de chemin elle s’adresse aux personnes vivantes unifiées, se tourne vers la création telle qu’elle est et non telle qu’elle se spécule, pour agir envers elle selon la volonté de Dieu, d’Adam à Jésus.
Noé ne tire pas des concepts, tel ARISTOTE, des animaux de la terre, il en met par deux de chaque espèce, selon leur espèce dans son arche, pour les sauver corporellement, physiquement.
Pour le message biblique la vérité est une personne et non l’idée de cette personne. Dans sa lecture chrétienne, cette personne est le Christ Jésus.
Dans la Bible, la forme de pensée objective est rendue certes possible sans doute et sans problème mais seulement vis à vis des objets qui sont bien davantage démythifiés que chez les grecs 291 .
Mais les sciences humaines supposent l’homme comme objet d’étude.
Cette réduction de Dieu à la représentation que l’on s’en fait, de l’homme au sujet, du sujet à l’objet, aboutit à cette relation sujet objet infiltrée dans les relations humaines qui est déjà dénoncée par le message biblique.
Dès lors, selon l’idéologie scientifique contemporaine ou selon les sciences humaines, ce qui pourrait revenir au même, toute autre approche en est réduite au champ poétique.
Nous oscillons ainsi entre rationalisme prétendu pur et poétique intuitive, ou synthétique, voire tout aussi purement irrationnelle que le rationalisme s’est prétendu pur en sens opposé 292 .
Cette oscillation prend corps dans l’opposition de deux ruptures.
La rupture d’origine aristotélicienne entre substance (essence) et forme qui ouvre le champ de la science contemporaine et une poétique de la quête civique.
La rupture d’origine platonicienne entre le monde idéal et le monde sensible qui ouvre le champ d’une poétique de la quête ontologique.
Et nous comprenons chaque fois un peu davantage l’argument de Saint AUGUSTIN 293 , évoquant Janus. Car cette double séparation platonicienne ou aristotélicienne plaquée sur la révélation chrétienne ne peut qu’en dénaturer l’origine.
Le message de l’évangile peut au contraire permettre une lecture nouvelle de PLATON ou d’ARISTOTE. Et nous aurons les entreprises successives, que mille ans d’histoire séparent, de saint AUGUSTIN et saint THOMAS D’AQUIN.
Le combat selon ce message se joue désormais au coeur de l’homme, c’est en lui que, tels deux antagonismes irréductibles, une force tire vers la mort et une autre vers la vie. La mort ou la vie, l’amour ou la haine, ne se confondent pas avec la forme et la substance, le sensible et l’idée, tout au plus les fécondent-ils. Toute l’entreprise de la Parole biblique s’adresse à l’homme un, mais pécheur, dont Adam est la figure, et l’invite à devenir un en Christ, avec Christ, en communion fraternelle d’église, dans une création nouvelle 294 .
Toute l’histoire d’Israël illustre et marque fortement la différenciation entre les voies de Dieu et celles des hommes. Dieu ne regarde pas à la puissance mais au coeur. Le choix et l’onction par Samuel suivant la parole de l’Éternel, pour devenir roi d’Israël, de David , simple berger et le dernier des fils d’ Isaï l’éphratien de Juda, en est l’ une des illustrations parmi bien d’autres. (I Samuel XVI ) Le combat du jeune garçon victorieux contre Goliath , le philistin, l’illustre encore. I Samuel XVII
Une simple fronde du jeune garçon a raison de la puissante armure du géant. Ésaïe l’exprime ainsi : “Vos voies ne sont pas mes voies.” Ésaïe LV 8 Nous pourrions évoquer cet antagonisme exprimé de façon très claire dans le cantique de Marie, lors de l’annonciation. “Il a renversé les puissants de leurs trônes et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés et il a renvoyé les riches à vide.” Luc I 52 et 53. Lors de la naissance humble et pratiquement clandestine de Jésus, dans l’évangile selon Matthieu, la colère de Hérode roi d’Israël prévenu par les mages, voyant en ce nouveau né un rival et décidant de comploter sa mort, en fournit un autre exemple. Puis, dans sa colère d’avoir été joué par les mages qui prévenus par songe ne lui indiqueront pas où se trouve le nouveau né et reviendront par un autre chemin, décrétant l’extermination des nouveaux nés.
Mais encore et surtout dans la troisième tentation de Jésus, qu’il repousse comme les deux précédentes, en citant l’écriture, dans l’évangile de Matthieu IV 8 s’exprime de façon très claire l’irruption du conflit et entre les deux royaumes non miscibles l’un dans l’autre : “ Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : “ je te donnerai toutes ces choses si tu te prosternes et m’adores. Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu le serviras lui seul.. Alors le diable le laissa.”
L’entrée humble de Jésus à Jérusalem au moment des rameaux comme un roi sans armée qui ne vient pas pour libérer de l’occupation romaine , au grand désespoir des zélotes (résistants juifs). (Matthieu XXI 1 à 11) et ( Marc XI 1 à 10). Enfin,
l ‘apparente dérisoire inscription sur le bois de la croix marque encore cet antagonisme. “Le roi des juifs” Jean XIX 19 à 21
DERRIDA Jacques “L’écriture et la différence “ Seuil Paris 1967 ; (436 pages).
GAUSSEN L. “La pleine inspiration des saintes écritures ou théopneustie“ Édition P.E.R.L.E. (édition revue et corrigée) Saint Légier (Suisse) 1985 ; (542 pages) ; 1° édition 1842. En annexes : “Trois lettres” page 22 Lettre d’ Août 1861
Il s’agit de lettres écrites par L. GAUSSEN suites à la rédaction de son ouvrage et des réactions suscitées.
L. GAUSSEN ajouta cette note. L’Écriture est toute entière théopneuste, c’est à dire, inspirée de Dieu. Le mot grec théopneustos est composé de Théos. - Dieu et de Pneuma - Esprit; d’où Théopneustie. (II Timothée III 16 et II Pierre I ; 20 à 21).
Antoine CABALLÉ 1993; (pp 53 à 59). Note connexe numéro 2 du premier chapitre (op. cit.) ; (pp 55 à 61 des notes connexes) .
Antoine CABALLÉ 1994; (à la page 251). Note connexe numéro 3 du premier chapitre (op. cit.) ; (à la page 76 des notes connexes, la réflexion de Claude TRESMONTANT, et son commentaire)
Évoquons simplement les expériences d’écriture automatique des milieux du surréalisme, autour d’André BRETON, dans l’entre deux guerres.
Voir chapitre premier “Un singulier protocole” ; (à la page 40).
On peut de nouveau se reporter à Romains V et la remarquable étude de Karl BARTH.
BARTH Karl “Christ et Adam d’après Romain V.” Labor et fides Genève Paris 1959 ; (81 pages).